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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 04:50
 
 
 
 
Connais-tu ta douleur ?
celle qui t’attrape en douceur,
pour mieux compresser ton cœur.
 
Connais-tu ton mal ?
Il se fait miel,
pour te coller à la peau et,
aspirer ta chair frêle. 
 
Connais-tu ce sentiment,
qui te pourrit d’illusions ?
Sais-tu ce qui en résulte ?
des désillusions et de tumultes !
 
Connais-tu ta douleur ?
 
Ta douleur s’accroche aux entrailles,
capture l’esprit et ternit l’âme.
 
Connais-tu seulement ta douleur ?
sa force et son ampleur,
celle que tu imposes en douceur
parce que c’est toi qui a peur !
 
La sais-tu cette douleur? Sais-tu où elle demeure ?
 
C’est en l’autre qu’elle demeure…
Une âme aux limites de l’amour,
là où meurent les beaux jours.
Ce chemin fleuri,
qui se parsème d’ennuis quand
les palpitations du cœur
cherchent les beaux jours
pour atténuer ta douleur
 
Ta douleur s’accroche au cœur
quand il attend ses limites.
Elle s’accroche au cœur
quand ses battements vont trop vite !
 
©Cherfi Djida
10/04/18. 
 
 
 
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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 04:04
Photo J.Dornac©

 

 

 
 
Au saut du lit, la rivière
vient imposer ses songes.
Elle envahit ses terres
des cauchemars qui la rongent
Les champs et les plaines
se prosternent devant elle.
Les pâturages la craignent,
cette furie qui se déchaine.
   Tel un torrent, l’eau qui dort au réveil,
   le monde observera, un jour, ta colère plus que ta peine. 
 
©Djida Cherfi,
26/03/2018.  
 
 
 
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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 05:33

Mon cher frère,
Qu’on pardonne à la poète de te dire ce que n’importe qui dirait à un être cher dans le même cas. Je ne t’oublierai jamais ! Jamais tu ne cesseras de vivre dans mon cœur. Je te garde ta place bien au chaud dans la couverture de mon amour. Sache que, pour moi, tu n’es tout simplement pas mort ! Tant que je continuerai à vivre et à respirer l’air que tu as respiré, tu vivras car un être comme toi, on ne l’oublie pas. Sois sûr que tu ne m’as laissé aucun mauvais souvenir et, nos chamailleries d’enfants sont un véritable plaisir ! Il y a une seule chose que je regrette. Je regrette que la seule fois où je t’ai serré  fort contre moi soit celle où ton corps était vide de toi ! Mon frère, quoi qu’on dise quoi qu’on fasse, moi je te garde ta place.  Si je n’ai pas le pouvoir de te ressusciter, j’ai celui de le faire à travers mes pensées. Je te garderai toujours ta place en stimulant le passé. Comme  dans un tableau inestimable, je travaillerai ta présence tous les jours sur les toiles des souvenirs  à l’encre de mon amour impérissable.  

Je dessinerai ton visage sur les jolies toiles du passé.
J’y reproduirai tes mimiques et tous tes traits.
Je te réveillerai au pinceau du souvenir
pour que tu continues à vivre a nos côtés.
Je repeindrai ta silhouette en mouvements trompe-l’œil
pour l’illusion que nos bras s’ouvrent et t’accueillent.
A l’encre indélébile de notre amour,
je dessinerai ton sourire et,
j’en accentuerai les contours.
j’effacerai les imperfections qui dépassent
pour faire s’éterniser ta place.
Sur les toiles du passé,
je dessinerai le présent
un quotidien composé de paillettes, de pastelle et d’aquarelle
de ton sourire, de tes regards et de tes rêves.
Le relief d’un dessin que je retravaillerai tous les jours
sur l’éternelle toile qui gardera ton image pour toujours avec
        le petit mouvement trompe-l’œil de ton retour !
   

©Djida Cherfi
11/03/2018.  
 
