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©Djida Cherfi
20/06/2020
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Je t'offre mon corps
Offre moi la mort
Envole mon âme
Sans tragédie sans drame
Je t'offre mon enveloppe corporelle
Offre moi le repos éternel
Efface ma vie
Ou alors je te la dédie
Je ne te demande pas de me tuer
Mais meurs moi s'il te plait
Arrête mon cœur
Il devient lourd
Offre lui la douleur
Douce ton amour
Meure moi a jamais
Fais de moi un souvenir figé
©Djida Cherfi
14/07/2020
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Tout en métamorphose
La tête qui explose
La souffrance à petites doses
Et le choix qui s'impose
À trop vouloir satisfaire
Le cœur de Lucifer
C'est son monde qui se perd
La fin de son univers
Flamboyante enveloppe
Tout en métamorphose
Elle prend le dessus la rêveuse
La fébrile nauséeuse
L'estomac noué
La gorge enrouée
La captive du monde stérile
Renonce et se met en péril
Elle avance d'un seul pas
Elle ne reculera pas
La patience paiera
La rivière de larme s'assèchera
Elle sera à son apogée
Et la fleur qui a fané
Prendra la lumière qui lui a manquée
©Djida Cherfi
14/07/2020
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J'ai partagé un baiser avec un temps du passé,
Il m'a été envoyé avec un ange à son chevet,
Ce passé vécu et un peu rêvé,
Semble être de retour comme ressuscité,
Moi qui me croyais malade,
Et qui vomissais,
Au rythme de mes ballades,
Et tout ce que j'ai raté,
Je pensais que l'avenir n'était plus qu'accessoire,
Qu'il ferait de mon passé la voie du désespoir,
Je vois l'avant après
Quand j'ai fini mes traversées,
Aurais-je été aveugle ou juste désintéressé ?
Je vois l'avant après
Quand j'ai fini d'exister
L'avant m'arrive après
Je le revis en replay
Avec un goût de nostalgie et le regret avancé,
L'avant qui vient après
Me fait réaliser que,
Ce que j'ai raté
Je peux le rectifier.
©Djida Cherfi
19/06/2020
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Ma douce toi qui me manque tant
Tu es là à chaque instant,
Tu fais partie de mes gestes,
Comme une habitude qui reste,
Tu ne me quittes jamais,
Il reste de toi comme un parfum discret,
Quoi que je fasse on te reconnait,
En dépit des masques et des carapaces,
Dans mes yeux on devine ton secret,
Ton départ abrupt m'a fait réaliser,
Que l'aventure était trop courte,
Et que tu me soulageais,
Ma douce tu étais le régulateur de ma fragilité,
Mon coté sensible mais le plus sensé,
Bien que tu m'aie tout donné,
J'ai par moment pensé que tu me dominais,
Il m'a fallu longtemps pour saisir l'idée,
Que tu es une perle une rareté,
Il m'a fallu longtemps pour accepter,
Que comme le destrier qui m'inspire
Il faut savoir te dompter
Moi qui cherche à atténuer le poids de mes pensées
J'ai refusé de m'appuyer sur ta légèreté
Je t'ai prise pour un jardin beaucoup trop exposé,
Alors que tu m'aidais à le survoler,
J'aurais du m'accrocher a tes plumes colorées,
Et prendre mon envol comme tu me l'enseignais.
©Djida Cherfi
07/06/2020
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Un soir en 2016, j'ai fait un de ces rêves où l’on sent que l'avenir s'annonce difficile. J'ai vu un mort dans un cercueil. Le mort en avait l'aspect, mais il avait l'air en souffrance. En m'approchant de lui, j'ai vu qu'il restait un souffle de vie en lui ; un souffle qu'il utilisait pour essayer de passer un message important, même vital ! Tout au long du rêve, le " presque défunt " gémissait dans l'espoir qu'on l'entende et surtout qu'on écoute ce qu'il avait à dire.
On dit que le plus important dans l'interprétation des rêves ce sont les détails et, le détail qui fait toute la différence et qui me conforte dans l'idée que ce rêve prédisait les événements que traverse notre pays, est qu'en plus du linceul, le corps du " faux mort " était recouvert par de grosses couvertures aux couleurs du drapeau algérien.
Dans ce poème qui fait partie de ma collection intitulée Marabout, je décris ce que j'ai vu ce soir-là en essayant de décrire la scène exactement comme je l'ai vécue…
Le mort qui parle
Dans un cercueil, un jeune garçon mort sans l’être vraiment.
Empilées sur lui des couvertures aux couleurs
Pur, feuillage et sang.
Mais dans cette étrange et triste atmosphère,
On recouvre le suaire,
Dissimulé dans le mystère !
Jeune homme l’air d’un sage comme un oiseau dans une cage,
Couleur pure, feuillage et sang,
Autour de lui, le néant !
Mort sans l’être vraiment, on lui met des couvertures,
Camouflage ou protection ?
Difficile de faire la distinction !
Les yeux scellés, le visage pâle
Mais la bouche ouverte le mort parle !
Linceul caché, on le recouvre …
Camoufler ou protéger, je ne saurai me prononcer !
