18 février 2018
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Je connais le désir
de prendre le sentier
indécis et confus
qu’un peuple imaginaire
traverse au milieu
du sommeil des hommes…
C’est un lieu admirable
où le temps s’incline
sous la chevauchée
des jours introuvables
qui ne vieillissent pas…
Errer parmi tous ces visages
dans la clairière du secret
comme les ailes d’une chanson
sur les lèvres du bonheur
n’est-ce pas rendre à la lumière
son infinie transparence
et aux hommes éphémères
l’éternité de l’âme ?...
© Victor Varjac
Antibes, 11 janvier 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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