 
 
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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 05:25
Photo Djida Cherfi©

 

 

Tu peux dire que je suis barrée,
je ne vais pas changer.
Tu diras que je suis tarée,
c’est parce que tu n’arrives pas à m’assumer.
Toi, le conformiste de la médiocrité,
ne me demande pas d’être ce que je « devrais »
Je suis peut-être à côté de mes pompes,
mais, je sais exactement pourquoi je me trompe.
C’est à cause de regards comme le tien,
qui viennent d’un ongle imposant sa définition du bien.
Pour moi ce n’est absolument rien,
J’ai mes opinions et je m’y tiens,
J’ai ma propre définition de ce qui n’est pas pour les chiens.
Mon tempérament est tout simplement humain !
 
©Djida Cherfi
28/02/2018.
 
 
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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 15:29

 

 

Parle-moi de tes rêves
tu réveilleras les miens.
Donne-moi tes idées
titille mon instinct.
Dis-moi ces souhaits
qui ont hanté le passé.
Rappelle mon instinct,
donne moi tes idées.
 
Ainsi je vais te suive,
je marcherai sur tes pas
et je vais même survivre,
tu ne me perdras pas !
 
Rappelle-toi,
au clair de l’enfance,
au rythme de l’imprudence,
des rires au silence,
le sang n’a pas connu d’absence.
Au clair de l’enfance,
beaucoup de clairvoyance,
la main dans la main,
avenir commun.
 
Prête-moi tes souvenirs
que je revois nos sourires,
a travers tes yeux
ou nous serons toujours deux.
Prête-moi tes rêves,
mon sang, mon frère,
aujourd’hui et demain
qu’ils s’élèvent en prières.
Titille mon instinct,
prête moi tes rêves pour inspirer les miens
comme au clair de l’enfance
Où… la main dans la main.
 
©Djida Cherfi
13/02/2018  
 

 
 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 07:44
« J’ai rencontré une âme »

 


J’ai rencontré une âme,
elle était si belle et
je suis tombé sous son charme.
Des cimes de son monde,
elle a su me comprendre,
elle a su me voir et,
en moi elle a su croire
Si loin mais si proche,
le cœur qui se perd et qui s’accroche
Je n’avais pas ce droit,
mais le cœur ne connaît pas de loi.
J’ai voulu prendre sa main
elle a dit « je ne suis qu’une âme ! »
J’ai voulu la serrer contre moi,
elle a dit  « tu ne peux pas ! »
J’ai voulu la capturer,
la mettre dans ma chair à jamais.
Avec tendresse, elle a dit « regarde bien, je ne suis qu’une âme ! »
Ébloui par sa présence, ébloui par son aisance,
j'ai voulu la surprendre et m’agripper
Elle a souri et elle a répété …
Malgré ça je ne cesse de la vouloir
sans savoir si mes sentiments sont fondés
       « Vois-tu belle et mystérieuse âme,
       J’ai le cœur en flamme et,
       Je n’ai que faire de ce que tu peux bien être ! »
       « Oh, mais je ne suis qu’une âme.
       Tu ne m’aimes pas d’amour tu me voues de l’admiration ».
       « Belle âme  je me fiche bien de comment je t’aime.
       Ce que je sais, c’est que je t’aime et non tu n’es pas qu’une âme ! »

L’âme s’envola subtilement emportant avec elle la confusion des sentiments.
 
©Djida Cherfi
30/01/2017  
 
 
 
 

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 07:42
Quand le temps fait son boulot

 
Aime si cela te chante, mais prends bien garde à ne pas perdre de vue qui tu es. A trop aimer, à trop vouloir donner, on s’oublie soi-même et, alors, on manque de simplement s’aimer. L’estime de soi t’évitera de solliciter les faveurs du temps qui remplit bien sa mission mais, au prix douloureux de l’attente avec le fardeau des sentiments.
 
