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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 06:39
L’éternel renouveau – Djida Cherfi
 
 
 
 
Je voudrais aller quelque part où c’est beau,
quelque part ou c’est pur, où chantent les oiseaux.
A la rosée du matin, j’irais cueillir un renouveau.
Un pissenlit qui pousse sur les collines oubliées
en hiver comme en été.
 
J’en ferais usage à ma façon
avec mon souffle profond,
je le prendrai avec fougue
et aussi avec passion.
Je le mènerais aux limites de mes doutes
pour embellir ma destination,
attiser les pas sur ma route,
faire une spectaculaire ascension.
 
Je respirerais l’air frais de la haute sublimité
En vol d’oiseau, ma course je la transformerais !
 
Si je tombais de très haut,
j’attendrai le lendemain,
pour cueillir l’éternel renouveau,  
à la rosée du matin.
 
Je ferais mon ascension,
authentique commencement !
Peu importe la hauteur,
la chute et son ampleur,
Tous les jours, là où c’est beau,
je me ferai pousser des ailes d’oiseau.
 
Je resterais là où c’est beau,
là où chantent les oiseaux.
Comme une première fois,
chaque matin, je saisirai
ma fleur des collines oubliées.
 
©Djida Cherfi
03/04/2016  


 

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 06:44
La rêveuse dans le vent – Djida Cherfi
 
 
 
Au gré de ses tourments, 
la rêveuse s’en ira dans le vent.
Ella ne regardera pas en arrière
pour ne pas perdre l’élan,
L’envol qui emporte et
qui se nourrit d’émotions.
Elle planera dans l’air du temps qui s’en va,
survolera les cimes des souffrances et des combats.
Elle deviendra nuage porteur de rêves
quand se  dissiperont ses nuages et
ses propres rêves.
Elle dépassera l’instant,
laissera venir les événements,
elle capitulera aux épreuves
l’envie de faire ses preuves.
 
©Djida Cherfi
31/03/16  


 

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 06:43
Petite Sirry - Djida Cherfi
 
 
 
 
Petite Sirry se promène en Algérie.
Elle était belle comme toutes les femmes
Mais elle a dû prendre les armes.
Elle a voulu se battre pour des principes
Se croyant forte face aux péripéties.
C’était une créature élégante
Prise dans une guerre sanglante.
Elle a donné le sein à des enfants
Qui ont aspiré son sang.
Elle a donné sa confiance à des hommes
Qui l’ont frappée jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
Elle s’est sentie concise et elle est partie.
Petite Sirry a fuit son pays.
Aujourd’hui elle erre chez les berbères
Complètement dépaysée de sa terre.
Dans la poussière elle traine un intégral,
Devenu beaucoup trop grand pour elle.
Sous le regard de la femme allongée*,
Elle espère pouvoir se loger.
Elle est sans abri entre les murs de « La blanche »*,
Qu’elle regarde flirter avec la même malchance.
La dernière l’accueil les bras ouvert.
En attendant que le  mauvais œil,
 Vienne frapper son propre univers.
 
©Djida Cherfi
16/06/15. 
 
La femme allongée : montagne de Gouraya qui domine le département de Bejaia au nord de l’Algérie (la petite Kabylie). Le Gouraya a la forme d’une femme allongée.
« La blanche » : Alger. (Symbole de l’Algérie)
 



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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 06:36
L’enfant - Djida Cherfi
 
 
 
Il y a un monstre sous mon lit,
Je voudrais que tu viennes voir.
Je te le dis par écrit
Parce que je garde l’espoir.
Je garde foi qu’un jour,
Tu puisses recevoir cette lettre,
Qui te dit que j’ai  besoin de ton amour,
Qui que, dans l’univers, tu puisses être.
Je la mettrai dans une bouteille
Que je lancerai vers le ciel.
Il est aussi bleu que l’océan alors,
Il la guidera vers toi sûrement…
Je n’ai besoin que de toi,
Je suis ta petite part perdue !
Je t’attends, rejoins-moi !
Je n’en serai que très ému…
On dit qu’il existe des miracles,
Quand on y pense  fort, fort.
Je voudrais que tu sois mon miracle,
Car malgré tout je t’adore.
Je suis un enfant de la nuit,
Je pleure une fois dans mon lit.
Je suis ton enfant dans la nuit,
Je pense à toi au fond mon lit.
Mais Il y a un monstre sous ce lit,
Et personne ne vient voir !
Ça me paralyse me pétrifie,
Et, à part toi. Qui voudra me croire ? 
 
