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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 06:49
ILLUSION DIVINE - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Ces vers auraient-ils
une lueur volatile d’espoir
à une distance imagée,
pleins de souvenirs illusoires,
ou pourrait-on encore
modeler ces frasques délectables ?            
 
Ce poème frêle d’antan,                                                       
le nommerait-on donc
l’aventure postulée,             
de lendemains douteux ?
 
Arriverait-on à viser les nues,
juste pour recueillir
ou imager peut-être
une vision temporelle
de ce qui fut,
de ce qui était,
de ce qui nous dépasse,
de tout ce qui est abstrait,
obscur et claquemuré,
aux alentours de notre vie
figée et fade ?
 
Bien au-delà d’un bonheur immense
qui volontiers accapare nos êtres,
nous fait rêver et nous fait croire
aux clairs de lune, aux légendes
éclairant les sentiers d’un amour vierge,
tout nous paraît clairement beau,
tout nous paraît sublime.
 
Sans doute notre existence
est en détresse,
quand nous pensons à un être aimé,
quand nous désirons
simultanément le caresser sans soin,
le baiser sans pudeur,
sans relâche, sans entr’actes.
 
Inopinément, nous réalisons
nos bras nerveusement
nous serrant le corps,
nous concevons l’incohérence
de nos pensées vacillantes.
Les yeux humides et sombres,
les lèvres entre ouvertes,
nous façonnons une présence,
crayonnons une silhouette,
sentons la chaleur de nos corps
et voyons une gouache douteuse.
 
Enfin tout chavire en tourbillon,
le corps tremblotant et moite,
harmonieusement
nous nous entendons hurler. 
Les mains nerveuses,
sans allure nous explorons
l’un et l’autre en sillonnant
nos lendemains prodigieux.
 
©Nancy Turnier-Férère 



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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 06:37
Toi et les LWAS - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Mon cœur est libre,
Libre pour abriter
Tes désirs sauvages
En harmonie,
Encore plus libre
Pour accueillir tes sons
Rythmés ‘rasin’
Parés à accorder
Les gammes vibrantes
D’un amour clandestin.
Mon cœur est toujours libre,
Libre de satisfaire
Les désirs brûlants des ‘Lwas’
En alliance avec les nôtres.
Nous écoutons les notes tendres
De l’agencement
D’un chant ‘Ibo’ d’amour,
Cadeau de nos ancêtres et
Tu m’accompagnes dans mes danses.
Tu me couvres de guirlandes,
De fleurs d’oranger.
Tu traces tes ‘Vèvès Èzili’
Partout où ça te plaît.
Nos cœurs sont libres,
Libres de conquérir
Les désirs charmeurs
Qui serpentent nos corps.
Notre amour est consommé,
C’est l’accord libre,
C’est l’extase sublime,
L’enivrement accompli
Des ‘Lwas’ qui chevauchent
Juste pour nous combler
À la belle étoile.
 
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de rêves Cris d’Espoir 2012)




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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 06:37
Mon pays au loin – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
 
Je te cherche partout où mes yeux s’évadent,
Partout où la nature est belle, où elle parade.
Combien faible est mon âme inapaisée, cloîtrée,
Quand tristement je te chante des mélopées.
Je ne veux donc pas mourir avant de te dire
Encore chèrement, je t’aime, je t’aime à ravir.
          Ô mon pays au loin.
Dans mes pensées, malgré cette claire lumière
Que nous accordent tes brillantes nuits stellaires
Et tes somptueux beaux jours si souvent revenus,
Pourquoi suis-je donc comme une enfant perdue ?
Suis-je comme un oiseau sans ailes et sans air ?
Je ne fais que prier pour toi, car tu m’es cher.
          Ô mon pays au loin.
Imagine bien une femme aveugle, pour elle
Tout est beau, elle improvise un horizon réel,
Elle se précipite pour mieux jouir de ce bonheur.
Quel plaisir que de palper, d’effleurer ta chaleur.
Pour mieux respirer les fruits de ta moisson,
Elle éparpille des semences et claque son ‘ason’.
          Ô mon pays au loin.
De ta beauté nonpareille ne me reste que l’image.
Mes désirs, mes souhaits ne sont que des mirages.
Dans ce labyrinthe infini, virevoltant et abominable,
Maintes fois j’y pense, serai-je à jamais capable
Sous mes pieds nus fouler ton sol victorieusement
Et enfin embrasser ton bicolore affectueusement ?
          Ô mon pays au loin !
 
