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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 06:51
LE JARDINIER D'AMIOUR - Pierfetz
" La Pureté " de Vicky Coulombe - http://expression.free.fr/
 
 
 
Tu n'as pas joué à cache-cache avec mon coeur
pour être admirée et aimée,
sans peur que je ne te prenne avec facilité !
 
Tu ne m'as pas caché tes révoltes,
tes recherches et tes espérances
pour mieux nous protéger
et avec moi les partager.
 
Tu n'as pas cherché à me distancer,
et fermer ton jardin secret
pour sauvegarder ta liberté.
 
"Ton espace liberté"
c'est en nous que tu l'as désiré,
et nous l'avons construit ensemble
avec ses infinis et ses limites.
 
Jamais tu n'as pensé me prendre
en voulant tout donner
et plus que recevoir,
pour essayer d'être parfaite.
 
Nous avons joué à nous prendre,
sans jamais nous posséder,
mais sans jamais nous éloigner
pour agrandir notre espace liberté.
 
Les déceptions sont toujours
liées aux secrets trop cachés.
Au seuil de ton jardin secret
Je resterai discret
Tant que tu cultiveras avec moi
une amoureuse complicité
garantie par l'Esprit
qui nous est donné
à Aimer.
 
©Pierfetz – 2002
 



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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 06:43
Jeunesse - Thierry Deschamps
" Sur le chemin de l'école " ÉMILE CLAUS

 

Jardin en friche, ton esprit est ouvert,
Explore le monde, découvre l'univers.
Une quête essentielle s'offre à toi maintenant,
Ne gâche pas cette chance, elle ne dure qu'un temps.
Exalte tous tes sens, écoute, observe, avance !
Sors de cette coquille, émerge de l'enfance.
Sers-toi de toutes tes forces pour tracer ton chemin
Envole-toi dans la vie, prépare-toi à demain.

~~*~~
 
©Thierry Deschamps
 
 

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:00
Mimi Pinson – Michèle Freud
©Renoir
 
 
Mimi Pinson est le surnom de la fillette aux tresses blondes qui traverse d’un bon pas le petit village de montagne, tout fleuri de géraniums, pour se rendre au chalet d’alpage de son grand-père.
 
Musardant sur le sentier qui serpente dans une prairie, elle prend le temps de savourer la beauté des fleurs multicolores, ouvertes comme des yeux. « Myosotis, s’écrie-t-telle, ton nom constitue à lui seul un poème puisqu’il signifie « oreille de souris » ; et ta légende est si belle que j’ai plaisir à la raconter à qui veut l’entendre ».
 
Maintenant, la petite fille traverse un sous-bois et s’arrête pour cueillir des baies bleues, délicieuses, sucrées et parfumées à souhait. Myrtilles, elles se nomment, c’est aussi le prénom de sa meilleure amie. Malheureusement, l’heure tourne : à regret, elle quitte son jardin des délices et poursuit son chemin. Mystérieuse est la forêt avec ses frôlements, ses froissements, ses craquements divers, pas toujours identifiables. Mais ce bruit caractéristique est assurément celui d’un pivert, frappant de son bec le fût d’un mélèze, pour déloger les insectes qui vivent sous les écorces. Mutine, la gamine lance à l’oiseau coloré : « Bon appétit, mon cher et surtout ne fréquente par les troncs sui se font mousser, tu n’y trouverais pas le moindre petit ver à becqueter ! Mine de rien, tu tombes à pic pour me rappeler, que dans mon sac à dos, j’ai de quoi m’offrir un bon goûter. Merci à toi et à la revoyure !
 
Maculant un rocher, des taches de lichen orange vif, attirent le regard de Mimi qui en profite pour se reposer avant la partie la plus éprouvant de son parcours. Manifeste est son manque d’enthousiasme pour gravir la dernière pente très raide : alors elle a une idée originale pour contourner le problème. « Monsieur le vent, prenez-moi sur votre aile puissante, je manque d’appétit pour avaler ce raidillon trop indigeste et pour vous divertir, je vous demande de résoudre cette devinette : « Dans mon corbillon, qu’y met-on » ?
 
Ma jolie, dit l’aquilon, je connais la réponse : C’est du mouton, du mouron et des etcétérons » !
 
« Magnifique, s’écrie la petite fille, qui, soudain, prit son envol au-dessus des tapis de pensées, myriades d’éclats violets enchantant l’espace ».
« Moineaux, moinelles, accompagnez-moi dans ces moments exceptionnels » !
 
Mistigri, le chat tigré, par force caresses et miaulements, a l’honneur d’accueillir la nouvelle Mary Poppins devant la porte du chalet tandis que le grand-père s’affaire à la cuisine pour mettre la dernière touche au dessert préféré de son adorable petite-fille qu’il à surnommée « Mimi Pinson ».
 
