18 juillet 2014
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Un quart de siècle à recenser
la joie ensevelie
sous les décombres de l'inquiétude.
Pas une ride qui ne soit
heureuse et fière,
pas un muscle qui ne guette
un appel de l'aventure;
un mouvement de continent
dans les nervures de mes mains
refait l'humanité,
la retourne, la regarde,
femme au parfum si terrestre.
N'allez pas croire que je triche
en risquant chaque jour ma vie
sur les tréteaux de la mémoire.
N'allez pas croire à ce que disent
les affamés quand ils ont faim
de toréros spirituels.
Leurs yeux ne savent que brûler
les prairies de l'enfance,
et ils prétendent conquérir
nos cœurs à coups de torches !
N'ayez souci que de bien dire
ce poème entouré de flammes
au vent des quatre vérités
et rien ne vous résistera autant
que le silence.
© Michel DUPREZ
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