3 octobre 2019
4
03
/10
/octobre
/2019
06:25

Le crack te traque, t’attaque, tu craques,
Tu oses la dose, la chose explose,
D’un coup, tout mou, tu oublies tout.
Le « taz » t’embrase, le « taz » t’écrase,
C’est fort, ça mord le corps, milord.
Une chaîne, souveraine, se promène dans ta veine,
Et t’attache à un flash qui t’arrache et te hache
Le caillou, te secoue, te dissout, te rend fou.
Quand il vient, c’est un lien qui te tient comme un chien,
Te menace, te terrasse, te dépasse et s’efface,
Mais te laisse ta détresse à l’adresse, ad patres.
L’adolescence, on t’influence, quand tu commences, tu vois Byzance.
Indifférence et circonstance, hors assistance, tu recommences.
Accoutumance et dépendance et l’ambulance entre aux urgences.
C’est l’affluence et le silence pour la sentence. Condoléances !
Pour oublier, moi, j’ai choisi la poésie.
Je vois des flashs et je m’attache à les écrire
Et puis, surtout, tu sais, petit ! Comment te dire ?
La poésie ! C’est une drogue pour la vie.
©Gérard Cazé
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits