22 août 2018
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Cette beauté d’ébène me subjugua,
Son regard d’antilope me transperça,
Lisse de peau comme un pagne de soie,
Seins d’obsidienne d’une jeune gazelle.
C’était le temps des transhumances,
Avec son ciel plombé, tourmenté,
Que déchiraient les branches
De l’arbre roi, le baobab.
Chaleur lourde, pesante, oppressante,
Corps humides en quête d’amour,
Cette beauté d’ébène de grâce furtive
Croisée à l’angle d’une case,
Fondit dans la pénombre du soir
Pour s’effacer à tout jamais.
©Michel Bénard.
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