J'ai partagé un baiser avec un temps du passé,
Il m'a été envoyé avec un ange à son chevet,
Ce passé vécu et un peu rêvé,
Semble être de retour comme ressuscité,
Moi qui me croyais malade,
Et qui vomissais,
Au rythme de mes ballades,
Et tout ce que j'ai raté,
Je pensais que l'avenir n'était plus qu'accessoire,
Qu'il ferait de mon passé la voie du désespoir,
Je vois l'avant après
Quand j'ai fini mes traversées,
Aurais-je été aveugle ou juste désintéressé ?
Je vois l'avant après
Quand j'ai fini d'exister
L'avant m'arrive après
Je le revis en replay
Avec un goût de nostalgie et le regret avancé,
L'avant qui vient après
Me fait réaliser que,
Ce que j'ai raté
Je peux le rectifier.
Un soir en 2016, j'ai fait un de ces rêves où l’on sent que l'avenir s'annonce difficile. J'ai vu un mort dans un cercueil. Le mort en avait l'aspect, mais il avait l'air en souffrance. En m'approchant de lui, j'ai vu qu'il restait un souffle de vie en lui ; un souffle qu'il utilisait pour essayer de passer un message important, même vital ! Tout au long du rêve, le " presque défunt " gémissait dans l'espoir qu'on l'entende et surtout qu'on écoute ce qu'il avait à dire.
On dit que le plus important dans l'interprétation des rêves ce sont les détails et, le détail qui fait toute la différence et qui me conforte dans l'idée que ce rêve prédisait les événements que traverse notre pays, est qu'en plus du linceul, le corps du " faux mort " était recouvert par de grosses couvertures aux couleurs du drapeau algérien.
Dans ce poème qui fait partie de ma collection intitulée Marabout, je décris ce que j'ai vu ce soir-là en essayant de décrire la scène exactement comme je l'ai vécue…
Le mort qui parle
Dans un cercueil, un jeune garçon mort sans l’être vraiment.
Empilées sur lui des couvertures aux couleurs
Pur, feuillage et sang.
Mais dans cette étrange et triste atmosphère,
On recouvre le suaire,
Dissimulé dans le mystère !
Jeune homme l’air d’un sage comme un oiseau dans une cage,
Couleur pure, feuillage et sang,
Autour de lui, le néant !
Mort sans l’être vraiment, on lui met des couvertures,
Camouflage ou protection ?
Difficile de faire la distinction !
Les yeux scellés, le visage pâle
Mais la bouche ouverte le mort parle !
Linceul caché, on le recouvre …
Camoufler ou protéger, je ne saurai me prononcer !
Une seule âme ose se pencher
Pour tendre l’oreille et écouter.
L’âme encore en vie encourage l’âme partie.
Partie sans être partie
qui se bat et gémit.
Un message doit passer,
Message d'une âme en souffrance et désespérée !
Partie sans être partie…
Dans la bouche du coton,
L’intérieur du corps se vidant,
Le jeune garçon, mort sans l’être vraiment,
N’arrive qu’à pousser des hurlements sourds mais évidents.
J'admire le peuple algérien pour son courage et sa non-violence en espérant que le pouvoir ne prendra pas l'initiative de la répression. Je suis fier et heureux de publier ce texte de Djida ! C'est un honneur !! (Jean Dornac)
Tout un peuple debout !
(Message pour mon peuple)
Mes chers frères,
De vous je suis fière
Vous avez su vous lever en bravant la colère.
Votre révolte pacifique a dessiné une image magnifique.
Votre idée de défense dans le calme et la prudence,
Témoigne de l’amour en évidence,
Quelles que soient les origines et les différences.
Vos cris en une voix,
Font qu’enfin on y croit.
On croit au peuple et en sa foi,
Sa force son influence,
Pouvoir d’une union sans entorse.
Mes frères vous avez su prouver
Avec grande simplicité,
À ce monde en difficulté,
Qu’on appelle la liberté par l’unité.
Ce monde vous l’avez stupéfait,
Choqué, interloqué.
Il s’exclame : l’Algérie est civilisée !
Il s’exclame : vous n’êtes pas des anarchistes illettrés !
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...