16 juin 2018
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Orpailleur, ta paupière palpite, ton œil, veilleur de sommeil, s’enlumine de nuit. Pour toi, si grande fut l’attente que ton regard, roulé aux berges de l’ennui, un jour s’est lassé.
Ruban clair aux parois de métal, ici, au creux de la cuvette d’émail, une girandole tournoie. Orpailleur, l’ombre, dans un poudroiement de lumière, se décille.
Ruban clair aux parois de métal, ici, au creux de la cuvette d’émail, une girandole tournoie. Orpailleur, l’ombre, dans un poudroiement de lumière, se décille.
Longtemps brassé aux remous de ton cœur, longtemps filtré au vitrail de l’heure, enfin, repose, offerte aux rives de l’inachevé, la parcelle vive : ce mot de poésie, échoué en bordure de nuit.
©Béatrice Pailler
Revue Traversées N° 79
Mars 2016
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