©Djida Cherfi
01/12/2015.
 
 
 


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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 08:25
Perspective et métamorphose - Djida Cherfi
 
 
 
 
 
Mes yeux planent au dessus d’un désert immense,
Mon esprit contemple un sable éclatant de brillance.
Comme un soleil, je domine trois femmes habillée en rose
Qui pressent le pas pour fuir quelque chose.
Voici, donc, ce qu’une nuit curieuse me propose;
En me plongeant dans un sommeil en surdose.
 
Je me sens légère, spectatrice d’un étrange univers.
Pas de terreur pas de peur, juste cet eternel voile de mystère…
 
Les trois silhouettes en bois-de-rose,
Courent l’une derrière l’autre sans faire de pose.
 
La troisième, en  comptant à rebours,
Disparait dans une tornade de sable sans secours…
 
Plus que deux silhouettes dans le désert immense
Elles s’apprêtent à traverser un cours d’eau ruisselant.  
 
La deuxième silhouette, en comptant a rebours,
Disparait dans un tourbillon d’eau sans secours!
 
Plus qu’une seule silhouette en bois-de-rose.
Mes yeux et mon esprit se donnent un corps et…
Se matérialise ma métamorphose!
 
Comme un éclat de lumière,
Une âme  écrouée qui se libère!
Je me propulse à terre.
 
La première silhouette en comptant à rebours,
Devant moi, un appel au secours !
Contre sa poitrine un nourrisson,
Un ange que dans les bras de mon esprit elle dépose!
Voici donc ce que cette nuit me propose.
 
« Prends l’enfant et, va-t-en ! Presse le pas, ne te retourne pas ! »
 
Mon esprit, mon nouveau corps serrant l’enfant,
Se met à se déplacer poussé par un instinct ardent.
 
Je suis la lumière  au bout du tunnel,
J’ai perçu un appel au secours.
 
Derrière moi, la fin d’un rebours,
Enseveli dans  les profondeurs du désert
Il se laisse disparaitre par amour,
Et me gratifie d’un esprit aux idées claires.  
 
Portant l’enfant devenu ses entrailles,
Mon esprit dans sa chair 
Arrive devant un grand portail ;
S’ouvrant sur  un nouvel univers.
 
L’édifice d’une nouvelle vie se dévoile en largeur
Pour offrir à mon esprit, mon corps et mes entrailles!
La perspective de nombres de choix en  longueur.
 
 
Mes entrailles en moi, toutes mes entrailles,
J’y pénétrerai et, surtout, j’y resterai !
 
Voilà ce que cette nuit là m’a proposé…
 
Derrière moi la force dans la faiblesse!
Désormais c’est la force dans la délicatesse…
Édifice de savoir,
Je muris de force et de pouvoir.
 
Mon enfant contre ma métamorphose,
Je trace mon chemin
Je prends ce que le monde me propose
En perspective, je choisi mon destin.
 
©Djida Cherfi
15/03/16.  



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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 07:32
Ode sur mon chemin – Djida Cherfi
 
 
 
 
Au milieu de métaphores
Sur le chemin des mots,
Entre des vers et des strophes,
J’ai rencontré une Ode.
 
Elle était belle dans son fond
Elle m’a parlé d’un Ange
Elle à touché mon cœur
Pris dans son tourbillon.
 
Nous avons parlé d’elle
Nous avons parlé d’ode
Nous avons parlé de moi
Et puis, reparlé d’ode.
 
Je me suis sentie proche
Malgré la distance
Elle a su m’attirer vers elle
Avec grande élégance!
 
Elle m’a montré la poésie
Comme je ne la connaissais pas
Ode s’est simplement présentée à moi.
 
Subjuguée par son monde,
J’en ai oublié le mien
Mais elle a su me le rendre
Pour que je m’y sente bien!
 
Elle a su me parler en caressant mon âme
Elle a su me parler comme une femme parle à une femme.
 
Moi qui n’ai jamais apprécié trop de féminité
Son Ange m’a rappelé notre belle sensibilité.
 
J’ai rencontré une Ode sur le chemin des mots…
Elle a défait les liens de mon esprit captif
Afin que mon ode soit la peinture  de mes sentiments 
Non le cadre des sons et des saisissements furtifs.
 
C’est mon monde, il m’appartient
J’en explorerai le moindre petit recoin !
Et sur mon tapis de codes
Je composerai mon cœur
Sans jamais oublier
La très délicate Ode !
 