 
 
Quand le temps fait son boulot,
tout reprend sa place.
Il fait son travail pour que
justice du cœur se fasse.
Ça ne fait plus ni froid ni chaud,
c’est le juste retour des choses
après la tempête et le chaos.
Quand le temps vieillit les blessures,
il atténue la douleur de l’âme.
Le souvenir moisit et
la passion se calme.
Ça ne fait plus ni chaud ni froid,
c’est le temps qui fait le choix.
Le sentiment de solitude
te pousse vers l’habitude.
Ton cœur se fait rebelle et,
toi tu n’attends plus de nouvelles.
Quand le temps a rempli sa mission,
tu te libères de tes pires sentiments.
Ça ne fait plus ni chaud ni froid,
tu te renforces et tu gardes la meilleure des leçons.
 
©Djida Cherfi,  
13/01/2018.
 
 
 
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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 07:42
Nouredine Bouzidiart

 

 

 

Zina, symbole de la beauté !
 
Tu es la beauté de l’amour
de la figure maternelle,
tu es la douceur de mes jours
mon bonheur éternel.
Tu es celle qui a comblé le vide dans mon cœur,
tu as élevé mon esprit et mon corps.
Plus que tout, tu es la beauté,
la beauté du bonheur de mes jeunes années
Ton image sera à jamais encrée,
dans mon être que tu as su aimer.
Zina, je dessine ton nom dans un poème
plus qu’une promesse plus qu’un « je t’aime»
l’incarnation du bonheur sur mon chemin,
Beauté de mon passé orphelin !
 
©Djida Cherfi
27/06/16.  
 
 
 
 
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 07:28
L'Amitié

 

Je dédie ce poème à une amie pas comme les autres. C’est un personnage unique, adorable et formidable. Pour toi, Naima !
 

Tu es formidable,
même quand tu dis que je t’embête.
Tu es adorable,
dans tes expressions les plus bêtes.
Tu es la grandeur dans l’ordinaire,
la bonté du cœur et sa lumière !
 
Tu es unique en ton genre,
dans tes idées et tous tes efforts.
Une petite lumière qui étincelle,
la beauté du cœur qui ensorcèle !
 
Tu t’étonnes de tout, insolite ou banal,
tu donnes son importance au moindre petit détail.
Tu te saisis de tout  avec ou sans faille,
tu donnes de la valeur au moindre petit détail.
Une naïveté sans pareille,
l’intelligence du cœur dans son plus simple appareil !
 
Tu es formidable !
Formidable et adorable
dans tes expressions les plus bêtes
qui font que, moi, je t’embête.
Tu es formidable !
 
Continue d’être ce que tu es et,
moi, je serai toujours là pour t’embêter.
C’est aussi ça l’amitié !
 
©Djida Cherfi
21/11/2015.
 

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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 07:54
Fleur d'Azur

 

 

 
Là-haut dans l’azur,
là-haut dans l’infini.
Je contemple les horizons,
Les coins perdus de l’oubli.
L’azur m’élève pour mieux voir
les jardins de la différence,
qui cultivent l’identité avec la reconnaissance.
Des jardins qui mélangent en abondance
tout ce qui ne peut franchir les limites de la tolérance.
C’est là que je te vois de là-haut,
tu te fais ton coin qui grandi qui s’étend,
Il est gay il est beau,
il s’épanouit dans les murmures du vent.  
Tu es le parfum des roses,
tu es le parfum du jasmin
Tu puises ton énergie dans le regard de l’azur,
et c’est de là que je te bénis
c’est de là et que je te rassure.
C’est dans le bleu de mes espérances,
dans cette étendue saphir,
que je dessine les fortunes
des contraires qui cohabitent et qui s’attirent.  
Le regard de l’infini n’a pas de limites,
le regard de l’azur est éternel.
Il se pose sur toi et tu étincelles,  
une partie de lui unique et sans pareil.
Oui, tu es l’azur
dans sa grandeur et son allure
tu domines les horizons
l’infini qui de sont éclat
azure l’espace et le temps…
 
©Djida Cherfi
27/11/2017.
 

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