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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:55

 

noir-et-blanc.jpg

http://www.atoute.org/n/forum/printthread.php?t=100917&page=62&pp=30



L’incertitude d’un noir
Se révèle par une simple
Touche de blanches nuances.
Silencieuses fragmentations,
Secrètes calligraphies,
  Vagues caresses lumineuses
Où s’écoule l’oubli,
Sur le fleuve du temps.
Abyssal et insondable
Un reflet en transparence
Se met dans l’attente
De l’apparition naissante
D’une lumière nouvelle.

© Michel Bénard.



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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 07:52

 

vol.jpg

http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/nature_et_dcouvertes



D'octobre à mai
le temps passera
comme vol d'oiseaux

Ma vie à bout de souffle
tombe dans l'abîme
de vos bras aimés
Elle tombe à bout de semence
dans vos aime-greniers

Larguez vos amarres
au cœur de mon âme
avant que le temps
ne me prenne entière
que les voiles embarquent le ciel
Que le quai de mon amour
ne soit enfoui
sous le sable de la plage

© Ode
Joliette, le 26 janvier 2010



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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 07:58

 

femmes-plurielles.jpg

http://www.aboneobio.com/



                                                                Pour toutes les femmes ;
                                                                 celles d’aujourd’hui, d’hier et de demain...


Femmes brisées, salies, abîmées par les hommes
Femmes objets de plaisir, pauvres bêtes de somme
Femmes incomprises, esclave des sadiques
Femmes vite accusées de n’être qu’impudiques...

Ô femmes, pourrez-vous pardonner à ces hommes
De n’avoir pas compris la splendeur de votre essence ?
De n’avoir pas compris votre beauté en somme ?
De n’avoir pas compris qu’eux ne sont que nuisance ?

Sous le rude symbole du pouvoir de nos pères
Ils ont fermé vos bouches et vous ont mutilées !
Vous n’êtes que denrées, à vil prix ou très cher
Ne respectant en rien votre féminité.

Pour la joie des inconscients, rigolards en goguette
Ils méprisent vos cœurs, vous tuent en esclavage ;
De votre nudité, ils font leurs amusettes
Faisant de votre vie un crapuleux breuvage.

De grâces revêtues, d’innocence absolue
La vie, vous la donnez, par l’amour en partage ;
Les brutes vous la volent, par mœurs dissolues ;
Ils ne respectent rien au nom de leurs mirages...

Mais il est des femmes, de belles révoltées
Qui, croyant résister, ne songeant qu’à singer
Les brutes détestées, ne vivent que de haine.
S’imaginant libres, elles ne forgent que leurs chaînes...

La femme qui ressemble à l’homme n’est rien qu’ombre ;
Elle n’est ni l’un ni l’autre ; au mieux, elle est sottise...
Elle se blesse, n’aime pas la vie et puis sombre...
Briser ce que l’on est, n’est jamais que bêtise...

Femmes ! Ne vendez pas votre âme et sa noblesse
Ni par amour du corps ni par votre travail !
Ni par complexe ni par faiblesse !
Soyez ce que vous êtes ; c’est là votre bataille !

Femmes, si vous saviez, comme le monde espère ;
Combien grande est sa soif de l’intuition des mères !
Sans vous, rien n’existe ; rien, ni vie ni beauté !
Sans la féminité, rien ne sera sauvé...

© Jean Dornac



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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 08:31

 

pleine-lune-orange-et-jaune-et-son-arbre-en-ombre-chinoise-.jpg

http://et-si-on-changeait-le-monde.blogspot.fr/2012/11/sous-la-meme-lune-50-metres-de-la.html



Surprise en flagrant délit de bonheur, campe à ma fenêtre la pleine lune des amours de saison et de joies interdites

Et je voyage avec toi dans le champ périlleux des rites de passage de nos croissants de nuit

Là où les brassées d’étoiles font la cour aux inconstances et aux envies.

Muette de tout questionnement, je file le cerf-volant de luxure dans l’espace de tes convoitises d’amant

Tarde l’heure pour que s’accomplissent tes vœux

Tu murmures ces choses osées dont la hardiesse fait monter le cramoisi de mes pieds á mes joues enflammées

Ivre de tes caresses vagabondes, je tangue en porte-voix de tes mers houleuses habitées par mes îles sources de passions et de démesures

Dessinant les instants filant la trame des souvenirs heureux pour que naissent les heures d’éternité

Tes hasards nous font voyager dans le voisinage des grands soleils où un moment banal s’habille des confettis de félicité

© Marie Alice Théard



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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 08:23

 

steppe.jpg

http://sharkfisher.blogspot.fr/2010_09_01_archive.html



Mon avenir est une plaine grise
sur laquelle errent tristes béquilles
pas perdus sous l'ancienne charmille,
plaine balayée par la bise.

