2 septembre 2014
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07:02
Le long des quais, au bord du lac,
Les platanes de février
Ne sont qu’un seul et même cri.
Les platanes de février
Ne sont qu’un seul et même cri.
Sous la taille des jardiniers,
Ils tendent leurs poings mutilés.
Ils tendent leurs poings mutilés.
En été,
Ils ombrageront
Nos terrasses
Le temps des vacances.
Ils ombrageront
Nos terrasses
Le temps des vacances.
Il nous suffira
De lever la tête
Et de prêter l’oreille
Pour les entendre converser,
De fantôme à fantôme,
En arbre élancé
Que chacun rêvait d’être.
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier
De lever la tête
Et de prêter l’oreille
Pour les entendre converser,
De fantôme à fantôme,
En arbre élancé
Que chacun rêvait d’être.
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier
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