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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 06:44
La Boule à neige – Djida Cherfi
 
 
 
 
Mélanger de l’eau et des perles de neige
d’un geste du poignet qui vous fait voyager.
Une chaumière au milieu d’un bois,
des sapins enveloppés d’un blanc velours.
Un feu de cheminée à travers une fenêtre,
l’enfant en moi commence à renaître.
Mes yeux s’illuminent dans une boule de verre,
de la fumée s’envole dans mon ciel imaginaire et,
je fais d’un petit espace tout un univers.
Je quitte l’immensité du globe,
dans une boule à neige,
Je me construis un monde !
 
©Djida Cherfi
19/06/2016
 
 
 


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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 06:31
Larmes en deuil ! – Djida Cherfi
Boualem Cherfi, disparu tragiquement le lundi 20 mars 2017
 
 
 
 
 
Pourquoi je n'arrive plus à pleurer ?
Quelques jours seulement se sont écoulés et,
les larmes semblent refuser de couler.
Mon cœur serait-il desséché
par la peine inconsolée ?
Quelques jours seulement sont passés,
je cherche ton visage voilé
par le souvenir qui risque de s'effacer.
Dans ma tête, un dernier sourire tatoué,
une image que, jamais, je ne voudrais oublier
malgré le temps et ses souvenirs embrouillés.
Quelques jours… C'est mon cœur qui ne cesse de pleurer.
Les yeux sont complètement vidés !
Quelques jours seulement et, je commence à me demander
si le temps peut réellement soigner
cette blessure que ton absence nous a laissée.
Tragédie qui ne fait plus pleurer parce qu'en silence, le cœur a décidé de souffrir,
prenant l'air résigné à travers des yeux qui ne peuvent plus pleurer !!
Même les larmes sont endeuillées...
 
©Djida Cherfi
27/03/2017
 


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16 mars 2017 4 16 /03 /mars /2017 07:40
Mon plus beau printemps – Djida Cherfi
 
 
 
 
 
J’ai ouvert il y a un temps,
Le livre de mon plus beau printemps.
Tu te tenais devant moi,
J’ai sauté dans tes bras.
Tu m’as chuchoté à l’oreille,
Que j’étais ton hirondelle.
J’ai ouvert il y a un temps,
Le livre de mon plus beau printemps.
Tu avais fait de tes mains,
La tenue du lendemain.
J’ai porté fièrement,
Ce que tu as cousu amoureusement.
J’ai fermé il y a longtemps,
Le livre de mon plus beau printemps.
J’ai grandi en portant l’innocence,
Ce que j’ai hérité de mon enfance.
L’amour que j’offrirai a mes parents,
Toujours et abondamment.
 
©Djida Cherfi




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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 07:42
Aux femmes bafouées qui voudraient crier – Djida Cherfi
 
 
 
Passionnée de volupté,
Gourmandises chocolatées.
Délicieuse à souhait,
Mielleuse et amoureuse.
Charmée attirée,
Portée, entrainée par…
Le sucré chocolaté !
Dépendante, intoxiquée,
Puis le cœur arraché.
Violentée, malmenée,
Doucereuse brutalement poivrée.
Révoltée enragée,
Un seul cri suffirait
Pour qu’elle soit libérée.
Elève la voix fabuleuse
Furieuse mais délicieuse.
Sucrée chocolatée
Redeviens ce que tu étais !
 
©Djida Cherfi
11/03/2015

 
 

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 07:43
Un poème pour ma grand-mère – Djida Cherfi
 
 
 
 
Toi qui étais orpheline,
Qui a grandi sans parents,
Toi qui étais orpheline,
Tu as vu mourir tes enfants.
Tu as laissé en ce monde un vide immense.
Toi qui as toujours porté sur ton dos,
Des soucis, des malheurs et des fardeaux.
Toi qui as toujours obéi,
Tu n’as jamais eu d’ennemis.
Tu as laissé dans mon cœur un vide immense.
Toi qui as toujours offert
Les bras et le cœur ouverts.
Toi qui n’as jamais cessé de rire,
Tes histoires et tes blagues sont nos meilleurs souvenirs.
Tu as laissé un monde froid et vide de sens.
Toi qui as vécu sans parents,
Tu avais la bravoure d’un roi.
Tu nous as quittés si brusquement,
Nous sommes orphelins de toi !
 
©Djida Cherfi



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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 07:41
Principes fragiles – Djida Cherfi
 
 
 
 
Parfois je me demande pourquoi quand tout va bien,
Tous les bons vieux principes prennent des vacances.
Alors que quand les choses vont de travers,
On cherche la foi et on espère pénitence.
On s’invente des bonnes volontés et des actions,
On fait des efforts ; on s’improvise « bon ».
On se surpasse ; on devient... prophète !
On se permet des conseils sur la vie, de quoi elle est faite.
On devient les meilleures personnes que dieu ait créées.
Mais voilà, le diable ressurgit aussitôt que le mal disparaît.
On oublie trop vite qu’on peut succomber,
Parce que dans la vie, il y a des choses difficiles à réaliser.
Des choses simples, évidentes et spontanées
Des valeurs qui n’auraient pas de délais.
De simples expériences, qui peuvent parfois marquer,
Dont on devrait parler pour se rappeler et se libérer.
Se libérer pour une plus grande sagesse d’esprit,
Qui parlerait mieux de ce qu’est vraiment la vie.
 
