
Oui, que serait le monde
Sans la nécessaire silhouette
De Notre-Dame de Paris
Ce fleuron de l’histoire
De France, de Navarre
De l’Europe et du monde ?
En elle et sa resplendissante beauté
Toutes les religions peuvent
Se reconnaître
Elle est mère féconde
Pour les croyants
Bijou précieux pour les autres !
Tous les humains
Femmes, hommes
De bonne volonté
Pleurent depuis
Ce triste lundi d’avril
Où le feu voulut la dévorer !
Qu’il soit venu du hasard
Ou des braises de l’Enfer
Les soldats du feu
L’ont repoussé
Des heures durant !
Ils ont vaincu la bête !
Restent les blessures
Qui défigurent
Celle que nous aimons…
Mais le peuple
Pauvre ou riche
Pour une fois rassemblé
Fait don d’argent et de volonté
Il crie sa foi en la renaissance
De la cathédrale unique
Pour que vive cette marche de la foi
Pour que renaissent ses beautés
Et ses arts incomparables !
Il est toujours des voix
Par jalousie ou incompréhension
Qui protestent contre la générosité
De ce peuple révolutionnaire
Mais si attaché à son histoire
A ses arts que Victor Hugo à se bien servis…
Qu’importent ces voix discordantes !
Le peuple veut SA Notre-Dame
Qu’il soit croyant ou juste admiratif
Le peuple, dans sa majorité, blessé
Le peuple, dans sa majorité, debout
Pour que renaisse le Symbole du pays !
Le peuple à l’unisson
Des cloches de toutes les cathédrales
Dont les voix se sont élevées dans le ciel
Comme autant de prières pour leur mère
S’unissant au-dessus de Notre-Dame
Comme hommage et protection…
©Jean Dornac
Lannion, le 18 avril 2019
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