©Djida Cherfi
12/02/16


 
 
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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 09:07
Si le monde était poète ! – Djida Cherfi
Source de l'image inconnue…
 
 
 
Ah si tout le monde était poète !
Les discussions seraient plus belles.
La terre entière serait en fête.
Les amis resteraient fidèles.
 
Si le monde écrivait des poèmes,
Il serait tellement plus plaisant !
Il ne dirait rien d’autre que « je t’aime ».
En ami plus qu’en amant.
 
Si le monde était poète,
Les barbares seraient moins bêtes!
Occupés à faire des rimes,
Ils penseraient moins au crime…
 
La tendresse et la chaleur humaine,
Grandiraient dans le cœur.    
Qui serait une vaste demeure,
Sans place pour la haine.
 
©Djida Cherfi
04/05/15


 
 
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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 07:41
Silence... – Djida Cherfi
 
 
 
 
« Tu vois la vérité et tu voudrais la faire éclater ? …Tu ferais mieux de la fermer sous peine d’être lynchée !! Retiens-toi comme moi je le fais, ou deviens hypocrite comme tous ceux dont tu es entourée… »
« Et si je me coupais la langue… ? »
 
Dans mes pensés les plus obscures,
J’ai pris la plus sombre des décisions.
Comme une sorte de longue cure
J’ai décidé de faire  abstraction.
J’en suis arrivée à un point où, ça n’a pas été trop dur
Que de prendre une partie de moi et d’en faire « l’ablation ».
J’ai choisi de me séparer, par résignation et à mes dépens,
De ce  « cancer » très actif qui s’excite et qui répond. 
Il est devenu pour moi urgent,
De remettre dans mon coffre au trésor
Cette « chose » qui n’est que d’argent,
Et d’en extraire ce qui est d’or.
J’ai décidé dans mes pensés les plus tristes,
De me retenir… m’abstenir là où, d’ordinaire, je résiste !
 
©Djida Cherfi
15/12/2015.



 
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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 07:37
Un atome dans l’univers – Djida Cherfi
 
 
 
 
Une petite goutte au fond d’un verre,      
Fragile de transparence et de matière.
Substance vaporeuse au gout amer,
Prête à s’envoler dans les airs.
Petite goutte dans un grand verre,
C’est mon âme dans le mystère.
Goutte qui s’efface dans le vent,
Légèreté inquiétante de coton.
Se résigne Mon moi profond,
Et s’en va par déception.
Petite goutte s’envole ou s’enterre
Dans l’oubli de l’atmosphère.
Elle peut s’alourdir,
Elle peut se laisser mourir.
Devenir rouge de colère,
Et faire naitre un cœur de pierre.
Cet atome dans l’univers 
Qui ne veut plus toucher terre.
Parce que là on le bouscule
Comme un enfant dans la foule.
Petite poussière s’éloigne du monde,
Rouge goutte n’est plus elle-même.
Elle s’enfonce dans une vérité profonde,
Ou les idées ne sont plus les mêmes.
Je ne veux plus toucher terre,
Je suis un atome dans l’univers.
 
©Djida Cherfi
06/12/2015



 
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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 07:47
Le Vent – Djida Cherfi
 
 
 
J’ai senti passer le vent,
Et je suis inquiète, bizarrement !
Je crois qu’il a emporté le temps,
Avec tous mes rêves d’enfant !
J’ai bien cru qu’il m’arracherait les cheveux,
Mais il s’est contenté de mes espoirs fougueux !
Il a manqué de décoller ma peau,
Avec sa violence de voleur !
Il a pris tout ce qui, en moi, était beau
En perforant mon visage, le dénuant de sa douceur !
Il a emporté mon temps perdu,
Sans m’en laisser le moindre petit bout !
En échange, il m’a laissé des souvenirs,
Pour me rappeler qu’il ne va pas revenir !
En pensant à ses souvenirs,
Je ne peux m’empêcher de sourire !
Sourire qui vient sans qu’on l’appelle,
Comme si le destin se moquait de nous !
Sourire qui s’invite tout seul,
Quand la solitude est au rendez-vous !
Ô, J’ai vu passer le vent…
En emportant la joie et la chaleur !
Il m’a laissé des tourments,
Qui me plongent dans l’amertume et la froideur !
Oui, j’ai vu fuir le vent…
Et je n’ai  pas su l’arrêter !
Il est passé si abruptement,
Qu’il ne me reste plus que le passé !
 
©Djida Cherfi
21/11/2015.  



 
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