17 octobre 2014
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L’air devenant lourd
Je compte les heures
Je m’en fous des jours
D’elle je n’ai pas peur.
De l’attente j’en ai mare
Elle est pure, je le sais
Fidèle, jamais en retard
Parfaite, ordre du parfait.
L’espoir devenant sourd
Patient, je n’en peux plus
Solitaire elle fait le tour
Elle ne s’est jamais perdue.
Du mot, elle fait carême
Elle adore tout le monde
Rares, ceux qui l’aiment
Quand son arôme inonde…
Elle n’a pas de surnom
Et ne porte jamais de seau.
Quatre lettres pour nom
Nous durons son berceau ?
Insatiable, elle a toujours faim
Insaisissable, sans couleur
Invisible au monde humain
Elle soulage deux douleurs.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 03/10/2014
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