29 janvier 2014
3
29
/01
/janvier
/2014
08:27
© Mariano Fortuny Marzal
A une princesse imaginaire….
En lisière des nuits de l’intime
Oniriquement s’unir en toi,
Jouer aux bouts de tes doigts,
Effleurer tes lèvres,
Frôler ton corps satiné,
Dévoiler le profond mystère
De ton regard d’Orient.
Laisser passer le songe
Aux creux de tes seins,
Retrouver les berges
Humides et tièdes de ton ventre,
Simplement ne plus vivre
Qu’au rythme féerique
Des battements de ton cœur.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Michel Bénard
28 janvier 2014
2
28
/01
/janvier
/2014
08:16
http://magnetjl.blogspot.com/2007/08/note-dintention.html
Il est, je sais, des papillons
Qui traversent les continents
Ne se posant que sur les fleurs
Le suc se fait leur ciel de lit
Le vent portant cette myriade
Fait du vide un puissant Monarque
Ainsi le veut le Papillon de passage
Ce qu'il laisse en souvenir
C'est qu'il butine et continue sa route
Laissant tout derrière lui sans jamais plus revenir
Jamais la vie ne fait autant la belle que lorsque renaît l'Âme du Papillon
© Ode
Joliette, ce cinq février 2010
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Ode
27 janvier 2014
1
27
/01
/janvier
/2014
08:05
Jose Benlliure y Gil, 1919
Ce poème est particulier. C’est mon témoignage sous forme poétique d’une étonnante aventure qui m’est arrivée, il y a un
mois, à l’hôpital, deux fois en vingt-quatre heures. J’aimerais que chacun puisse en profiter, les trois premières strophes relatent l’expérience réelle qu’il m’a été donné de vivre. Les
suivantes sont les réflexions qui sont venues les jours et semaines qui ont suivi… Jean Dornac
Le spectre de la mort
M’a troublé si longtemps
Me faisant suer jusqu’au sang…
Jusqu’au jour où mon cœur
Fatigué à force de trop aimer
Décida soudain de s’arrêter…
Pourquoi la peur blafarde
N’est-elle point venue
Alors que, déjà, je m’en allais ?
Pourquoi au réveil
Me sentais-je si bien
Et si déçu d’être encore de ce monde ?
Je n’ai pourtant pas vu
La Grande Lumière, le tunnel
Ni l’être à l’Amour Absolu …
Non, je n’ai pas connu la peur
Juste la déception d’être revenu
Ce fut comme une triste punition…
Mon âme avait-elle compris
Qu’ici-bas, n’existe pas le bonheur ?
Qu’il faut franchir le Styx
Pour quitter les balafres du temps
La haine de trop nombreux vivants
Et l’orgueil des prétentieux ?
Mon âme en fulgurance
Avait-elle saisi l’absence d’amour
Qui martyrise les foules humaines ?
A-t-elle su que jamais les puissants
Ne se détourneraient de la férocité
Et du pillage des biens d’autrui ?
A-t-elle vu que l’homme
Préférera toujours la guerre
La violence et le racisme
Comme raison de vivre
Et illusion d’être
Plutôt que d’apprendre à aimer ?
Ô mon âme, qu’as-tu vu
Le temps du bref passage
Sans m’en offrir la conscience
Qui ait si puissamment pu
Me donner l’envie de partir
Pour ne plus jamais revenir ?
Puisque me voilà revenu
Je poursuivrai ma route
Heureux et sans souffrir du doute
Sachant que le fait de partir
N’est une terrible douleur
Que pour ceux qui restent
Que demeure mon joyeux témoignage
À l’adresse de tous les âges
Vivre et aimer est un sublime cadeau
Mais mourir n’est peut-être pas
Une sinistre condamnation…
Alors, chassons nos peurs !
© Jean Dornac
Lyon, le 26 janvier 2014
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Jean Dornac
26 janvier 2014
7
26
/01
/janvier
/2014
09:45
http://goafrica.about.com/od/africatraveltips/ss/africaplanner_3.htm
Ce geste amoureusement accompli
Comme une touche isolée sur le piano que l’on effleure du doigt
La main qui caresse l’épaule par simple fantaisie
Se laisse aller à se reposer dans la joie
Pour revivre les moindres détails d’une fleur à la boutonnière
Jeter son dévolu sur la poésie cristalline de l’heure
Où l’empreinte du pied séduit le sablier du cœur
Laisser planer le mystère et me pencher câline
À l’écoute d’un rien qui devient quelque chose
Et danser ce délicieux moment de tous les privilèges
Quand le clocher de la petite église au loin s’affine
S’enivrant des effluves de la rose
Avec fièvre rencontrer le sourire attaché à tes lèvres
Dans l’air tout est imprévoyance
Au sortir du jour rentrer dans les profondeurs de l’éternité
Prendre goût à la déterminance
Du chant de l’oiseau de plein vent
Le temps de se rappeler nos êtres aimés
Au cours de nos revenances et de nos cheminements
Les paillettes de soleil dans nos yeux ravis
Font une place à l’hallucinant attelage
De la nuit qui remonte comme un point sur un i
Le chemin des guirlandes de feuillage
Des bougainvilliers redessinant les balustres du balcon
Autour des courbes surannées des effets consolateurs
De la nostalgie de ton sourire coquin et de tes façons
Il passe nous voir ce souvenir visiteur
Éblouissant il s’assoit dans un bruit de cristal
Réécrivant le meilleur roman du siècle, un gars, une fille
S’invitent à l’écoute du caquètement des oiseaux
De la plage tropicale
Et toutes les chansons d’amour filent
Tout au long de la danse du volcan des idylles
Penché sur la margelle de mon épaule je t’aperçois
Apprivoisant l’arc-en-ciel des revenir
Toujours toi
Encore moi
Dans nos accoutumances d’hier et du futur
© Marie Alice Théard
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Marie Alice Theard
25 janvier 2014
6
25
/01
/janvier
/2014
08:59
http://blog.sue-chi.fr/2012/12
Il y a une fille qui pleure dehors : la pluie !
