7 septembre 2020
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Au mur des ronces drues,
La nuit cesse de parfaire la pierre.
Opaque est le temps qui l’occupe.
L’aube chahute.
La neige en éteule résorbe les angles,
Telles les feuilles en chevet
Aux tombés des brumes,
Ou la chaleur étendue
Crue sur l’azur.
Comme tous les mots donnés au silence :
Mots des nuits de neige,
Des larmiers de l’automne ;
Mots du soleil radiant
Et du printemps vierge.
L’aube s’égoutte,
La frange des hêtres essuie la nuit.
Sur la page
Le silence me dépose.
Sur la page
Le poème résorbe mes angles.
©Béatrice Pailler
Revue en ligne LICHEN : N° 29 septembre 2018
http://lichen-poesie.blogspot.com/p/beatrice-pailler.html
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