1 juillet 2015
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Si l’on devait
Se revoir jamais,
Je m’étendrais
Aux flancs des solitudes,
Pour que coulent sur mon corps
Les sables de l’oubli.
A l’aube enroulée d’écume,
Je referai pour toi
Les gestes de l’amour.
Sous un soleil blanc
La mer déploiera
Les ailes du silence,
Et le Temps
Retiendra son souffle.
Alors comme ces palais
Repris par le désert
Je ne serai plus qu’un mirage
De vent et de poussière.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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