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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 06:46
LUNEAUXREFLETSDOR - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Un beau soir s’annonce une pleine lune amérindienne
Je l’entr’aperçois qui luit à travers mes persiennes
Quand j’y pense c’est bien cette même brillante lune
Aux reflets d’or qui plus tard miroiteront les lagunes
 
D’une île lointaine l’île sans hiver de mes ancêtres
Je me marie à cette luminosité à travers ma fenêtre
Du creux de mon cœur je t’offre ce précieux joyau
Je m’unis à la nuit des anges à cette clarté mur-rideau
 
Qui m’isole de toi Patrie alors je te récite des litanies
Terre soumise et tendre je visionne ton destin à l’infini
Dans le silence tu m’avises et je me prémunis d’avance
Contre les mauvais esprits les grandes puissances
 
Ces loups garous qui t’occupent et changent ton décor
Je te suivrai des yeux à l’horizon Luneauxrefletsdor
Pour cette chère Patrie tant aimée écoute ma prière
Sois le néon de ses montagnes et de ses plaines joaillières
 
Sois l’écho de mes vœux et garde ta lumière d’or
Sur ma petite île lointaine ô belle Luneauxrefletsdor
 
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)

 
 

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 06:33
Mêle tes pas – Victor Varjac
Photo J.Dornac©
 
 
 
Mêle tes pas
aux pas du chemin
l’ombre se souviendra
de ta marche fragile
et de la course du vent
sur le visage de l’aube…
L’éphémère… mon ami
n'est jamais inutile
il contient déjà
ce qui fait l’avenir !...

©Victor Varjac
Antibes, le 21 juillet 2012


Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
 
 
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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 06:43
Un recueil d'Abderrahmane Zakad
Un recueil d'Abderrahmane Zakad est sortie pour le Festival de la culture arabe qui se déroule à Constantine (Algérie)
 
Question pour un champion :
 
A QUOI SERT LA POESIE ?
 
 
Introduction et 4eme de couverture
 
« ..Le contact du peuple avec les contes et la poésie suscite un rythme respiratoire, des tentions musculaires oubliées et développe l’imagination. Chaque fois que le conteur expose devant son public un épisode de la vie de son peuple, on assiste à une réelle invocation », écrit Frantz Fanon dans Les damnés de la terre.
A propos de la poésie maternelle, Youssef Nacib note: «Nombreuses et anonymes furent et demeurent les poétesses en Kabylie. Elles ont excellé dans la chanson d’amour mais aussi dans le chant de travail. En tournant le moulin à bras pour écraser son orge, en tissant, en modelant l’argile, en ramassant les olives, la femme kabyle chantait... Mais la création poétique féminine la plus spontanée et la plus concise se rapporte à ce que la mère a de plus cher: son enfant. Ce genre est, sans conteste, un des plus anciens de la littérature orale amazighe. Les mères ont langé, bercé et protégé leurs bébés antérieurement aux acculturations successives qu’a vécu le massif kabyle.»
Depuis la nuit des temps, les contes, les chants, la poésie ont été pour les sociétés un moyen pour alléger les souffrances, défendre le territoire, renforcer l’identité et la culture. Dès le déclenchement de la Révolution Algérienne, les autorités coloniales ont procédé à l’arrestation systématique des meddahs dans les douars et les souks. Par leur méthode d’exposer et le contenu de leurs récits, ils alertaient le peuple en  favorisant l’éveil.
A quoi sert la poésie ? On pose parfois la question. On pourrait demander aussi bien à quoi sert une quacida d’El Anka, le malouf ou une pièce de théâtre. Qui n’aime pas  la poésie, surtout celle chantée. Que c’est beau Hyzia, ce  poème d’amour écrit par Benguettoune en 1880 et que chantait Khellifi Ahmed. Que  c’est envoûtant l’Achwiq que lançaient les femmes de Kabylie pour conjurer le sort. Les poètes, les écrivains, les artistes ont projeté d’étonnantes lueurs sur leur époque. Sans eux les peuples se replieraient sur la solitude. (A.Zakad)
 
  
Mémoire de Constantine - Abderrahmane Zakad
 
En 100 vers et pour 1.000 raisons,
 je vous parle du Rocher de Constantine, la Vieille Ville,
qui subit les effets du temps et l’action destructrice des hommes. (A.Zakad)
 
 
1
 
Le Rocher s’entête à fasciner les voyageurs
Imprenable site aux généreuses faveurs
Que de livres et de chants ont raconté la ville
Sur le rythme du malouf aux paroles sublimes.
 
Ville écrasante aux odeurs lascives. Toutes.
Figée dans ses pierres, cernée par ses doutes
Je l’ai connue autrefois bien avant sa détresse
Mon cœur s’emballe en y revenant sans cesse
 
Le rocher aux quatre vents se noie sous les nuages
Les trombes d’eau s’écoulent et s’affrontent en apanage
Les ruelles absorbent ce qui reste de mémoire
Entraînant dans les flots les brins de paille et la gloire.
 
