http://nantcye.wordpress.com/2010/02/15/comment-bouger-un-flemmard/
On dit souvent que de nos jours
Le travail forcé n’existe plus
Il suffit de regarder alentour
Pour savoir que c’est farfelu
Ô combien de femmes
Deviennent les bonnes
De leurs maris infâmes
Fainéantes personnes !
Ces hommes crient et pestent
S’ils doivent quitter leur fauteuil
Il n’y a rien qu’autant ils détestent
Que de leur confort faire le deuil…
Ô combien de tendres épouses
À la tâche doivent s’épuiser
Passant du bureau à la blouse
Sans avoir le temps de se reposer !
Sans parler de leurs enfants
Qu’ils soient petits ou grands
Les mâles disent pour se consoler
Que leur travail les a harassés !
Que de dérisoires excuses
Venant de ces cœurs misérables
De leurs femmes, ils abusent
Se montrant tout à fait méprisables !
Et si ces compagnes, d’aventures
Ne peuvent plus les supporter
Qu’à force de fatigue et blessures
À l’amour se permettent de rêver
Que nul ne soit surpris
Si elles cherchent un amant
L’époux n’ayant rien compris
À ce qui du couple fait le ciment…
© Jean Dornac
Lyon, le 6 avril 2013
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits