24 avril 2018
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06:33
Dans les brumes de l'attente
Je rêvasse le passé
Tout est silence
Dans l'atelier
Au redoux du jour
Fait place un ciel, de gris, teinté
Par ma fenêtre dentelée
Même le soleil ne veut entrer
L'attrapeur de rêves
Suspendu là, pour me protéger
Des cauchemars et des fièvres
Est-il à me tromper
Toiles, par moi, délaissées
Sculptures, abandonnées
Projets, en suspends
Où sont mes énergies d'avant
Qui m'a emprunté mes rêves
Il me faut les rapatrier
Je suis la créatrice de mon imaginaire
C'est moi qui l'ai sculpté
Jamais je ne le laisserai se défaire
Jamais le laisser fouler aux pieds
~§~
Je puise en moi la force nécessaire
Je me lève et mets une douce musique
Le silence est brisé
À ma fenêtre dentelée
Un rayon de soleil vient de percer
Moment de tendresse
Je me sens bien
Comme caresses
Qui me viennent de loin
Ma plume, je laisse glisser
Des mots-amours
Des mots-tristesse
Je ne sais pas
Ce qu'elle dira
Je prends un pinceau et des couleurs
J'y peins un ciel à notre hauteur
Mets des encens à brûler
De doux miel doré
Bois de santal, de vanille, quelles odeurs
J'invente un monde parfumé
À ma plume, je retourne
Pour, sur la feuille blanche
Ces mots y laisser glisser :
Tes yeux d'émeraude
Comme pierres de mai
Sont les seuls miroirs
Dans lesquels je veux me mirer
Et je retourne à ma toile
Sourire au cœur
Tendresse à l'âme
Et, notre ciel, achever
À notre hauteur
Mon amour, mon aimé
©Ode
24 janvier 2001
Création Ode©
Je rêvasse le passé
Tout est silence
Dans l'atelier
Au redoux du jour
Fait place un ciel, de gris, teinté
Par ma fenêtre dentelée
Même le soleil ne veut entrer
L'attrapeur de rêves
Suspendu là, pour me protéger
Des cauchemars et des fièvres
Est-il à me tromper
Toiles, par moi, délaissées
Sculptures, abandonnées
Projets, en suspends
Où sont mes énergies d'avant
Qui m'a emprunté mes rêves
Il me faut les rapatrier
Je suis la créatrice de mon imaginaire
C'est moi qui l'ai sculpté
Jamais je ne le laisserai se défaire
Jamais le laisser fouler aux pieds
~§~
Je puise en moi la force nécessaire
Je me lève et mets une douce musique
Le silence est brisé
À ma fenêtre dentelée
Un rayon de soleil vient de percer
Moment de tendresse
Je me sens bien
Comme caresses
Qui me viennent de loin
Ma plume, je laisse glisser
Des mots-amours
Des mots-tristesse
Je ne sais pas
Ce qu'elle dira
Je prends un pinceau et des couleurs
J'y peins un ciel à notre hauteur
Mets des encens à brûler
De doux miel doré
Bois de santal, de vanille, quelles odeurs
J'invente un monde parfumé
À ma plume, je retourne
Pour, sur la feuille blanche
Ces mots y laisser glisser :
Tes yeux d'émeraude
Comme pierres de mai
Sont les seuls miroirs
Dans lesquels je veux me mirer
Et je retourne à ma toile
Sourire au cœur
Tendresse à l'âme
Et, notre ciel, achever
À notre hauteur
Mon amour, mon aimé
©Ode
24 janvier 2001
Création Ode©
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