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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 08:44

 

surprise.jpg




Surprise par votre voix lointaine
Surprise en ma solitude forcée
Je n'ai rien vu venir
Que des mots besoin de vous
Des mots vrillé le cortex
Tous ces jours sans vous avoir
Des mots qui font mouche
Encor...
Qu'à les relire dans ma tête tous les soirs

Surprise par cette aile d'ange
Qui a laissé tomber votre plume
Sur mon écritoire
Quelle magie vous habite
Pour que seuls vos mots
Me fassent éclater en morceaux
Palpiter mon cœur
Embrouiller mon cerveau
Et me rendre sur l'heure

Surprise par l'amour que pour vous je ressens
De vos mots d'homme désirant
Vous qui en avez connu bien d'autres
Sûrement
Moi, presque vierge en mon corps
En mes amours, tout autant
Voilà qu'à l'automne de mes printemps
Je retrouve mes dix-sept ans
Sans sa beauté que je regrette tant...

Peur de vous perdre avant même de vous avoir connu
Surprise d'être jalouse même de votre respir
De votre miroir lorsque nu
Jamais je n'ai connu si fol amour
Que celui que je vous porte
Sans même savoir si un jour
Je respirerai vos odeurs
Toucherai votre douceur
Me fondrai à votre chaleur

Peu m'importe de savoir
Vous êtes, aurez été et resterez
La plus belle surprise
Que la vie m'ait offerte
En cet automne

À l'automne
de
Mes printemps

Ode©



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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 08:32

 

cuillere.jpg

http://www.psychoenfants.fr/



Je ne sais plus à quel instant
Remonte notre rencontre
J’ai même oublié
Ce qu’enfant, je pensais
A ton propos

Mais je veux
Te rendre hommage
Tu es l’outil le plus sensuel
Tes formes rondes
Disent ta subtile féminité

Je suis ému lorsque
Je te tiens dans ma main
Que je te porte à ma bouche
Que tu sois de bois
D’argent ou métal anodin

Tu es porteuse de vie
Pareille à la future maman
Si généreuse en ton ventre
Tu héberges les mets
Qui nous sont essentiels

Mes mains pourraient me nourrir
Mais tu ajoutes l’élégance
La propreté et l’hygiène
Le pratique au nécessaire
Charme allié à l’utile

Jadis, j’en avais une
Qui portait mon nom
Petite et drôle
Belle à mon regard
Tendresse de parents attentionnés

Parfois, je te gardais
Dans ma bouche gourmande
Pour mieux déguster
Tes formes, ta fraîcheur
Et ta tendre douceur

Tu es gravée dans ma mémoire
Souvenir d’un temps écoulé
Nostalgie d’une époque douce
Où une petite cuillère
Suffisait à mon bonheur

© Jean Dornac
Paris, le 17 octobre 2010



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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 08:32

 

va.jpg

© Le baiser - Toulouse-Lautrec



Un va-et-vient qui ne cesse de s'enrouler dans le temps pour revenir l'espace
d'un ressourcement de nos âmes avides d'évolution et de joie intérieure.

Calme, timide, une main devient fébrile, coquine, cherchant un refuge au fond de ton bas ventre. Circonspect, presque indifférent, tu as l'air d'un spectateur dans ce rendez-vous des "souvenez-vous".

Tu guettes, tu attends, placide apparemment.

Ma porte s'entrebâille, hésite un instant, pour s'ouvrir béante, moelleuse afin
d'accueillir tes envies de mâle conquérant.

Ceci n'est pas un quant à soi mon amour, mais le besoin débridé de tes
chevauchements annoncés.

Et tu reviens mon amant à ton point d'ancrage où j'attends dans une douce
exaltation le paroxysme de ton désir.

Hésitant, d'abord, pointe cet instant magique ou nous, amants d'un temps, toi, abordant mes flancs, le gant de mon antre enserrant ton sexe victorieux de toutes ces batailles qu'Il n'aura pas livrées,
moi dans le babillement érotique de mon fondement ventouse,
nous nous fondons dans cet hyménée aux étincelles multiples de tous les kaléidoscopes de l'orgasme, perdant nos moyens de civilisés
pour ne garder que les soubresauts des accouplements pérennes.

Le temps d'une étreinte, tu es moi, je suis toi, mâle et femelle à la fois.
Ta bave dans ma gorge me soulant de ta volupté. Jouissance exacerbée dans
ce va- et- vient de l'érotisme débridé.
Je me pâme égoïstement, oubliant toutes les astuces qui dit-on provoquent le plaisir du partenaire.
En fait, tu n'es pas mon partenaire dans ce partage, mais la partie de mon être qui me rend à moi-même, entière, belle et renouvelée quand jaillit dans mon entre jambe ce plaisir au fait duquel tu as tant et tant de fois bu mon âme. Demain n'existe pas car l'éternité est seule complice de notre bonheur.

L'amour n'a de référence que dans l'absolu.

