16 juin 2011
4
16
/06
/juin
/2011
07:42
© Daumier : « Blanchisseurs »
(Pamphlet!)
Nos dirigeants maîtres-chanteurs
Agissent en toute sécurité.
Maîtres à penser ou bons Pasteurs
Nous imposent leurs vérités.
Le premier qui s'en affranchit
Se retrouve vite prisonnier
Traité parfois comme un maudit,
Un malade d'urgence à soigner.
Les Institutions au pouvoir
Privatisent tous les profits
L'ÊTRE n'a plus barre sur l'Avoir
On socialise les déficits !
On parle beaucoup des "Droits de l'homme",
On n'empêche pas l'inhumain
Tout un système bancal en somme
Qui ne saurait aller bien loin
Quel Carnaval des Animaux
La Vérité est bien ailleurs.
Pour les humains, un bien grand mot.
L'AMOUR seul rend le monde meilleur.
VERITE est un divin prisme
Dont nous ne sommes que les facettes...
Il me semble que plus d'humanisme
Changerait le monde en guinguette !!!
© Pierfetz
Je crois au pouvoir de l'Amour
Je suspecte l'amour du pouvoir
Vous pouvez consulter et entendre ce poème dans ma chronique "Rimayes de Coeur"
( http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/MENU1234.htm
)
réservée à mes poésies sur mon site n"ARCIEL88.
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/VI-5LaVerite.htm
On peut trouver ce poème aussi en vidéo sur YouTub ou Dailymotion!
http://www.dailymotion.com/Plumarlequin#videoId=x6rjwc
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Pierfetz
15 juin 2011
3
15
/06
/juin
/2011
07:56
© Michel Bénard
Vouloir fixer le signe
Des poussières du rêve
Aux fragments de l’illusion,
Aux éclats de l’émotion,
Avec les encres de la mémoire
Perlant sur l’éther des pages,
Afin que la vie renaisse
De l’autre face
Du symbolique miroir.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Michel Bénard
14 juin 2011
2
14
/06
/juin
/2011
06:44
© Yvanel
Feuille Blanche
Longues attentes
Au coin de l'Avenue des rêves
Sous le réverbère
Des silences
Que de patience
Au coin des écrits
Sous la lampe de nuit
Devant la feuille blanche
Je tente de t'imaginer
Je veux te modeler
En terre-glaise et poésie
Je veux t'inventer
Dans cette longue attente
Où le temps est suspendu
Mondes parallèles
Je suis du rêve
Perdue
© Ode
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Ode
13 juin 2011
1
13
/06
/juin
/2011
07:54
http://vulgariz.com/sciences/biologie-moleculaire/
Depuis l’aube de ma conscience
Je me demande quel est le sens
Des joies et des peines
Vécues par tous le Vivant
Depuis les origines
Les chairs se déchirent
Les esprits se font la guerre
Nul être n’échappe à la mort
De l’infime cellule à l’homme
Tout doit lutter
Tout doit souffrir
Et finir dans un même bourbier
Rien n’échappe à la fin
Même les plus belles créations
Doivent disparaître
Pour ne jamais renaître
Je ne vois pas de sens
Et pourtant qu’elle est belle
Parfois, cette existence
Si désirable qu’on s’y accroche
Je voudrais tant avoir
Des yeux pouvant percer
Nuages et gaz
Au-delà des galaxies
Je voudrais que ce regard
Traverse l’étrange mur
Du temps de l’Univers
De ses débuts à ce jour
Déchirer le voile
De l’immuable ciel
Et voir ce qui ne peut
Etre vu ni compris
Au-delà du visible
Peut-être apparaîtrait
Le sens qui m’échappe
L’essence de la vie
Sa raison d’être, loin des filtres
De l’esprit cartésien
D’une foi trop facile
Ou d’une commode incroyance
Peut-être alors, verrais-je cet être
Ou cette « chose » sans nom
Qui fit de nous ce que nous sommes
Laids et beaux à la fois…
Jean Dornac
Paris, le 30 avril 2011
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Jean Dornac
12 juin 2011
7
12
/06
/juin
/2011
08:17
© Alain Percy
Rien n’est épargné
tout s’abandonne
et tout se perd
et pourtant
cette violence
qui porte la vie
métamorphose l’éphémère…
L’oubli ne peut effacer
ce qui est unique…
De son invisible puissance
le torrent du cœur
culbute la matière
et brise l’engourdissement
qui coule vers la mort…
L’homme intérieur
accomplit la plénitude
au-delà du déclin
car son existence
est une offrande
et sa marche appartient
à l’émerveillement
du devenir !...
© Victor Varjac
Antibes, le 8 juillet 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Victor Varjac
11 juin 2011
6
11
/06
/juin
/2011
08:16