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)
 


 
 
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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 06:44
Notre race – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Nous hommes et femmes
À la peau d’ébène
Hommes et femmes
Fiers et vaillants
Hommes et femmes à la peau
De délices au chocolat
Nous réclamons
Nos droits d’être
Nous les nègres désirons
Partager paisiblement
Avec toutes les autres races
La terre abondante
La pleine lune
Le soleil brûlant
Et les étoiles filantes
Nous les nègres
Nous nous joignons en unisson
Pour défendre la liberté
Nous les vaillants
Nous les invincibles
À l’épiderme tanné
Nous les conquérants
Nous les héritiers
D’un destin noble
Debout fiers la tête haute
Mondes blanc jaune et rouge
Rappelez-vous tous que
Nous fûmes les premiers
Nous sommes bien
Les hommes et les femmes
De la terre mère
La terre ancestrale
De toute l’humanité
Cette terre bénie
L’A F R I Q U E
 
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)




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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 06:51
LE PARFAIT AMOUR - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Tandis que tu me tournes la tête,
nous faisons le tour de la terre.
Les saisons, les années,
les jours et les nuits,
nous paraissent comme
un monde nouveau qui se dévoile,
grâce à l’amour et à la gloire
qu’ils nous offrent exquisément du
PARFAIT BONHEUR.
 
Nous arrivons de gaieté de cœur
jusqu’au bout de l’univers
en suivant un cours radieux,
nous révélant des aveux éternels,
en planifiant un parfait futur
sans chagrin ni amertume,
sans faire de détours ni d’arrêts,
nous avons affirmé l’un à l’autre,
que jamais la flamme de cet amour
fidèle et immuable ne s’éclipsera.
C’est véritablement l’esquisse du
PARFAIT AMOUR.
 
©Nancy Turnier-Férère
(L’Amour Bleu 2009)




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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 06:47
TOI QUE J’AIME - Nancy Turnier-Férère
Bacchus et Ariane de Jules Dalou
 
 
 
Ce que ce vin exquis et mielleux
du jus de ta treille
m’étourdit bien la tête, et
imbibe mon corps chaleureux.
Enfin, je bois ta boisson.
Plus tu m’enivres,
plus je t’aime.
 
Avec tes mains qui jalonnent 
et parcourent mon être,
c’est bien l’amour défendu.
Plus je savoure ton vin délicieux,
plus je tangue et papillote,
plus nous faisons l’amour par terre,
plus je t’aime.
 
Dans ta hutte rêveuse,
on se fiche, on se moque
des us et des coutumes,
on s’en balance, on méprise
le qu’en dira-t-on.
Plus tu es fougueux,
plus je t’aime.
 
Buvons ton xérès doux
jusqu’à l’aube triomphant.
Versons ton tafia savoureux
abondamment ça et là.
Plus je vacille,
plus je valse à ta cadence,
plus je t’aime.
 
Plus nous créons l’amour,
plus nous transvasons à foison,
cette boisson qui nous chavire.
Plus tu me soûles,
plus j’ai le mal d’aimer,
plus je t’aime…
 
©Nancy Turnier-Férère



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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 06:48
‘Yahvé’ -  Nancy Turnier-Férère
Photo J.Dornac©
 
 
 
 
Tu définis la Paix
Et l’Amour si bien
Que les Prophètes
T’ont toujours vénéré.
Et à ce mot plein
D’espoir et de louanges,
À l’aube de mes
Croyances nouvelles,
Soudain dans la
Splendeur de mes rêves,
Tu me guides vers
Une métamorphose
Sans orée, sans
Barrière, sans péché,
Vers l’ingénuité
De pensées pures,
Vers des symboles
Vertueuses d’un avenir
Éternel, vers toi
Mon maître chéri,
‘Yahvé’.
 
Ta perfection m’envahit,
Je plane dans les astres.
Je déifie ta présence,
Tu es là avec moi,
‘Yahvé’.
 