© Marie Alice Theard



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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 08:54

 

cinq.jpg

http://lemirabdelkader.blog4ever.com/blog/photo-225984.html



Vingt-cinq plus une
Tombes :
Une jeune femme
Épousée, préférée de l’Emir
Sultan des Arabes d’Algérie
Fils du vivificateur
Patron de la Qadiriya.
Ses pas dans les pas de son pré décesser
L’illustre Ibn Arabi
Mohieddine l’andalous damascène.
Une jeune fille impétueuse
Dé- orientée
Vivante
Vivace.
De la terre natale dévastée
Au rêve de terre sainte
Halte surveillée durant
Quatre ramadhans pour toute la smala.
Dans la galerie glaciale
De la Tour des Minimes
L’exil transit son cœur
La neige fige ses entrailles
La peine aura raison de toi : en 1849
Sur la terre arable de Touraine
Le jasmin aussi trépasse.
Te voilà : Kheira bent -Hammoud
Abritée des invectives de la Loire
L’ombre des allées d’ifs
Branches vertes, fruits rouges
Aux vertus médicinales, te recueillent.
Te voici : Marie, Charlotte, Eugénie dite Marie Riahhi
Cruciale alliance aux mains tendues
Drapée du baptême de l’occident
Vivifiant le dialogue entre les deux cultes.
Tu gis
Petit carré
Entouré du sombre fer forgé, il pleut
Au cimetière d’Amboise
Où comme dans tous les cimetières
Cendres et pollens, anges et graviers, souvenirs et vies
Minuscules, nature et silence
Se fécondent.
Ton Créateur, le Clément , le Miséricordieux
Seigneur des mondes
Veille sur toi.
O dormante d’entre les dormantes
O gisante d’entre les gisants
Repose
Repose comme reposent, non loin, les tiens
Au jardin d’Orient du château.
Vingt-cinq et une
Tombes :
Nul ne peut t’ignorer , ne peut t’oublier
Où que tu sois
Je te suis désormais, luciole
Petite pièce étoilée à la généalogie de ton maître.
Ma sultane méconnue
Derrière les traversées et les épreuves
Derrière les brumes et la boue du sol de France
Ton existence prend corps
Citadelle unissant le Croissant à la Croix.
Captive
Naïve
Ensevelie à vingt-deux ans
De quoi rêves-tu donc ?

© Djalila Dechache


Extrait du recueil « Terre arable » dédié à l’émir Abdelkader et les siens Éditions du Cygne Paris



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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 08:32

 

doigts-entrelaces.jpg

http://vous-et-voies.com/chemin_eva/croisements/attache-moi/attachment/doigts-entrelaces/



Dis,

Me suivras-tu,
À l’aurore de mes folies,
Mes passions et mes morts,

Me tiendras-tu la main,
Lorsque les précipices de la vie,
Chausse-trappes et illusions m’attireront de leur vide.

Sauras-tu vivre avec moi
Les mille formes de l’amour de toute une vie,
Seras-tu seulement assez patient.

Croiseras-tu mes doigts aux tiens
Quand les élans de mon amour feront frissonner ta peau à la mienne.
Sauras-tu seulement révéler toute sensualité.

M’entraîneras-tu sur les lits de douceur et de pétales couleur ivoire,
Dans un raffinement de plaisirs,
Un éclatement de sens.

Me laisseras-tu approcher tes rêves
Ton front contre le mien, yeux fermés.
Filer dans tes bonheurs,
S’enivrer de ta force.



Es-tu là ?

© Dominique Dupuy



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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:18

 

insondable.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Coupables ou responsables ?
Quelle est donc cette fable ?
Serions-nous incapables,
D'être enfin raisonnables ?

Notables ou méprisables ?
Rien qu'une poignée de sable,
Poussière insaisissable
Sous un ciel implacable !

Affables ou charitables ?
Univers façonnable
Mensonge incontournable
Vertus bien malléables…

Adorables ou capables ?
Réalité instable,
Sommes-nous misérables ?
Ou sommes-nous exécrables ?

~~*~~

©Thierry Deschamps


Source : http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/



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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 09:03

 

leon-francois-comerre-ledeluge.jpg

© Léon-François Comerre



En ces temps de fin du monde
Bouillonnent à la surface
Des magmas de paroles
Des laves de mots
Alors que les fleuves de sang
Circulent sous le manteau.
L’homme n’est qu’un fétu de paille
Dérivant au hasard des courants
Un cadavre enfoui parmi des milliers
Saus les mausolées de l’horreur.

Non, personne ne voulait
Être inscrit dans l’histoire :
« Porté Disparu »
sous l’épaisse poussière
précédant le silence.
Non personne ne voulait
D’un premier rôle
Dans la dramaturgie du siècle.

Mais la terre en avait décidé autrement,
Et depuis, jour et nuit se mêle
La complainte des morts
Aux pleurs déchirants des vivants.

© Denise Bernhardt


Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.



