3 mars 2015
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Flanquée de l'immense invasion d'ailes au retour de la saison
Chargée de labeurs à venir, ramassée au fil des longues nuits des silences passés
Où le printemps verglace quelquefois d'amours mortes
Et la campagne à l'heure bleue qui éclabousse de plaisir les fleurs naissantes
Chargée de labeurs à venir, ramassée au fil des longues nuits des silences passés
Où le printemps verglace quelquefois d'amours mortes
Et la campagne à l'heure bleue qui éclabousse de plaisir les fleurs naissantes
Je reviens dans la saison, ma saison, vêtue du paysage déchiré par l'absence
Aux prémices de ma saison, de cette marche sans fin, sans autre but que le retour
Perdue dans le ramage persistant des oiseaux revenus s'installer au pays
Où se dérobent encore le bonheur, les sourires, les éclats de rire
Aux prémices de ma saison, de cette marche sans fin, sans autre but que le retour
Perdue dans le ramage persistant des oiseaux revenus s'installer au pays
Où se dérobent encore le bonheur, les sourires, les éclats de rire
Visages insaisissables et frileux aux larcins des déchirures
Inutiles voyageurs qui se moquent dans les boisés, se rient des amours amères
Sur la couche sans fin du ponant au long fleuve de la solitude
Ils quittent leur nid pour migrer aux nids de la légende
Inutiles voyageurs qui se moquent dans les boisés, se rient des amours amères
Sur la couche sans fin du ponant au long fleuve de la solitude
Ils quittent leur nid pour migrer aux nids de la légende
Assise au seuil de l'inconnu, aux frontières des paroles
Sur la rive du songe, au feu de camp des espérances
Je vois, je sens, sans voir ni sentir les possibles infinis
Où mon amour posera son âme à la lumière du silence
Sur la rive du songe, au feu de camp des espérances
Je vois, je sens, sans voir ni sentir les possibles infinis
Où mon amour posera son âme à la lumière du silence
Je regarde le feu attisé des sapinages abattus par l'oubli
Où s'étiole l'éternité des temps passés à attendre
L'espoir ne doit pas faire de bruit à l'approche du crépuscule
J'entends le vent d'Est et l'appel des clartés
Où s'étiole l'éternité des temps passés à attendre
L'espoir ne doit pas faire de bruit à l'approche du crépuscule
J'entends le vent d'Est et l'appel des clartés
Sous la paupière maquillée du paysage blessé des mensonges
Mes amours étanchent leurs soifs aux étoiles cachées
Visions éphémères au temps qui passe et repasse
Elles deviennent immenses au songe des espoirs
Mes amours étanchent leurs soifs aux étoiles cachées
Visions éphémères au temps qui passe et repasse
Elles deviennent immenses au songe des espoirs
Et j'entends chanter les oiseaux de retour
Cette infinie migration aux ailes chargées d'espérance…
Cette infinie migration aux ailes chargées d'espérance…
© Ode
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