Violé sur La Brèche par la France de Napoléon
Le rocher garde encore les plaies pleurant le sang
Conquis par traîtrise par la poudre et le fer
On le raconte encore lors des veillées l’hiver.
 
Que peut-on dire aussi de cette ville légendaire
Hormis ses antiques souvenirs mêlés à la terre
Aux hommes qui l’on trahie à ceux qui la vénèrent
Tous gardent dans leur mémoire les odeurs millénaires.
 
Quand les martyrs de Novembre viendront visiter
Les hauteurs identitaires et la Souika héritée
Du peuple les soutenant dans la ville et dans les monts
Ils retrouveront les mots de ceux qui ont fait le serment.
 
Les cœurs sont aigris à mesure que le temps passe
Une histoire qui ne s’écrit plus sur les cahiers de la classe
Le Rocher s’effrite. En poudre. Ses rêves fuient la nuit
Les gens qui s’effacent et s’en vont sans faire de bruit
 
Serait-ce la vengeance de Massinissa dans Cirta
Capitale de l’aguellid que Syphax défait convoita
Est-ce venger la trahison de Sophonisbe promise
Par Carthage de Didon et Scipion en entremise.
 
C’était me diriez-vous un site noble et fier
Oui pardi c’était ! Mais cela était naguère
Aux hommes d’aujourd’hui qui ne sont plus les hommes d’hier
Leur dette est de redonner la joie dans les chaumières
 
2
 
Et sur le Rocher qu’évitent les cigales
Un crépuscule pèse comme une dalle
Les pensées s’envolent, dispersées
De ces femmes traînant leur passé.
 
Leurs yeux parlent et exposent
Leur regard qui cache les choses
Comme dans leur cage les oiseaux
Coulent leur peine et leurs sanglots.
 
Femmes devenues étrangères
Figées dans le patio qu’elles gèrent
On ne les reconnaît plus le soir
Furtives ombres dans leur voile noir.
 
Ces femmes citadines qui faisaient du tricot
D’autres sont venus ne connaissant pas le mot
Des fortunes se sont faites, tel le vol du Condor
Toutes ailes déployées, devant le ouali qui dort.
 
Leur douleur tue s’est brisée
Elle chute dans le Rhummel irisée
Leurs larmes deviennent de l’eau
Au pied du Rocher vu d’en haut.
 
Je connais les chemins pour avoir cheminé
Donné aux mains tendues une obole espérée
Dans les souks flânant j’ai entrevu encore
Les appels des yeux les plaintes et les remords
 
L’imposant Rocher aux couleurs perdues
Son histoire portée par des mains ardues
Qui paraphent les murs en évitant la haine
Susurrant un passé dans une morne vie qui traîne
 
Ou sont-elles les hirondelles d’antan ?
Celles qui annonçaient le printemps
Les unes partent pour ne plus revenir
Les autres reviennent pour y mourir.
 
3
 
Le Rocher n’est pas un cercueil qu’on ballotte
Des sages l’avaient honoré Ferhat Abbas était l’hôte
Brûlent encore dans son âme des amours hiziens
Et des intelligences vives que rien ne détruit. Rien.
 
Les porteurs d’écriture qui avaient peint le Rocher
Son palais et son bey et qui avaient tant fait chanter
« Au Café » de Mohamed Dib « Nedjma » de Kateb Yacine
« Les zéros tournent en rond » et la culture décline.
 
Se souvient-on encore des soirées de velours
Les fêtes colorées et les juvéniles amours
Les youyous stridents et le soyeux des tresses
Et les rimes féminines qu’aucune parole ne blesse.
 
C’était au temps où le Rocher chantait
C’était au temps où les ancêtres hantaient
Les esprits et les âmes du peuple algérien
Ce peuple connu, jadis, pour son art et pour le bien.
 
Ton souvenir n’est que remords et reliques
Ou dorment les joyaux d’Amour mélancoliques
Que j’ouvre à genoux pour voir un trésor
Tout un passé dans l’ombre étinceler encor
 
Comme un écho profond ce souvenir en moi persiste
Le reproche est bavard, la rancune s’incruste
Je ne dis rien sinon que je suis triste
De voir le Rocher en ruine et sinistre.
 
En attente une jeunesse monte. Changera-t-elle le décor ?
Les mots doux vont pousser sur les ruines et encor
Les idées fleuriront drues en torrents Rhumméliens
Car ceux qui sont morts seraient-ils morts pour rien ?
 
Plus une seule larme à me mettre aux paupières
Ouvrant les bras au ciel comme une paire d’ailes
J’offre le muguet de mai au Rocher sans manières
Et c’est triste qu’aujourd’hui je vous parle d’hier.
 
