
Il en est qui rêvent de bâtir des murs
Alors que j’aimerais qu’on abatte
Définitivement et pour sûr
Ces horreurs qui ne flattent
Que les dirigeants indignes
Qui les ont tracés comme ligne
Sur une carte de papier
En abusant de contrevérités !
N’est-il pas amusant et tragique
De vivre ce retournement historique
Qui montre qu’un président, stupide capitaliste
Imite, après les avoir vilipendés, les tsars communistes ?
Souvenez-vous combien, à juste titre
Les dirigeants américains avant ce pitre
Huaient le mur de la honte de Berlin
Avec l’envie d’y envoyer leurs fantassins…
Ces barrières, tragiques obsessions
Sont différentes des murs de nos maisons
C’est la guerre des possédants
Contre les masses déshéritées
Qui aux yeux des puissants
Sont juste tous bons à crever
Ils ont la peur au ventre, ces trop riches
Sachant que leur fortune est le fruit de triches !
On ne devient des nantis boursoufflés
Qu’au moyen du pillage des populations
Ces humains toujours exploités
Sous prétexte de plus vastes productions
Depuis toujours les pauvres du monde
Sont les garants de l’éclat des riches immondes !
Le cancer des égoïstes et profiteurs
Fait le lit des guerres et des malheurs
Enfermez donc vos populations
Dirigeants ignominieux
Beaucoup désirent cette affliction
Ne comprenant pas, ô pauvres hargneux
Que ces murs seront leurs prisons
Où leur bonheur et leur liberté périront
Par peur et souvent par égoïsme
Et parfois hélas, par pur racisme…
Bientôt, à forces de stupides murs
Les populations qui se croient protégées
Seront les bêtes des zoos futurs
Qu’on ira nourrir et photographier
Du haut de nos miradors
Et nous serons biens, nous, dehors !
Rien n’est plus précieux que la liberté !
La vie est diversité, il ne faut pas l’oublier !
©Jean Dornac
Lyon, le 30 janvier 2019
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