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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 07:34
A la croisée des ogives – Ode
A la croisée des ogives – Ode
 
 
 
À la croisée des ogives
Nous nous sommes rencontrés
À la croisée des chemins
Nous nous sommes aimés

Au parachèvement du jour
ma lampe allumée, penchée
sur ta photo, je t'écris ces mots :
La tendresse, tu me manques !

© Ode
Joliette, ce cinq février 2010



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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 06:47
Ces cruelles illusions - Jean Dornac
Ces cruelles illusions - Jean Dornac
Aimez-vous les uns les autres... disaient-ils…
© François Dubois - Le massacre de la Saint-Barthelemy
 
 
En hommage aux filles enlevées par les odieux fanatiques de Boko Haram et plus largement à toutes les victimes de toutes les religions et de toutes les époques. Il n’y a pas bêtes plus sanguinaire qu’un humain persuadé de détenir LA Vérité… J. Dornac
 
 
 
 
Qu’ont-ils à nous imposer leurs dieux
Ces illusions à jamais cruelles
Qui exigent le sang des jeunes et des vieux
Et dont on brûle les corps à la pelle !
Qu’ont-ils ces hommes du désert
Sont-ils fous ou justes amers
Pour enlever deux cents gamines
Les vendre ou les jeter en mines
Qui sont-ils ces fous qu’on trouve partout
À la surface de la terre
Ces gens qui se prétendent doux
 Mais ne vivent que par la feu et le fer ?
Qu’ils soient cathos ou islamiques
Juifs ou d’autres confessions
Ils ne sont tous que tyraniques
De l’humain, ils sont en démission !
 
S’ils existent, leurs horribles dieux,
Ils ne peuvent que verser des larmes
Tant leurs prétendus serviteurs sont odieux
Et portent à la place d’un cœur de sordides armes !
Les fanatiques  de toutes les religions les ont trahis
Au point que dans nos cœurs ils sont à jamais bannis !
Comment aimer et honorer ces atroces géniteurs
Qui siégeraient là-haut pour notre évident malheur ?
 
Ce qui aurait pu être beau
A fait de nous une bande de sots !
C’est le but à jamais recherché
Par ceux qui disent détenir la vérité !
Ils prêchent le pardon et l’amour
Mais tuent presque tous les jours !
Ils disent que leurs dieux sont compassion
Mais ne rêvent eux-mêmes que d’extermination !
Ils ont, parfois, de très belles paroles
Mais dans les massacres tiennent le premier rôle !
Ô divinités d’en-haut et d’en-bas
Gardez-nous de croire en ces cancrelats
Qu’ils soient des rats du désert
Ou des « princes » en habit rouge, blanc, beige ou vert…
Et si d’aventures un dieu existe
Il saura reconnaître l’amour des vrais humanistes…
 
© Jean Dornac
Lyon, le 16 mai 2014



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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 07:29
Un moment avec toi – Marie Alice Théard
 
 
 
Comme une touche isolée sur le piano que l’on effleure du doigt
La main qui caresse l’épaule par simple fantaisie
Se laisse aller à se reposer dans la joie
Pour revivre les moindres détails d’une fleur à la boutonnière
Jeter son dévolu sur la poésie cristalline de l’heure
Où l’empreinte du pied séduit le sablier du cœur
Laisser planer le mystère et me pencher câline
À l’écoute d’un rien qui devient quelque chose
Et danser ce délicieux moment de tous les privilèges
Quand le clocher de la petite église au loin s’affine
S’enivrant des effluves de la rose
Avec fièvre rencontrer le sourire attaché à tes lèvres
Dans l’air tout est imprévoyance
Au sortir du jour rentrer dans les profondeurs de l’éternité
Prendre goût à la déterminance
Du chant de l’oiseau de plein vent
Le temps de se rappeler nos êtres aimés
Au cours de nos revenances et de nos cheminements
Les paillettes de soleil dans nos yeux ravis
Font une place à l’hallucinant attelage
De la nuit qui remonte comme un point sur un i
Le chemin des guirlandes de feuillage
Des bougainvilliers redessinant les balustres du balcon
Autour des courbes surannées des effets consolateurs
De la nostalgie de ton sourire coquin et de tes façons
Il passe nous voir ce souvenir visiteur
Éblouissant il s’assoit dans un bruit de cristal
Réécrivant le meilleur roman du siècle, un gars, une fille
S’invitent à l’écoute du caquètement des oiseaux
De la plage tropicale
Et toutes les chan
sons d’amour filent
Au long de la danse du volcan des idylles
Penché sur la margelle de mon épaule je t’aperçois
Apprivoisant l’arc-en-ciel des revenir
Toujours toi
Encore moi
Dans nos accoutumances d’hier et du futur
 