©Abderrahmane Zakad
 

 

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Un recueil d'Abderrahmane Zakad
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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 07:02
MEMOIRE DU FEU – Michel Duprez
 
 
 
Autrefois, le feu rongeait l'absurde corde,
Le feu n'avait que faire de nos désirs.
Le feu détruisait, peu à peu, de ses mains
La tour où dormaient tous nos projets d'enfance.
Le feu secouait sa crinière en sautant
Par-dessus les étangs gelés de la terre.
Le feu jouait à l'eau de pluie tous les soirs.
Le feu priait comme un feu, seul, peut prier
Dans l'immobilité blessée de l'aurore.
Le feu s'enfonçait dans l'épaisseur des murs,
À la recherche d'une ombre sans légende.
Le feu galopait dans les rues en riant.
Le feu s'amusait à souder les contraires,
À couper l'espoir en deux parties égales.
Il savait qu'il n'était rien de plus qu'un feu
À diviser l'ennui de nos fulgurances,
Qu'il était seul à faire feu dans la nuit,
De tout son corps ébloui par la lumière.  
 
©Michel Duprez
(« Langagements d'Orphée », Chambelland Editeur, Paris, 1978)
 

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 06:39
Les amours mortes – Jean Dornac
 
 
 
 
Cette main qui ne vient plus
Cette chaleur qui ne me caresse plus
Cette peau qui a oublié la mienne
Cette douceur trop vite devenue haine…
Pourquoi es-tu partie
Me laissant loin de ma vie ?
Ce triste jour, en me quittant
Tu as détruit mon cœur aimant…
 
Pourquoi tant de cruauté
Au point de m’abandonner
A cet absurde sort
Qui ressemble déjà à la mort…
L’amour trahi lorsqu’il fut beau
C’est comme douze balles dans la peau.
Ce n’est rien d’autre que l’exécution
D’un cœur jeté en éternelle perdition…
 
Plus jamais, tes lèvres sur les miennes
De notre amour ne seront gardiennes
Plus jamais en te voyant
Je serai fier d’être ton amant
Plus jamais ton insouciance
Rompra mes impatiences…
Plus jamais je ne sourirai à la vie
Je n’ai plus ni goûts ni envies…
 
Tu pouvais faire de moi un homme
Mais tu m’as pris pour une pauvre pomme !
Pourtant, en rien tu n’as été récompensée
Ton salaire s’appelle solitude assurée !
Nous ne vieillirons pas ensemble
Tant mieux, notre malheur trop se ressemble
Je n’ai nulle envie de me voir en te regardant
Ton corps, désormais, est trop glaçant !
 
Et dire qu’avant de te connaître
A l’amour, je ne voulais que naître !
Je t’ai tant attendue, jusqu’au ciel et ses nues
Parcourant les champs et les avenues…
Je ne savais pas qu’en t’aimant
C’est de la mort que je devenais amant…
Le pire crime sans possible indulgence
Sera toujours le meurtre de l’espérance…
 
©Jean Dornac
22 juillet 2015
 



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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 06:54
Je me drape – Michel Bénard
 
 
 
                                                     La flamme en quoi tout commence et tout prend fin.
                                                            Yves Bonnefoy. 
           
                                                                                                 
Je me drape des lactescences du songe,
Réinvente l’instant magique de l’interrogation
Estompant toutes certitudes ancestrales,
Erigeant toutes possibilités d’espérance.
A la mine de plomb et poudre de charbon
J’esquisse un prélude aux couleurs du temps,
M’invente d’inénarrables mystères
Déposant sur le cœur juste ce qu’il faut
De transparence au bonheur.
Cinglant sur les profondeurs océanes
De valeurs en errance,
Lieu d’exil des identités de cendre.
L’âme postée en vigie
Je scrute au-delà l’horizon,
La possible apparition d’une terre nouvelle
Porteuse des humus de l’origine.
 
©Michel Bénard.
 



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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 07:08
Je cherche – Ode
 
 
 
 
Je cherche des morceaux d’âme
Sur un bateau de neige
Pris dans la glace
Sur les rives du fleuve

Je cherche des morceaux de ciel
Étouffé derrière l’avalanche de nuages
Dans la saison enlumineresse
Aux écritures anciennes

Je cherche des morceaux d’enfance
Camouflés dans les courtines du Temps
Dans la blancheur des bancs de neige
Où glissent les traînes sauvages

Je cherche des morceaux de fleuve
Perdu sous des monceaux de glaces
Dans l’attente de l’hirondelle
Même si elle ne fait pas le printemps

Je cherche des morceaux de toi
Égaré dans mes tempêtes, mes poudreries
À la dérive de mon regard
Tel des anges, les amours de nuit

Je cherche des morceaux de moi
Sur les ailes des oiseaux de froidure
Qui volent au-dessus
Du vitrail blanc des hivers

Je cherche des morceaux de nous
Oubliés dans les archives des ans
Par delà les sables et les glaciers fondants
Avec la peur au ventre, de les retrouver...

