25 octobre 2013
5
25
/10
/octobre
/2013
07:41
© Johann Michael Franz
Je vole comme les oiseaux,
Perdus en océans.
Je plane sur les eaux
Malgré le poids des ans.
Les années qui reculent,
Comme un train sur la voie,
Et ma vie qui bascule,
Mon souvenir se noie.
Piège des profondeurs,
La vague tourne les heures,
Le vague à l'âme, au coeur,
Recouvrant le bonheur.
L'oiseau bien que blessé
Remonte à la lumière
Sans pourtant délaisser
Un demain mieux qu'hier.
L'attrait des fonds marins,
La boue des marécages,
Les souvenirs lointains,
Rien ne vaut les nuages.
Ils cachent le soleil.
Le salut vient d'en haut
Et à chaque réveil,
je le rejoins plus haut !
Vers d'autres horizons,
Parmi les herbes folles,
Ma vie est feuillaison,
Mes automnes s'envolent.
Mais encore je dérange,
telle est ma destinée,
Oiseau ou papillon,
Je ne suis pas un ange,
Mon nom est Phaéton.
©Pierfetz
*
Note: Phaéton, fils d'Hélios, le soleil, fut foudroyé par Zeus
pour avoir tenté de voler sur le char de son père
et provoqué l'embrasement de la terre par son inexpérience!!!
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-4phaeton.htm
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Pierfetz
24 octobre 2013
4
24
/10
/octobre
/2013
07:15
Infographie © Thierry Deschamps
Absence je te refuse,
Tu n'es rien qu'illusoire
Cauchemar qui diffuse
Chagrin et désespoir.
Absence tu n'es jamais
Qu'un bien vilain mensonge.
Vois-tu l'amour est encre indélébile
Et l'érosion du temps peut juste l'estomper.
Quand bien même tes pensées seraient dans le brouillard,
Quand bien même ta raison serait des plus fragiles,
Au plus profond de l'âme, l'amour reste gravé
Et de toute ta vie il restera le phare.
Absence je te rejette,
Tu n'es que fariboles.
Fausse idée qui inquiète
Qui ronge et qui désole.
Absence tu n'es que songe,
Illusion qui effraie.
Vois-tu ces liens que les cœurs ont tissé,
Ces moments de bonheur de rire et de partage,
Tous ces doux souvenirs que porte ton histoire,
Sont à jamais présence au fond de ton psyché.
Et ils sont à ta vie, ce qu'au livre sont les pages,
Ils sont ineffaçables, ancrés en ta mémoire.
Absence je te renie
Car je sais leur présence.
Les fils de ma vie
Restent là quand j'y pense.
~~*~~
©Thierry Deschamps
http://www.tendresse.le-spleen-de-zarathoustra.fr/absence.html
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Thierry Deschamps
23 octobre 2013
3
23
/10
/octobre
/2013
07:24
© Jean-Claude Bemben
Quand sur la terre naufragée
Se posera
Le baiser du silence,
Les vents courberont l’échine
Et s’apaiseront les tempêtes.
Comme un magicien
Tu sauras les mots
Qui entravent le Dragon
Et les incantations
Qui maîtrisent les eaux.
On aura le temps d’une rencontre
Pour dénouer l’écheveau de nos vies,
Le temps de se connaître
De se reconnaître
Et de savoir pourquoi
Nous dérivons
À travers les larmes.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Denise Bernhardt
22 octobre 2013
2
22
/10
/octobre
/2013
07:36
© Paul Maulpoix
Ombreux ou lumineux,
Tels sont les êtres qui m’approchent,
Suivant leur état d’âme,
Leur angoisse et leur joie.
Certains sont précédés
De clarté vive et rayonnante.
Ils éclairent comme des phares.
D’autres s’avancent, environnés
De leur ombre pesante,
Une aile déchirée
Traînant au ras du sol.
Ils n’ont retenu de leur phare
Que les intermittences noires.
Comment rallumer leurs lueurs,
Ces fulgurations égarées,
Pour que s’embrase leur regard ?
