27 août 2016
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Par Caspar David Friedrich — Hermitage Museum 8 novembre 2014,
C’était juste avant ta venue :
Oui ! Juste avant ta venue
J’ai imploré le ciel,
Pour ensuite mettre à nu,
Mon secret au pluriel ;
J’ai chassé le retard
Dans le sillon d’un vœu,
Je veux quitter ce phare,
Où je brûle dans son feu.
Et, au ciel brille une étoile :
Oui ! Au ciel brille une étoile
Qui ouvre les journées,
Elle rédige le journal
De l’innocent berger,
J’ai posé genou à terre,
Comme un preux chevalier,
Pour mieux mettre au clair,
Ce fond de ma pensée.
J’ai cherché dans ce fond :
Oui ! J’ai cherché dans le mien,
Sur les pages de mon cœur,
J’ai cherché ce rare lien
Qui accroche le bonheur,
Et comme un collégien
Qui attend les vacances,
Mais il doute du destin
Qui lui cache les carences.
Et j’ai souhaité te voir :
Oui ! J’ai souhaité te voir
En ces jours de vacances,
Et du matin au soir
J’attends la délivrance ;
J’ai cherché dans les gares,
Dans les yeux de tes voisins,
Mais ton signe demeure rare,
Et il évite mon chemin.
Oh ! Quelle est courte ma demande !
Oui ! Elle est courte ma demande,
Juste deux mots attachés,
Je cherche un meilleur monde,
Qui est doté de facultés,
Où je veux te savoir libre
Et sans tare à tes côtés,
Ce présent me rend ivre,
Il me donne des nausées.
Alors, reviens-moi !
Oui ! Reviens-moi sont les mots
De ma courte demande,
Pour me guérir des maux
Que distillent mes secondes,
Je veux laisser ce temps,
Au vieux sablier du mal,
Et avoir un long printemps,
Au grand contenu floral.
Oui, reviens-moi !
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France
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