Pardonne ma familiarité
Qui déroge
A ton air altier,
Mais à te regarder je m’interroge.
Tu sors à peine de mes mains
Que déjà je n'ose plus te toucher.
J'essaye d'attirer ton attention en vain,
J’ai l'impression de ne pas exister.
Pourtant, tu as quelque chose, à me dire,
Ou du moins, c'est moi qui dois lire
Le message subliminal de mon subconscient.
Serais-tu l'ambassadrice de mes tourments ?
D’abord, cette beauté
Et plus encore cette féminité
Qui me chavire,
Qui m’attire, qui me fais souffrir.
Quelle blessure, ce dédain
De quelle gloire tire-t-elle cette fierté,
Pourquoi cette dérision du masculin
Dont la maladresse, trahit la sincérité.
Et puis cette absence,
Il ne reste que sa robe et son foulard,
Elle, elle est partie
Elle ne laisse que son esprit.
Disparu ce qui est charnel
Ainsi elle est devenue immortelle,
Dans le fond c'est ce que j'essaye de faire,
Avec un peu de terre et quelques vers.
©Etienne Fatras
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