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux
éditions du Madrier
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Luce Péclard
21 octobre 2013
1
21
/10
/octobre
/2013
07:03
© Frederic Schall
J’abrite
en moi
l’odeur du vent
J’abrite
en moi
le zéphyr de ton sourire
J’abrite
en moi
le feu de ton amour
Ton amour,
Il bouge
J’abrite
en moi
le feu de ta vie
Ta vie,
elle bouge
© Ricarson Dorce
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Ricarson Dorce
20 octobre 2013
7
20
/10
/octobre
/2013
07:54
© Williams Bouguereau
Ah ! J’aime surprendre la joie
de ces visages sans blessures
que le vent plisse et traverse
comme un vol de hasard…
La ligne de leur sourire
scintille en moi
comme un ballet de lumière…
Je suis l’âme de ce rêve
étrange et merveilleux
que la violence des hommes
n’atteindra jamais…
… Mais j’entends
la grande prière de l’horizon
qui doucement
enflamme le monde…
sa main tranquille et douce
effleure les dernières gouttes bleues
du sommeil qui se retire…
Adieu il me faut vous quitter
je dois rejoindre l’enchantement
des étoiles que le jour disperse…
© Victor Varjac
Antibes, juin 1996
Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de
Plume
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Victor Varjac
19 octobre 2013
6
19
/10
/octobre
/2013
07:33
J’ai le plaisir d’accueillir, aujourd’hui, Béatrice Pailler, sur les conseils de Michel Bénard. Je les remercie tous
les deux pour leur confiance et amitié.
© Jean-Claude Bemben
Aux abîmes aveuglés du lit du couchant
Sur la toile tendue de l’horizon douloureux
Voici que pleure l’orbe rougeoyant.
Une pluie chaude, luisante d’un sombre feu
S’étale pourpre velours au creux des nuages tumescents
En flaques de perles brûlantes, veinées de rouge ténébreux.
Écarlate terni, là sur la Nue dévoilée
S’épanche l’onde poisseuse noire de nuit.
Alors de la voûte céleste aux flancs violentés
De son ventre soyeux violacé et bleuit
S’écoule lourde, rouge marbrée
La rivière boueuse qui roule sans bruit,
Et qui souille rageuse la toison des Nuées.
© Béatrice Pailler
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Béatrice Pailler
18 octobre 2013
5
18
/10
/octobre
/2013
08:04
Jeune peintre à son chevalet © Théodore Gericault
- A Ode -
Peindre
Les feux de l’automne
Les arcanes de l’être
La terre qui grogne
Tout ce dont la vie résonne
Peindre
Peindre
Des grotesques
Des monstres - des têtes
Des mondes picaresques - des fresques
Des spectres...
Multiples et livides...
Peindre
Peindre
La sphère céleste...
Hymens et cortèges
Sortilèges mortels
Peindre
Peindre
Visages et prunelles
Paysages et pierrailles
Saturnales et sérails
Ombrages et soleils...
Peindre
Peindre
Un infini temporel...
Fractal et malléable
Dans l'informel natal...
Peindre
Peindre
Ce qui inspire la vie à l'être
Peindre
Ce que renferme le rêve
Peindre...
Peindre
La résine et le sang
- Ces plaies au vent -
Qui distillent pleurs
et malheurs
- Ces entailles fatales -
Qui fossilisent larmes
et mal...
Peindre
Peindre
L'âme au couteau...
Peindre.
Nathalie Lescop-Boeswillwald©
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Thalie
17 octobre 2013
4
17
/10
/octobre
/2013
07:28
© Yvanel
Avant les noirs fusains du proche hiver qui rôde,
Larcins d’un bel été, l’automne frappe d’ors
De sanguines, de bruns foisonnants sa rapsode,
Bientôt les froids linceuls toutes neiges dehors.
Au-delà des halliers entre deux avalanches,
J’envoie en émissaire un semblant de souci,
Il dansera, lutin, sur d’insolites branches,
Soucieux de ne pas tomber à leur merci.
Car j’imagine lors, ta marche singulière,
Son lascif mouvement avec le temps qui fuit,
Quand toi, tu reviendras, douce hôtesse oiselière,
Ma constante saison, avant la pleine nuit.
L'âtre est chaude et la braise, à peine colorée,
N'attend qu'un souffle pour encore irradier,
Voici ! La porte s'ouvre et sur sa froide orée,
Je me revois en gueux : que vais-je mendier ?
L'aiguière est prête. Aussi, quand ta lèvre la frôle,
De capiteux parfums me promettent ce soir,
Que des heures durant de l’un à l’autre rôle,
Rouleront feux et eaux sur ton ventre ostensoir.
C'est là que flotte nue avec la connivence,
Tel souvenir amer et tel autre enchanteur,
C'est le toujours-jamais, la désirable offense,
L'instant qui ne ment pas car non plus le menteur.
Ainsi lorsque tu pars et remonte les sentes,
Faisant gémir la neige où s'inscrivent tes pas,
Chaque chose laissée, après que tu t'absentes,
Ne craint - ni moi non plus - que tu ne rentres pas.
© Claude Gauthier
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Claude Gauthier
16 octobre 2013
3
16
/10
/octobre
/2013
07:25
http://www.kweeper.com/fbouvier/image/105425
Par le geste calligraphique
Mettre l’encre en amour,
Draper d’inconnu
Le blanc de l’infini,
Et du noir profond,
Extraire ce corps de lumière.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Michel Bénard