© Paul Delvaux
Et la voie lactée a mis sa robe du dimanche
Les étoiles dansent, la lune me sourie
Le vent de la nuit câline mes cheveux
L'espoir qui m'habite est désespérément seul, nu
Le silence est magnifique, tu entends sa musique
Il tombe sur les rives de l'absence qui se fait présence
Dans l'immensité de la vallée des pas perdus
De la nuit des temps parcourus par tant de solitude
Derrière les portes des dunes de sable
Se cache la désolation des amours interrompues
Au sang chaud qui coule dans les veines des couchants
Chassés par les pluies d'étoiles ramenant la nuit
Et le songe est revenu tenant dans sa main le grand héron
Sur les marches du long retour, son souffle s'est tu
Je me suis assise sur le sable, une larme d'étoile a coulée
À la lisière de mon amour, dans les bras du temps
Je l'ai bercé, le berce encor...
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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