16 décembre 2014
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Sous la grandeur des longues saisons
Des temps mille fois millénaires
À rebours d'amours et de frissons
Les amants séparés, solitaires
Dans la forêt luxuriante du jardin secret
Aux souvenirs enfouis dans la dentelle
Les ramures des cris retenus font reflets
Dans les claires eaux de la fontaine éternelle
Les « je t'aime » se sont tus désormais
Ne font écho qu'aux cœurs qui palpitent
Au seul retour des jours heureux, mais
Tout n'est qu'absence qui les habite
Ils sont seuls et deux dans l'exil des agapes
N'ont jamais été autant deux depuis que seuls
Pas un instant, pas un souffle de l'autre ne leur échappe
Ils se savent là, ils se taisent, ils attendent, seuls
Et Un
© Ode
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