© photogeorges
http://georgesh.canalblog.com/archives/fleurs/p40-0.html
Ce jour-là les pêcheurs
Relevaient leurs filets
Ruisselants d’étoiles
Tandis que tu gravais
Sur des lambeaux de nuit
Le nom des constellations.
La ville avait oublié
Le sang figé dans tes veines
Par le sang d’un autre
Qu’on ne revit pas.
Les mendiants portaient
Les mêmes habits magiciens
Et les enfants allaient pieds-nus
Par les rues poussiéreuses.
Mais palpitaient sur tes cils
Des frissons de lumière
Et des gouttes de soleil
Tremblaient au bout de tes doigts
Dans l’infini du temps
Un ange dort dans ta chambre
Ayant semé sur ta peau violine
Des pétales de givre.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « La face double du rêve », avec Yves Romel Toussaint, aux éditions
« Le Vert-Galant »
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Denise Bernhardt
10 juin 2011
5
10
/06
/juin
/2011
07:04

© Louis Roux
L’humanité sans guide est une mer obscure
Où les vents déchaînés entrecroisent leurs flots.
Rompu le gouvernail, assombris les falots,
Une angoisse de mort étreint la créature.
Ballotté sur l’abîme et privé de mâture,
Déboussolé se voit le meilleur paquebot.
Sa quille endommagée a perdu l’étambot
Et rien ne marque plus sur l’onde sa nervure.
Le bateau dérivant dans un cours torrentiel,
Comment peut-il jeter son ancre dans le ciel ?
Entraîné vers sa fin, mélancolique histoire,
Il ne sait pas le phare installé sur le roc,
Ni l’Esprit détenteur d’une autre trajectoire
Qui pourtant gonfle encor la toile de son foc !
© Luce Péclard
Francis Picabia:
«Mer obscure est l’humanité,
c’est une bien mélancolique histoire
pour le bateau qui veut jeter
son ancre dans le ciel.»
Extrait de « La Sentinelle dit », 38 sonnets
Décembre 2006, Ed. du Madrier
CH 1416 Pailly
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Luce Péclard
9 juin 2011
4
09
/06
/juin
/2011
08:20
© Tendre Raymond Peynet et ses « Amoureux »
Faire une promenade au bord de l’eau
Sous les rayures des grands peupliers
Suivre la trace des hérons
Suivre nos traces au bord de l’eau
Glisser mon bras dessous le tien
Et serrer ta main très fort
Serrer à en perdre mon nord
Dans ton midi déboussolé
Marcher soudés l’un contre l’autre
Ton pas, mon pas et puis encore
Avancer vers ce qui nous attend
Sans ces pourquoi ni ces comment
Chauffer nos envies au soleil
A bout de feu à bout de temps
Et tant d’années sans toi sans moi
Si loin de tout si près de nous
Marcher sans rime ni raison
Perdre la tête dans les nuages
Envoyer valser les saisons
S’aimer d’amour même davantage
© Annie Mullenbach-Nigay
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Annie Mullenbach
8 juin 2011
3
08
/06
/juin
/2011
08:20

Œuvre de Michel Bénard ©
Calligraphier sur le satin
De ton corps épicé,
Délier d’un calame ébloui
Les lettrines enluminées
Des feux de nos jeux amoureux,
Traduire l’ineffable de nos murmures
Le non dit, le non révélé,
Les secrets de nos intimités,
Et par nos encres jumelées
Sceller le bleu d’un avenir
Aux espérances de nos vies.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Michel Bénard
7 juin 2011
2
07
/06
/juin
/2011
07:19
© Salvador Dali – Le temps qui passe
Entendez ce silence assourdissant
C'est celui de l'attente
D'une absence
Et je vous cherche au large du rêve
Sur l'île endeuillée de l'espace du temps
Sur la mer généreuse des âmes
Je ferme les yeux d'ennui
À la seule lune de la solitude
Tout est retournement
Dans le silence bleu de feu
O moments d'émois lumineux
Aux odeurs déroutantes d'encens
Survivre à la nuit
Où s'acharne la tourmente
Quand l'espoir ne suffit plus
Longue traversée de la conscience
Entre sommeil et éveil
En quête d'un oasis secret
Laisser entrer le rêve
Refaire les instants précieux
Même, refaire le monde
Tout est permis en ces hors-temps
Où le tic-tac de l'horloge se tait
Laissant place à toutes possibilités
Et l'histoire se réécrit
À la roue de l'horloge arrêtée
Palpitation de l'instant
À la remontée depuis l'enfance
Jusqu'à marée haute
Sur les plages des amours
Hautes marées de bonheur
Hautes marées de chagrins
Une barque emporte l'heure
Au rythme des saisons de la vie
Jusqu'à l'infini point de fuite
De la frontière du temps
Basses marées d'absences
Basses marées d'amour
À la démesure des marées
Sur l'île lunaire des rêves
Le fil se rompt
Pour accueillir la mesure du temps
Aux amours nouvelles
Qui font repartir le tic-tac de l'horloge
Ode©
Joliette, ce 22 janvier 2010
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des
droits
Published by jdor
-
dans
Ode