8 décembre 2014
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Lorsque la mort frappe un vivant
Tout semble mourir dans un même élan
Les souvenirs du temps jadis fleurissent
Enjolivés ou tristes pour les âmes désolées
Mais qu’est la tristesse sinon notre ignorance ?
Ce départ signifie le néant aux yeux des athées
Paradis ou Enfer pour nombre de croyants
Ou recommencements jamais achevés…
Ils sont nombreux ceux qui annoncent
Détenir la vérité et la garder jalousement
La variété des croyances dit qu’il y a erreur
Seul le cœur de chacun peut ressentir le réel
Aucune vérité n’est plus grande qu’une autre
Est vrai, sans doute, ce qui nous fait vibrer
Non dans le corps, mais au plus profond de l’âme
Intuition qui nous enveloppe comme une flamme
J’ai fréquenté certaines croyances
Croyant trouver mon chemin
Je m’étais juste égaré
Dans le labyrinthe de leurs dogmes
Par l’Ordre servilement accepté
Du précepte à l’esclavage
Il n’y a pas plus d’espace
Que l’épaisseur d’un voile
Pas même la raison n’est suffisante
Pour faire une intime conviction
Face au mystère de nos existences
Chahutées par le tourment des épreuves
Si l’homme y met son grain de folie
Les dieux deviennent des monstres
Assoiffés de sacrifices et de sang
À l’image des fous qui les ont créés
Gardez-moi de cette démence
Ouvrez-moi la route des étoiles
Que j’y lise le sens de ma vie
Et les étapes qui m’attendent…
© Jean Dornac
Mulhouse, le 25 mai 2010
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