Et je cherche...
 
©Ode
 



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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 06:31
Musc et Henné.- Djida Cherfi
 
 
 
 
Je décorerai ta tombe de musc et de henné,
D’une lettre manuscrite que je couvrirai de baisers.
Dans une prière improvisée je te raconterai mes détresses,
Des larmes vont couler, tu ressentiras ma tristesse.
A genoux sur le sol froid, tu verras mon désarroi,
Et sur mes épaules le poids des autres qui pleurent que tu ne sois plus là.
Ils m’ont demandé d’écrire un poème pour toi,
Ils ont dit : « Toi qui écris redis nous joliment sa vie !»
Les souvenirs ne suffisent pas, il faut que je leur parle de toi,
Même si tu vie en chacun de nous
Les images sont fragiles et elles deviennent floues.
Comment te décrire, en pensant à toi, je ne sais plus écrire ?
Et eux, que diraient-ils?
Qu’auraient-ils à raconter, si moi je leur demandais ?
Sans doute diraient-ils que tu étais rigolote,
Chacun raconterait une de tes anecdotes.
Ils te décriraient sûrement comme la gentillesse incarnée,
La bonté et le dévouement en symboles personnifiés.
 Tu aimais tout le monde, tu aimais les gens,
Tu croyais en tout le monde, bon ou malveillant.
Tu justifiais les fautifs sans jamais penser à toi,
Tes messages suggestifs d’amour et de bonne foi !
Les jours de fête ta générosité
Surchargeait tes bras de gâteaux variés,
Des délices traditionnels que tu offrais
A ceux qui de leur visite venaient t’honorer.
Aux enterrements comme aux mariages
Tu étais l’élément clef, 
La responsabilité et le courage,
Celle dont la sagesse guidait.
Je déposerai sur ta tombe du musc et du henné,
Une lettre manuscrite qu’ils couvriront de baisers.
Entre les lignes d’un trop court poème,
Tu verras l’amour de chacun en grand « Je t’aime ».
 
©Djida Cherfi
Mai 2015
 



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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 07:14
En recherche d’Amour – Pierfetz
Photo J.Dornac©
 
 
 
Avec amour j'ai cultivé
Toutes les fleurs apprivoisées,
Celles qui ont droit de cité
Dans mon jardin, bien alignées,
Et l'esprit libre et en repos
Je me suis endormi trop tôt.

Les fleurs sauvages sont passées
Le long de ma propriété.
D'un seul regard, d'un'(e) silhouette,
Elles ont porté vent et tempête
Jusqu'à mon intérieur secret.
A présent me voici inquiet.

En plein coeur du jardin ell'(es) poussent
Sauvagement enracinées
Recouvrant tout comme une mousse
Menaçant ma tranquillité,
Etouffant les plus belles pousses
D'une jeunesse bien cultivée.

A l'automne de nos projets,
On chasse, après le moyen âge,
Dans notre beau jardin secret,
Le bel attrait des fleurs sauvages
Que l'on arrache avec regret
Parce qu'il faut bien être sages.

Par tous les temps je t'ai cherchée
Au loin, ma beauté, mon amour
Je ne pouvais tout oublier
La neige, le soleil, les beaux jours,
Les fleurs sauvages, les églantiers,
Les belles de nuit, les belles de jour.

Parfois comblé, parfois blessé
Je n'ai jamais rien oublié.
Coeur transpercé n'est pas toujours,
A jamais fermé à l'Amour.
Qui m'a poussé si fort vers toi
Comme un héros, un hors-la-loi ?
J'ai parcouru sans grand regret
Les plaines, les vallées, la forêt
Cueilli l'édelweiss des sommets,
Et la fleur jaune des grands marais.

Bien loin je t'ai souvent cherchée
Et toi, mon amour, mon aimée,
Tu étais là, tout près de moi
FORCE d'Amour au fond de moi
INEFFABLE présent rêvé
Tendresse des autres, Amour de Toi !
Ma symphonie inachevée !
 
Pierfetz©
 



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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 06:58
Liberté – Thierry Deschamps
" Exécution " YUE MINJUN


Lutter jusqu'à la mort pour découvrir la vie,
Ignorer toute peur pour créer l'Utopie,
Briser chaînes et carcans pour retrouver son âme,
Explorer l'univers pour enrichir sa flamme,
Retrouver ses racines pour sortir de l'enfance,
Trouver la clé du monde pour croire en l'espérance,
Évincer dieux et diables, être un Homme accompli !

~~*~~
 
©Thierry Deschamps
 
 

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