
Je dédie ce poème aux « gilets jaunes », ceux qui n’ont participé à aucune violence et aux innocentes victimes de Strasbourg assassinés au nom du vide de l’âme et de l'esprit… Jean Dornac
L’obscurantisme des puissants
Rend leurs actes saignants
Ne leur demandez pas de compatir
Ils vous répondraient par un éclat de rire !
Ils vous exploitent jusqu’à la misère
Mais que leur importe !
Vous n’êtes pas de leur terre
Toujours ils claqueront leurs portes !
Les uns après les autres
En dépit de quelques têtes coupées
Se jettent sur nos rares biens et s’y vautrent
Parfois jusqu’à la nausée…
Nous, gens de peu et sans puissance
Nous souffrons également de l’arrogance
De soi-disant religieux
Tueurs sans pitié jamais courageux
Ils tuent de préférence les femmes
Les vieux, les gens sans défense
Au nom de leur dieu infâme
Dans une sinistre danse
Horribles sont ces pitres
Affirmant détenir la vérité
Entendue au pied des pupitres
D’enseignants cruels à jamais égarés !
Qu’il s’agisse des puissants
Ou des fanatiques d’un autre temps
Ils sont champions pour détruire la vie
Car par nature, leur esprit est maudit…
La pourriture est gangrène
Écartons-nous de ces fous furieux
Que ce soit les voraces d’argent miteux
Ou les esprits dérangés débordants de haine…
©Jean Dornac
Lyon, le 13 décembre 2018
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