© Marie Alice Théard
(Extrait de " Pays des doubles " )



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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 07:42
Eau et sang - Pierfetz
Liberté ? - J.Léonard ©
 
 
OPERATION LIBERTE !!!???
L'eau-vive a glissé dans leurs mains
et s'est perdue dans les sables du désert.
 
Eau de source.
Sang de vie,
Sang ressource.
Eau de vie.
 
La rivière était belle,
Quand les enfants sont nés,
Avant que par rebelle
Sang-Eau soient mélangés !
 
On dit que l'homme peu sage
A pris la liberté
D'exploiter les rivages
En toute impunité...
 
Depuis ces temps maudits,
Sang et eau se mélangent
Pour noyer les bandits.
L'or blanc s'écoule en noir,
La paix n'est qu'un espoir...
Il faut que les temps changent,
Croyons aux paradis,
La poésie des anges.
 
La rivière sera belle,
Si tu viens t'y baigner,
Ma tendre jouvencelle.
Et mon coeur, sans saigner,
T'aimera dans ces eaux...
 
...Eau de Vie,
Eau de source,
Sang de vie,
Ma ressource...
Mon amie,
Ma douce.
 
Pierfetz. ©
 
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/IV-1Eauetsang.htm



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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 07:51
Je pars – Claire Prendkis
Je pars – Claire Prendkis
 
 
Je pars, être léger et tu gémis
sur la sinusoïde des valses lentes
tu as pianoté mon souffle d'amante
et tu pleures et tu me maudis.
 
Tu disais que le temps du cœur n'est pas linéaire
tantôt se dilate, tantôt se contracte puis s'en va,
jamais ensemble nous n'accordions nos pas
cette nuit, mon cœur las enfourche vague amère.
 
© Claire Prendkis



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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:15
Sida – Thierry Deschamps
Sida – Thierry Deschamps
Infographie © Thierry Deschamps
 


Sida,
Sida d'un monde déchiré,
Où l'on préfère tuer, torturer ou violer,
Tant la haine est facile si l'on ne sait créer.
Sida de ces politiciens,
Qui ne pensent qu'au pouvoir, écrasent les espoirs
De ces pauvres pantins qui croient à leurs histoires.

Sida,
Sida de cette économie,
Où l'on se moque de l'Homme, de toute forme de vie,
Car il vaut mieux polluer que perdre quelque profit.
Sida des couples qui se déchirent,
N'ont plus rien à se dire, plus envie de séduire
S'ennuyant à mourir ils préfèrent se fuir.

Sida,
Sida d'une bien lourde jeunesse,
Qui nage dans la détresse, consciente de sa faiblesse
Face aux chaînes d'un monde qui l'agresse et la presse.
Sida d'un monde qui se meurt,
Où flotte l'horrible odeur de la sueur de la peur,
L'homme a bradé son cœur, il lui reste les pleurs...