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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 08:10

 

soleil1.jpg

© Edvard Munch



Dans le monde en furie,
Détachés des amarres
Flottent les mots de poésie,
Tels des fétus de paille.

Ils lancent des éclairs,
Des éclats ça et là,
Rayons d’or dispersés
Sur la face des eaux.

Ils aimeraient se regrouper,
S’assembler en soleils, en phrases,
En radeaux entiers de poèmes
Où les humains désorientés
Trouveraient lumière et salut.

© Luce Péclard
25 mars 2011



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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 08:53

 

fleuve.jpg

Le Saint-Laurent – Photo Ode©



Perdue dans les dédales du port des départs
Le vent passe dans les ruelles des non-retours
Sur les chemins des pleines lunes
Une fenêtre s'ouvre
Un cri, le mien

Dans la noirceur de la nuit
J'ai perdu ma route
Je sais que je dois trouver une claire fontaine
Si tu la trouves, dis-le au vent
Les yeux fermés, je marcherai à son appel

Chuchoter avec le vent
Aux oreilles de l’avenir,
Sera ma chanson
Pour t’indiquer le chemin
Qui mène à la source claire.

La brise suit sa route,
Écoute-là pour éteindre
Tout ce qui en toi doute.
Elle est tendresse,
Couleurs d’arc en ciel.

~*~~O~~*~

Sur les lèvres encor humides des promesses
Se décomposent le temps, les jours, les heures
Sur les berges du fleuve montent les attentes du voyage
La route est longue, l'espoir... cyclopéen

Le vent chaud me prend dans ses bras
Me berce aux heures creuses du grand silence
Me conduit hors de l'absence
Hors les portes des chimères
Et dans le Grand Fleuve
Il noie les lâchetés de l'imposteur jaloux

Qu’est un désir sans longue attente ?
Un caprice trop vite fané,
Une image irréelle sans lendemain.
Mais sur tes lèvres se dessinent, déjà,
Les fleurs cristallines de la renaissance.

Le fleuve est ta voie,
Large cours où tu vogueras
Sur la coquille de tes soifs,
Le long des rives changeantes.
Oubliant les affluents et leurs illusions,
Au bout, tu verras la source vive.

~*~~O~~*~

À la pénombre de ceux qui se taisent
Des parfums d'espoirs s'étiolent
La vie se fait lourde à leurs épaules
Les regards se font vulnérables
Aux rayons des blanches étoiles

Je rêve de serrer l'arc-en-ciel dans mes bras
De bercer la lumière de la lune d'août
D'embrasser les lèvres de la nuit
De boire avec toi la rosée de l'aube

Si tu embrasses l’arc-en-ciel,
Il te prendra, te revêtira de ses charmes,
Des pétales de lune seront ton diadème.
Ce sera l’union du ciel et de la terre,
L’amour des contraires enfin réunis.

Viens, ta main dans la mienne,
Allons boire les larmes de rosée
Qui transforment les rêves
En immortelle réalité.

~*~~O~~*~

Et j'ai rêvé que les lilas avaient fleuri
Au réveil, il n'y avait que givre
L'oiseau et son nid avaient quitté
Reviendront au printemps des envies
L'espoir me l'a chuchoté à l'oreille

Sur le quai du désir
Je regarde le soleil qui se baigne
Se noie même
Pour revenir au petit matin
Avec le chant de l'oiseau

Viens, marchons ensemble
Sur la terre des désirs fous
Enivrons-nous aux essences
De tous les vertiges.
Que le vent chaud nous emporte
Dans son manteau invisible.

J’entends la source me souffler
Le chemin des milles orchidées.
Nous décrocherons
L’inaccessible étoile
A l’aube de tes envies.

~*~~O~~*~

Et j'irai arroser les fleurs de l'absence
À l'heure bleue, avant que le jour ne s'éveille
Je cueillerai les fleurs d'eau offertes
À celle qui se lève tôt aux amours distraites

Dans mes yeux en attente
Là-bas, l'île aux mille voiles me fait un sourire
Elle me tend tes bras
M'ouvre tes mains
Remplies de poussières de sables
Étoiles de mots
Qui tombent sur mes pieds nus

Je nage à ta rencontre

~*~~O~~*~

Ode© et Jean Dornac©
Joliette et Paris - janvier 2010



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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 08:40

 

etoile.jpg

http://www.astrosurf.com/



L’étoile brille
comme un vœu
dans la mousse du ciel
éclat fidèle du rêve
qui tinte au firmament…

Premiers pas de la vie
dans la pénombre
des sentiers inconnus
qui donnent à la voix
le secret de l’argile…

Le ciel repose
unique et suspendu
à la vague infinie
du mystère éblouissant
sur le front duquel
crépite l’œil immense
d’un soleil
qui dévisage les hommes…

Dans la nuit
chaque fois retrouvée
l’étoile brille
comme un chant de lumière
dans la poitrine du ciel…

© Victor Varjac
Antibes, juin 1996


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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