©Djida Cherfi
 
 
 
 
 
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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 07:48
Mère et fils – Djida Cherfi
La mère et l’enfant – Gustav Klimt
 
 
 
 
Quand tu es entré dans ma vie,
je n'ai pas pensé faire demi-tour.
Un tourbillon nous avait pris,
j'en ignorais les détours.
Je ne sais comment ça s'est fait
ni comment ça s'est transformé,
quand un jour tu apparais
telle une lumière chaude et dorée,
un ange tombé du ciel qui m'éblouit
qui m'émerveille !
 
Moi qui croyais en avoir fini
avec mon cœur déjà épris,
je ne savais pas que l'amour pouvait
émettre un florilège de cris !
Comme le cri de ta naissance
ton arrivée dans mon monde,
mon espérance, ma chance,
"A" de mes passions profondes...
 
©Djida Cherfi
 
 
 

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 07:45
Mon rêve, mon utopie – Djida Cherfi
 
 
 
 
J'ai jeté l'ancre il y a longtemps,
pour aimer sans condition.
Mon lieu de prédilection,
une terre déserte d'ambition.
J'y ai créé et bâti des rêves avec talent.
J'y ai logé des gens,
des femmes et des hommes différents.
J'ai fait place à la joie de vivre avec les éclats de rire de l'innocence.
J'y ai abrité la différence, l'amour et la nonchalance.
De cette terre j'étais devenue la reine,
pour un temps, unique souveraine.
Temps ou bonheur rimait avec soleil et,
ou je croyais mon utopie éternelle, sans aucun danger potentiel.
L'esprit tranquille là-bas,
je laissais passer le temps et le monde devant moi...
J'ai donné vie à des enfants,
certains sont morts d'autres vivants.
Ils ont grandi dans l'innocence et la prudence,
ils ont basculé dans le le monde de Blake et son expérience !
J'ai essayé de donner la vie à la vie,
ça reste mon rêve, mon utopie.
 
©Djida Cherfi
06/04/2016.
 
 
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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 07:44
La plaie – Djida Cherfi
Détail de « La Madonne » d’Edvard Munch
 
 
 
Je suis une plaie et,
c'est comme ça qu'il faut m'aimer.
Pas une blessure a panser, juste une plaie
qu'il faut apprendre à apprécier.
Je suis rebelle, je suis sauvage,
agitée, je fais des ravages.
J'éclate de rire quand ça ne va pas,
je pète un câble avec joie.
Les gens m'aiment et aiment m'aimer,
mais ce qu'ils préfèrent, c'est me détester.
Je suis une plaie, je vais vite et loin.
Tu t'attaches contre ton gré et,
tu perds toute notion de ton destin.
Je suis une fissure, une faille
un tremblement dans les entrailles
Prévisible et généreuse,
mais imprévisible et mystérieuse.
Je suis une marque sur une peau frêle,
Identité pour l'outragé, complexe pour une belle !
Je suis une plaie dans un corps étroit,
c'est mon âme qui a mal en moi.
Mon moi s'échappe,
gouttelettes amères par les globes oculaires,
une plaie qui s'envole dans les airs
avec des rêves et des chimères.
Je suis une plaie, je ne veux plus de moi,
il gonfle dans ce corps étroit.
Il déborde par les globes oculaires
et éclate dans mon ciel en éclair.
Je suis une plaie,
c'est comme ça qu'il faut m'aimer.
Être capable de me suivre,
c'est tout simplement vouloir vivre !
 
©Djida Cherfi
06/12/2016.



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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 07:39
La vie après l’amour – Djida Cherfi
 
 
 
 
Comment lui dire ?
Comment lui dire que sa tendresse me manque ?
Que ses regards d’homme épris d’amour me manquent ?
Comment lui expliquer que malgré le temps qui passe,
mes sens restent liés à ses gestes ?
Je voudrais sentir autour de moi la chaleur de ses bras,
le souffle de ses tendres mots sur mon cou délicat
Je voudrais le surprendre et le voir me surprendre à son tour
comme à un début d’histoire d’amour.
Je voudrais qu’il sache que malgré le temps qui passe,
malgré l’âge et ses traces,
mon amour et mon besoin d’amour ne vieillissent pas !
Je lui promets toute ma tendresse car
mon âme n’a jamais cessé d’être sienne.
En dépit du fait que beaucoup de larmes ont coulé,
en dépit du fait que le cœur a trop longtemps saigné,
ça reste une source dans le creux d’une montagne
qui nourrit les pâturages étendus sur les plaines.
Les pleurs n’ont pas laissé place à la haine
Les pleurs ont accru l’affection même dans la peine
L’attachement reste intact, et c’est ce qui scelle l’amour
A jamais dans mon cœur.
 
©Djida Cherfi
un jour en 2016

 
 
 
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