à la dimension zombificatrice
le soleil et la pluie se rejoignent
et se donnent la main
les larmes aux yeux.
Soudain la terre commence
à être chaudement grave,
elle a de la fièvre
avec la réalité d’une mer hideuse
et pour mes mains
qui ont caressé le soleil
qui se love au creux d’une tombe,
le ciel devient bleu, l’amour
est beau à enfanter des étoiles.
Soudain ! ! !
la terre trébuche sur ses pieds
et m’écrit la mort en lettres rouges
de sangs
et de poussières.
© Yves Romel Toussaint
Poète - Hinche HaitiPoème
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Yves Romel Toussaint
24 janvier 2014
5
24
/01
/janvier
/2014
08:37
http://kazaprof.blogspot.fr/2012/01/205-victor-hugo-le-manteau-imperial.html
dédié à la mémoire de Boujimâ Hagour
Fier de mes origines
Mon nom n’est pas peint
Ma mère avait l’oreille fine
Papa n’avait qu’un seul teint.
Apis porte mon message
Sous tes ailes protège-le
Pour celui qui se veut sage
Mon malheur conte-le.
Parle-lui de ma ruche
N’oublie pas mon lit
Ne fait pas telle l’autruche
Revient avant la nuit.
Dis-lui, je suis né ici
Grandi dans cet endroit
Pourquoi m’exclure ainsi
Sans aucune forme de loi.
Dis-lui, j’ai brandi le fanion
Broyé le froid de la nuit
Plus que lui sans réunion
Mais je ne fais pas de bruit.
Dis-lui d’hier j’ai eu ma part
Alors qu’il était en retard
Pour arme ma poitrine
La cause était ma vitrine.
Qu’il veille sur les loups
Je n’attends pas de réponse
Rien ne vient en avance
Dis-lui, dieu est partout.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 17/12/2013
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Mouloudi Mustapha
23 janvier 2014
4
23
/01
/janvier
/2014
08:24
Infographie © Thierry Deschamps
Perdu dans un océan de bonheur
Planant dans un nuage de fleur
Nageant dans un bain de douceur
Je t'attend mon cœur.
Et chaque instant
Volé au temps
Est enchantement
Émerveillement.
Alors mon âme décolle
Elle devient un peu folle
Et mes pensées s'envolent
Ivresse sans alcool.
Vers Toi mon Amour...
~~*~~
©Thierry Deschamps
http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/vers-toi.html
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Thierry Deschamps
22 janvier 2014
3
22
/01
/janvier
/2014
08:37
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/
Sans toi je ne suis
Qu’une amphore vide
De miel, de vin, et de parfums,
Et je descends doucement
Vers les sables livides
Où dorment les noyés
Sur le sein bleu des mers.
Je quitte le soleil
Qui me donnait la vie…
La lumière diffracte l’azur
Aux mirages des eaux.
Et tes baisers me suivent
Comme des fleurs marines
Qui sèment sur mon corps
Leurs corolles de pourpre.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le
chasseur abstrait.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Denise Bernhardt
21 janvier 2014
2
21
/01
/janvier
/2014
08:21
http://jipp.forumgratuit.org/t1293-bon-dimanche
Prendre exemple sur l’exocet
Aux nageoires en forme d’ailes !
Poisson volant sur l’air qui passe,
Il ne cesse de s’élever
De rêve en rêve, et en mirage,
Au-dessus de la mer inquiète.
Il échappe à sa condition
Dans l’élan de ses sauts planés.
Il glisse au droit-fil des reflets
Qui s’enchaînent à l’infini,
Navette inlassable et filante,
Etoile au long désir de ciel.
Soudain libre, enfin affranchi
De la pesanteur océane,
Des bas-fonds, des gouffres obscurs,
Et de l’abysse des angoisses.
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux
éditions du Madrier
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Luce Péclard
20 janvier 2014
1
20
/01
/janvier
/2014
08:48
http://www.quizz.biz/quizz-222347.html
Dans le jardin,
Le baiser fou du vent
a plié l’échine des iris blancs.
Dans le ciel,
le souffle mou du vent
a poussé les stries des nuages blancs.
Dans le lit,
les gestes doux de l’amant
ont levé mon corps vers le pays blanc.
© Claire Prendkis
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Claire Prendkis