http://annagaloreleblog.blogs-de-voyage.fr/2011/04/17/un-vrai-samedi-de-printemps/
Je ne pensais plus à ton enfer
ni au cadavre de l’autre
qui semblait avoir présagé
la mort dévorant ton île,
comme nuée de sauterelles
jusqu’à l’ultime brindille de vie.
J’avais repris ma quête d’amour
sans le trouver jamais.
Je ne croiserais que trahisons,
va-et-vient des nuages
au gré des strates indécises.
Je te voyais revivre
dansant sur la place
à l’ombre des micocouliers.
Pourquoi rester sous la chape de plomb,
tu étais loin,
entre-nous s’étiraient
des kilomètres de silence,
et la vague ne m’inondait plus
du souffle voluptueux
de ta respiration.
© Denise Bernhardt
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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