Mon avenir est une plaine rouge
le soleil y écrase les coquelicots
et le sang pur des étourneaux
se fige quand le fusil se bouge

Mon avenir est une plaine verte
ses blés en herbe fleuriront
et ses fruits gorgés nourriront
et les femmes et les hommes et les bêtes

© Claire Prendkis



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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:09

 

regrets.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Ah ! Si j'avais vingt ans de moins,
Si, j'avais su dompter le temps !
Je ne te verrais pas de si loin,
Je voudrais être ton prince charmant.

Je voudrais être ton amant.
Me fondre tout au fond de tes yeux,
Dans ce regard si envoûtant
Que nul soleil n'est plus radieux !

Je savourerais ton sourire,
Enivrant à en perdre la tête,
Invite au plus beau des délires,
Celui que l'on fait, tête-à-tête.

Le temps s'arrêterait alors,
Et nos deux corps s'enflammant,
Nous partagerions ce trésor,
Qu'est l'Amour qui défie le temps !

Nos lèvres se rencontreraient,
Nos âmes ensembles danseraient,
Et dans un merveilleux Ballet,
Nos deux corps enfin fusionneraient.

~~*~~

© Thierry Deschamps


http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/regrets.html



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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:17

 

RTEmagicC_10866_JeanbaptisteM-Flickr_CC_by_2.0_txdam30391_9.jpg

© Jeanbaptiste M-Flickr



Est-ce vraiment pour vous
Que j’ai pleuré,
D’un non-dit, d’un silence,
D’un trait deviné
Aigü comme une lance.
Est-ce bien en vous
Que je lisais des fulgurances
Et des mots de lumière.
Votre jeu éveillait mon âme
A une autre conscience…
Mais nulle flamme ne dure
Qui n’a point de sarments.
Mon amour s’endort en pleurant
Sur le visage de la terre,
Et avec lui s’éteint
Une soif d’étoiles.

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 08:07

 

albatros-vol-plane.jpg

http://tpe-avions-et-oiseaux.e-monsite.com/pages/les-oiseaux.html



Ailes d’acier, ailes de plumes,
As-tu choisi ton camp ?

Celui du spectateur inerte
Ou celui du témoin zélé ?

Celui qui laisse aller les choses,
Ou celui qui les intercepte ?

Dans l’acier il y a l’impact,
Le choc, la dure loi des bombes.

Dans la plume il y a l’espace
Avec l’oiseau et l’écriture.

Tu as le choix,
Décide-toi
Entre les chutes
Et les envols.

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:11

 

36863805.jpg

http://triptojapan.canalblog.com/archives/2009/03/10/12902426.html



Miroir blessé
Derrière la tête
Le soleil a froid entre les jambes
Comme un chien délabré
Insolent de rage

Combien de temps nous reste-t-il
Pour que des rumeurs
Prennent la forme des manifestants ?

L’odeur des troubles
Contre le vide des nuées
La douleur de la mer
Assassine le littoral
Ses côtes flottantes
Sur le rivage

Un matin bleu
Nos mains s’échangent
Carnet de voyage
Dis-moi ta route
Ton rêve profond
Sans retour

Je suis fanatique de tes lèvres
Au bruit des camionnettes
Rapportant la musique douce
De nos étreintes

© Yves Romel Toussaint



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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 08:56

 

pandore-lefebvre.jpg

© Jules Joseph Lefebvre



Pandore, ô Pandore, pourquoi tant de curiosité ?
Ta main, ta jolie main les as tous libérés.

Voilà que s’abat sur l’homme de terribles maux.
Mornes compagnons qui l’épuisent, le mènent au tombeau.

Vois comme ils paradent dans leurs plus beaux atours,
Terne plumage d’un sombre vautour.

Fait de misère, pour blesser et humilier nos frères.
D’indifférence, celle qui ferme nos yeux à la souffrance.

De colère, ce venin acide qui ronge nos vies solitaires.
Et d’ignorance, où germe la peur source d’intolérance.

Depuis ce jour la Mort moissonne, la Mort récolte,
Immuable ne tolère aucune révolte.

Patiente, elle attend qu’Atropos scelle les destins,
Pour s’inviter royale à l’ultime festin.

Pandore, ô, Pandore pourquoi tant d’insouciance ?
Ta main, ta jolie main ne retient que l’espérance.

© Béatrice Pailler



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  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
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