~~*~~
 
© Thierry Deschamps
 
http://www.societe.le-spleen-de-zarathoustra.fr/sida.html



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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 08:10
Largo – Denise Bernhardt
Largo – Denise Bernhardt
 
 
 
Maintenant que tout est possible,
Comme un jardin dormant
Dans le murmure des fontaines écloses
En ombelles de nuit,
Et que mon cœur ne saigne plus
A chacun de tes pas,
Je cherche en mon âme
La haute flamme
Me consumant hier…
Mais je lis dans tes yeux
Que tu es heureux,
Loin des passions dévorantes
Et des flots affolés des rivières.
Tes mains sur mon front
Dessinent nos errances
En de lents paysages,
Où coule, tel un serpent d’étoiles
Mon amour à l’étiage.

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:45
VITRAIL DU CIEL – Luce Péclard
VITRAIL DU CIEL – Luce Péclard
 
 
 
Cette angoisse qui te taraude
N’est que mauvaise conseillère.
Quitte-la vite et rejoins-moi !
Je sais l’attirance du vide,
Le mortel attrait des ornières.
En regagnant le ras du sol
Et sa simple réalité,
J’ai pénétré d’emblée
Une richesse insoupçonnée.
J’ai côtoyé mille brins d’herbe
Dont pas un ne ressemble à l’autre.
J’ai redécouvert les troncs d’arbre.
J’y ai grimpé comme autrefois,
Lorsqu’enfant j’explorais leurs branches
Pour trouver le vitrail du ciel !  

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 07:39
Couturière... si, si ma mère ! - Carmen
Couturière... si, si ma mère ! - Carmen
© Adolphe William Bouguereau
 
 
 
Tu seras couturière ! dit la mère
Couturière...?! Si, si ma mère !
 
Cachant son chagrin
Elle le devint
 
Sans mettre son cœur à l'ouvrage
Elle appliquait des froufrous

Sur les jupons et les corsages

De gentes dames fort bien enrobées
Dotées d'inconsistants maris
Un tantinet volage

Aux pantalons pattes d’éléphant

Et mains gantées jaune canarie

Mais possesseurs de titres ronflants

Et de jeunes crécelles crédules sans cervelle
Au charme fou

Faisant sur demande piou piou

Tout en tournant sur elles-mêmes

Comme des soufis
 
Puis, par temps d'orage
Elle se révolta
Bifurqua

Tangua
Louvoya
Zigzagua

Fit marche avant
Et marche arrière
Et de travers
 
Comme un bateau

Sans capitaine, ni gouvernail sur la mer
Flottant mal, prend souvent l'eau

Elle chavira parfois

Mais jamais ne sombra

En s'essayant à se rencontrer
 
Esseulée, elle subit des coups
Tomba à genoux

Écorchée, elle s'essuya, se massa
Se consola, se releva
Pour continuer à se définir
Et à se dire sans ire
Envers tous ceux

Croisés sur le chemin
 
© Carmen 2013 – Tout droits réservés



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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 07:30
La Grande Faucheuse – Victor Varjac
La Grande Faucheuse – Victor Varjac
Illustration de Grandville
 
 
 
Il vit la Grande Faucheuse
entrer dans sa chair
sans comprendre
car il ignorait
qu’elle se trouvait là
bien avant sa naissance !...
Il crut que la Mort
lui tirait les  yeux
mettant du plomb fondu
dans ses entrailles
et qu’elle attachait ses jambes
au piquet de la douleur…
L’homme devait apprendre
avant le premier cri…
L’ignorance
sœur jumelle de l’absurde
défigure les mondes
et plonge les cœurs incultes
dans le chaudron
des tempêtes…
La Belle Edentée
ressemble à l’inconnu
lorsqu’elle trempe
sa figure
dans le miroir
de nos peurs…
La glaneuse et la vie
se tiennent par la main
depuis la Nuit des Temps
et « l’homme parenthèse »
cherche toujours sa place
dans le puits carnivore
de l’interrogation…
 
© Victor Varjac
Antibes, le 5 juillet 2009


Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
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