©Michèle Freud

 


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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 06:51
LA BACCHANTE -   Pierre-Jean De Béranger
 
 
 
Cher amant, je cède à tes désirs :
De champagne enivre Julie.
Inventons, s'il se peut, des plaisirs ;
Des amours épuisons la folie.
Verse-moi ce joyeux poison ;
Mais surtout bois à ta maîtresse :
Je rougirais de mon ivresse,
Si tu conservais ta raison.
Vois déjà briller dans mes regards
Tout le feu dont mon sang bouillonne.
Sur ton lit, de mes cheveux épars,
Fleur à fleur vois tomber ma couronne.
Le cristal vient de se briser :
Dieux ! Baise ma gorge brûlante,
Et taris l'écume enivrante
Dont tu te plais à l'arroser. 
 
Verse encor ! Mais pourquoi ces atours
Entre tes baisers et mes charmes ?
Romps ces noeuds, oui, romps-les pour toujours :
Ma pudeur ne connaît plus d'alarmes.
Presse en tes bras mes charmes nus.
Ah ! Je sens redoubler mon être !
À l'ardeur qu'en moi tu fais naître
Ton ardeur ne suffira plus.
Dans mes bras tombe enfin à ton tour ;
Mais, hélas ! Tes baisers languissent.
Ne bois plus, et garde à mon amour
Ce nectar où tes feux s'amortissent.
De mes désirs mal apaisés,
Ingrat, si tu pouvais te plaindre,
J'aurai du moins pour les éteindre
Le vin où je les ai puisés.
 
Pierre-Jean De Béranger
 
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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 06:59
Présage – Denise Bernhardt
 
 
 
L’étang ombré de marronniers
Buvait mon âme avec le ciel,
Dans ses mirages de verdure.
Quand je vis sous la moire d’étain
Un poisson noir
Suivant à fleur d’eau
D’incessants labyrinthes.
C’est ainsi que me furent annoncés
Au fil smaragdin du miroir
La chute du Poème,
Le Souffle retiré
Les Mots assassins,
Et le déchirement
D’avoir à m’en remettre
Aux nymphes de l’oubli.  
 
© Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.


 


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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:04
LA MÉMOIRE ENSEMENCÉE – Luce Péclard
Photo J.Dornac©
 
 
 
Glycines et lilas
Signent d’avril la fuite…
 
Nous retrouvons soudain
Le jardin préservé
D’un autrefois lointain.
 
Il y avait des buis
Le long des plates-bandes,
Le gravier sous les pas
Egrenait ses colliers.
 
Dans la mémoire intacte,
L’éternel éphémère
S’installait à demeure
Pour les ans à venir.  
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier


 


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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:14
DIEU CRÉA LA FEMME – Nancy Turnier-Férère
©Johann Heinrich Füssli - La création d'Ève
 
 
 
Répondant aux prières de l’homme et à ses rêves,
Dieu créa la première femme et la nomma Êve,
La plus belle de toutes les créatures de son jardin.
Alors, le masculin remercia Dieu pour le féminin.
 
Si gâté par elle, l’homme promit de se soumettre
Et d’obéir à cette compagne fascinante, cet être
Qu’est cette femme spirituelle et sublime
Qui lui plaira toujours et sera sa chère prime.
 
Sans y penser pour le reste de ses jours,
La femme séduisante comme tout à son tour,
Ne manquera pas de dorloter son compagnon
Avec sa générosité, son immuable affection.
 
Dieu créa cette belle créature non pas pour exaucer
Les vœux de l’homme, mais plutôt pour instaurer
Le foyer familial où règneront l’amour et la sérénité.
Dès lors, Dieu satisfait de son œuvre se reposa.
 
©Nancy Turnier-Férère
(Avril 2015)


 

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 14:04
Imaginaire... encore que - 2ème souscription
Bonjour à toutes et à tous,
 
Mon premier recueil de nouvelles « Imaginaire… encore que » est à nouveau disponible sur le site http://www.bibliocratie.com depuis un peu plus de deux semaines. Le principe de vente reste la souscription.
 
Ce « livre papier » de 204 pages pour 8 nouvelles est toujours au prix de 17 euros, frais de port inclus pour la France métropolitaine. Pour les autres pays, il faut ajouter 5 euros de frais de port. Le thème principal de mes nouvelles est le rêve et le fantastique mais pas l’horreur. Je ne m’interdis pas un peu d’humour, mais, toujours, la chute est inattendue !
 
En visitant sur le site, ma page, à ce lien : http://www.bibliocratie.com/produit/imaginaire-encore-que-2e-souscription  si vous ne connaissiez pas mon livre, vous pourrez vous faire une idée plus précise. Vous y découvrirez les 27 premières pages du livre, quatre extraits et un résumé.
 