Une seule âme ose se pencher
Pour tendre l’oreille et écouter.
L’âme encore en vie encourage l’âme partie.
Partie sans être partie
qui se bat et gémit.
Un message doit passer,
Message d'une âme en souffrance et désespérée !
Partie sans être partie…
Dans la bouche du coton,
L’intérieur du corps se vidant,
Le jeune garçon, mort sans l’être vraiment,
N’arrive qu’à pousser des hurlements sourds mais évidents.
La terreur soudain me prend
Je suis la seule mais je comprends.
Il ne faut pas enterrer ce garçon !
Il est mort mais, sans l’être vraiment…
Il pourrait bien être encore vivant et,
Son message vital et important !
Ecoutons… !
Il a des choses à dire ce garçon,
Mort sans l’être vraiment,
Au linceul perfide,
Entre le pur, le feuillage et le sang.
Pourquoi le recouvre-t-on ?
Parce que mort ? Ou pas vraiment ?
Pourquoi cache-t-on le chaos qui nous attend ?
©Djida Cherfi
28/02/2016.
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Poésie fracassée
Déchet de la nature humaine
J'ai fait un bonhomme en pâte à modeler
Il était mignon et bien potelé.
Il était de nature à modeler
doux et tendre mais, j'ai du enlever beaucoup de déchet.
A toi il m'a tout de suite fait penser,
Toi qui est de nature humaine mais extrait de son déchet !
©Djida Cherfi
28/10/2019.
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Si son regard ne te fait pas honneur
Cherche ton reflet dans le regard de ceux qui te respectent
Cela pourrait t'apporter du bonheur
En dépit de ce que tu ne veux pas laisser paraître
Regarde-toi dans les yeux de ceux qui voient ta valeur
Ne la cherche pas dans les yeux de celui qui fait ton malheur.
Bien qu'il te dévalorise,
Sache qu'il est conscient de la force qu'il amoindri par son emprise
Et tu te retrouves paralysé, entre l'amour et le danger
Enlève ton cœur de son regard
C'est ta première échappatoire
Écoute ce conseil qui remplace une seule paire d'yeux par son pluriel
... tu pourrais aussi regarder en toi et décider de qui te voit
©Djida Cherfi
03/01/2020.
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Rien n’est encore gagné dans la lutte exemplaire d’une grande partie du peuple algérien. Je lui apporte mon soutien de cœur… Jean Dornac
Un Seul Peuple une Seule Prière
Mes frères la machine est lancée,
Ce n’est pas le moment de céder.
Plus que jamais il faut rester soudés
Comme un seul corps debout
Contre l’adversité.
Gardons ce rythme,
Gardons cette cadence,
Mais surtout maintenons l’ordre
Évitons la violence.
Car ceci est notre plus grande arme et,
Sachez qu’elle effraye plus qu’elle ne charme.
Souvenons nous a chaque instant et
Quoi qu’il arrive que
Notre pouvoir est dans la main qu’on donne à nos frères.
De la blanche capitale en passant par Oran la belle
Sétif la majestueuse et Tizi-Ouzou la rebelle,
Constantine la vertigineuse ou Bejaia l’altière
Algériens jusqu’au fin fond de son désert.
Un seul peuple une seule prière.
©Djida Cherfi
12/03/19
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J'admire le peuple algérien pour son courage et sa non-violence en espérant que le pouvoir ne prendra pas l'initiative de la répression. Je suis fier et heureux de publier ce texte de Djida ! C'est un honneur !! (Jean Dornac)
(Message pour mon peuple)
Mes chers frères,
De vous je suis fière
Vous avez su vous lever en bravant la colère.
Votre révolte pacifique a dessiné une image magnifique.
Votre idée de défense dans le calme et la prudence,
Témoigne de l’amour en évidence,
Quelles que soient les origines et les différences.
Vos cris en une voix,
Font qu’enfin on y croit.
On croit au peuple et en sa foi,
Sa force son influence,
Pouvoir d’une union sans entorse.
Mes frères vous avez su prouver
Avec grande simplicité,
À ce monde en difficulté,
Qu’on appelle la liberté par l’unité.
Ce monde vous l’avez stupéfait,
Choqué, interloqué.
Il s’exclame : l’Algérie est civilisée !
Il s’exclame : vous n’êtes pas des anarchistes illettrés !
Dans l’abus du pouvoir et son indifférence,
Vous avez montré que vous le dépassez.
Au final la jeune Algérie est Cultivée !
Mes frères je pleure de fierté,
Vous avez atteint un sommet,
Qui ébranle et détruit la risée.
Ceux qui ont cru avoir divisé,
Les enfants de la diversité,
Se rendent compte que ça n’a pas pris,
La jeunesse a tout compris,
Kabyle, Arabe, Tergui ou Chaoui.
Toi le monde,
Toi qui es Charlie, toi qui es Paris
Toi qui es Libye ou Syrie
Aujourd’hui tu es la belle Algérie.
Algérie de l’union, Algérie de l’humour
Algérie de l’ordre, Algérie de l’amour.
Algérie, aujourd'hui tu es le monde.
©Djida Cherfi
07/03/19.
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