Je t’aperçois et
Ton auréole mystérieuse
S’installe dans mon cœur,
Où déjà la béatitude et
La prière s’aménagent.
Je te voue que
Je t’escorterai
Jusqu’à la fin
Des temps.
Mon très cher
‘Yahvé’.
 
©Nancy Turnier-Férère




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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 06:43
L’ENFANT QUE J’ÉTAIS - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Je crois que je rêve,                                                        
Au présent et au
Passé simple                                 
D’un monde féerique                                         
Qui me réveille et m’avise                                           
Que présentement,
J’ai l’âge de ma mère,
Depuis qu’elle m’a quittée
Vers un monde idyllique.
 
Heureuse, je la revois
Gracieuse et radieuse
Elle m’accueille
Dans sa cour céleste,
Où tout est pailleté
De rose et de blanc.
Elle est entourée
D’amour et d’humour.
Elle m’incite à être
L’enfant que j’étais.
Bonne fête, me dit-elle.
Encadrée de joujoux
Et d’une poupée endormie.
Je tâtonne les murs de
Ma chambre,
Je joue à cache-cache
Avec le pantin
Et les petits soldats de plomb.
 
J’admire dans la glace mes nattes
Aux rubans rose pointillés de vert.
Soudain je suis redevenue
L’enfant que j’étais.
Je m’amuse à la queue leu leu
Avec les anges et ma mère
Que je vénère.
Au crépuscule de mes rêves,
Elle m’embrasse.
Et sa vue troublée d’une larme
Muette elle s’éloigne.
Son image domine toujours
Dans mes songes merveilleux.
Et après un sommeil
Fabuleux,
La clarté de l’aube et
L’étoile du jour
Me dévoilent sans tarder,
Qu’au présent,
Je suis femme.
Au passé simple,
L’enfant que je fus.
 
©Nancy Turnier-Férère     
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)



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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 06:45
NOSTALGIE - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
J’ai laissé ma belle patrie lointaine,
J’ai laissé mon triste amant en peine.
J’ai vu avec mélancolie les années s’écouler,
Que de larmes versées et d’espoirs dérobés.
 
Toi mon pays, je rêve de tes eaux limpides,
Tes légendes, ta beauté abstraite et fluide.
Ta brousse tropicale, ton folklore, tes images,
Tes jours ensorcelants et tes nuits sans nuage.
 
Toi mon amour, je pense à tes caprices rêveurs,
Tes délices, tes baisers et tes espoirs de bonheur.
Je rêve de ta peau d’ébène, de tes mains et de tes yeux.
Je te désire, te caresse, c’est ça que je veux.
 
Tout se dévoile comme de sublimes images.
Votre absence me peine, il me faut du courage.
Et à vous deux, je renouvelle que je vous adore.
De toi patrie, je me souviens même quand je dors.
 
Avec un tel amour, je prélude mon espoir.
Un beau jour naîtra le délice de vous revoir.
 
©Nancy Turnier-Férère
 



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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 06:49
Madrigal au soleil – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
                
Pétillant le jour, tu t’éclipses la nuit,
te couches au crépuscule.
Tu ressuscites à l’aube des réflexions
et des ondulantes réverbérations aveuglantes.
À l’abri de la brume grâce à ta chaleur,
tu nous laisses courtiser les reflets et
les tons des scintillements de tes nuances     
qui s’épousent en écharpe d’Iris.
Tu étourdis les tournesols de ta lumière,      
assumes l’obscurité du sommeil la nuit,  
embrases l’aurore, esquisses tes rayons
et vaporises la rosée frisquette du matin.
Laisse-nous donc ensuite te déifier,   
tout en courtisant, tout en glorifiant     
le panorama de la galaxie qui se marie     
à la clairvoyance spectaculaire des lacs.
L’immensité à ravir des océans radiants
nous laisse ainsi à t’aimer chaudement
bien avant le manifeste du soir,
et si bien avant l’arrivée de l’aube. 
Sans toi les jours n’existeraient pas,
les ténèbres envahiraient l’univers.     
Sans pour cela t’acclamer de trop près,    
nous te festoyons Majesté Soleil  
 
©Nancy Turnier-Férère




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