Le principe de la souscription est simple. Avec l’éditeur, nous avons fait le choix, comme la première fois, d’un objectif de 50 livres à souscrire. La vente est ouverte durant 60 jours.
Au terme des 60 jours, si l’objectif est atteint, le livre est édité et expédié aux acheteurs dans un délai de trois semaines. Il reste, à présent, 42 jours.
 
Pour l’instant, 14 exemplaires ont été commandés. Il reste donc 36 exemplaires à souscrire, sachant que s’il y a une délai de 60 jours pour la souscription, il n’y a pas de limites pour le nombre maximum d’exemplaires. Cependant, si au bout des 60 jours, nous n’avons pas atteint les 50 souscriptions d’exemplaires, le livre n’existera pas, ne sera pas imprimé une deuxième fois ! Dans ce triste cas, bien sûr, tous les souscripteurs seront remboursés…
 
Certains d’entre vous connaissent et apprécient mes poèmes. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir mes nouvelles. Je compte sur vous, j’ai besoin de vous pour que mes œuvres existent en tant que livre papier, cet objet que l’on aime tenir en main, dont on aime aussi le parfum… Et j’espère que vous aimerez, voire plus, le contenu de ce livre !
 
Concernant l’achat, vous pouvez payer par carte bancaire sur le site de Bibliocratie, par chèque, à l’ordre de Bibliocratie ou par virement bancaire. Pensez à préciser quel ouvrage vous commandez, donc le nom du livre, l’adresse de livraison, votre téléphone et le mail pour votre reçu de commande. Pour le virement bancaire, contacter  sandra.perrin@biblicratie.com
 
Côté pratique, pour acheter le livre en souscription, il suffit de cliquer sur « panier », puis de remplir les champs obligatoires et de payer…
 
Un auteur sans lecteur n’est rien. C’est vous qui construisez l’avenir d’un écrivain, vous seuls. Dans ce dessein, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur ma page de Bibliocratie, cela peut être une aide essentielle !
 
Plusieurs d’entre ont acheté mon livre la première fois. Si vous l’avez aimé et, vu les retours de commentaires, je n’en doute pas dans l’immense majorité des cas, pourquoi ne pas en parler à votre entourage, famille (peut-être en cadeau !), amis, connaissances professionnelles ou amicales ? Aider un auteur, c’est aussi oser le présenter aux autres et à ceux qu’on aime !
 
Merci à toutes et à tous !
 
Jean Dornac
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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 06:40
La mer plonge son visage – Victor Varjac
 
 
 
 
La mer plonge son visage
dans les remous du ciel…
Nuages évanouis
vagues éphémères
mouvements obstinés
sans cesse recommencés
que le rivage dévore
pour mieux les oublier…
… Mais l’eau remonte
tel un Phénix
surgit de l’abîme
et la course renaît
en barres successives
et le sable frémit
sous les sabots liquides
à la voix de tonnerre…
L’assaut n’a plus de souffle
car le rivage recule
et la force d’écume
se couche sur le bord
pour revivre plus loin
plus fort
et poursuivre le rêve
que l’on ne peut atteindre
comme les mirages du ciel
qui jouent à cache-cache
avec les doigts du vent
sempiternellement…

©Victor Varjac
Cannes, Bijou plage,
le 16 novembre 2011


Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
 
 
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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 07:03
Amour  Mélodieux – Florence Bellande
                                                                                        
                                                
 
S’égrène le Temps
Ce Temps qui passe
N’emporte pourtant pas les souvenirs lumineux
Tissés autour de toi
De la musique envoûtante de tes doigts magiques
 
Le Temps n’emporte pas ta passion mélancolique
Tes rêves d’une vie d’amour et de musique
Et l’élan merveilleux
De la vie dans son essence de beauté et de pureté
 
Le souvenir de ces matins d’été
Quand je m’éveillais  émerveillée
Bercée par les mélodies de Chopin, Schubert,
Debussy, Schuman, Brahms, Liszt…
Tu me clamais ton amour à travers eux
Et, ensorcelée, j’écartais mes rideaux
T’observant sur la galerie proche
Embaumée par la senteur des Lilas
 
Toi, penché amoureusement sur mon piano
Psalmodiant le jour nouveau
Chaque note une caresse, une touche du divin
Tu disais «effleurer mon corps» intouchable alors
 
Tu étais l’Adonis
Qui m’introduisait à la poésie-musicale des grands-maîtres
Ah ! Ces accords sublimes
Ils inondèrent à jamais mon âme vierge
 
Immersion de beauté, d’amour, de musique…
Si j’étais ton « ange de pureté »
Tu étais l’enchantement…
Le guide de ma muse créatrice naissante !
 
©Florence Bellande

 


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