7 janvier 2015
3
07
/01
/janvier
/2015
08:01
L’œil contemplatif plongé
Dans l’observance se voile
D’une silencieuse opacité.
Une lumière irisée enveloppe
Le sommeil d’une princesse romane,
Le visage d’un apôtre rêve et repose
Sur un drap de lin blanc.
Les sourires lapidaires se figent
Sous une fragile protection de tulle.
Le silence se fait poignant
Le vide devient oppressant.
Alors avec l’espérance d’une main
Cherchant à traverser le désert,
Où la vie se situe
Bien souvent hors-jeu,
Sous le regard protecteur du sage
Je formule un ressenti poétique,
Fût-il aussi fragile
Qu’une aile de papillon
Dans le souffle des tourments.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits