www.telerama.fr Ce n’est pas forcément le « trop plein » qui nous comble et sature notre vie, Mais plutôt le « trop vide » qui nous anéantit ... ©Lydia Montigny Extrait du recueil « Exquis Salmigondis » aux Editions BoD-Books on Demand - Paris Voir en...
madeinperpignan.com Féminicides. Jour après jour Dire les voix éteintes Dans le silence hurlant Sa sordide violence, Dénoncer l’écho acide Des cris de peur saignant Leur désespérance. Féminicides. Jour après jour, Triste refrain, Brocarder la guerre perfide...
Photo J.Dornac© Il était nu, le voici Jaune, l’eau du soleil qui égratigne la verdeur : Éclats aux tains des rivières. Verte, l’eau des feuillages Et, jaillissante de l’ombre, Elle plonge au puits de l’onde. L’eau pâle des averses niche dans le vent Où...
comarketing-news.fr Depuis l'aube des temps, l'homme, dominateur, Explore l'univers dans toute sa palette Sans un élémentaire esprit d'ordinateur. En fait, obnubilé, il court à l'aveuglette Ne voyant que l'appeau, cristal fascinateur Comme l'éclat...
les amoureux de peynet Tu as reçu tous mes élans Mes émois, mes désirs Tu as bu à la source de mon âme. Tu m’as donné les baisers Des lacs aux rives devinées Et j’y retrouvais La respiration de l’aube. Pour toi j’ai voulu Dans le silence bleu des nuits...
Frontispice, Barbey d'Aurevilly - Le bonheur dans le crime - Gravures de Louis Monziès d'après les dessins de F. Regamey - Edité par la Société Normande du livre illustré, 1897 Vous teniez dans vos mains finement potelées “Les Diaboliques” de Barbey...
L'Argent par François Kupka. (Pamphlet !) Nos dirigeants maîtres-chanteurs Agissent en toute sécurité. Maîtres à penser ou bons Pasteurs Nous imposent leurs vérités. Le premier qui s'en affranchit Se retrouve vite prisonnier Traité parfois comme un maudit,...
www.pinterest.de Au lieu de faire un foin de tous les diables à propos de mon soi-disant côté obscur, puisque ça vous botte, allez-y : jetez donc un coup d’œil par le trou de la serrure. Il se peut que l’on m’aperçoive, mais nul ne verra pour autant mon...
par Ary Scheffer en 1855 Mirage, mirage dans le sang des mots, dans les rumeurs poussiéreuses des racines, sur des sentes à enluminer. Faire l’amour comme des éclairs dans l’orage, comme les feuilles sous le vent, comme deux esquifs en perdition sous...
« Ma première », sculpture d’Etienne Fatras © Ais-je été ému par cette fraîcheur juvénile Qui s'offrait à mes regards, Mon émotion n'était-elle due qu'à la tâche difficile De transformer ma terre informe en œuvre d'art. Comment donner à cette motte d'argile,...
« Le Bain turc », Jean-Auguste-Dominique Ingres Au gynécée, les belles désœuvrées reposent les sens engourdis et dans leur cage, portes closes, ne peuvent que rêver. Alors, secouant avec mollesse l’inertie de leurs corps assoupis, elles délaissent leur...
Rimbaud par Valentine Hugo Bonjour, ici le comité d’accueil, votre attention s’il-vous-plaît ! Ce n’est plus qu’une question de temps, mais il arrive, il sera bientôt là. Tenez-vous prêts à intervenir. Un bon conseil : nous ne saurions trop vous recommander...
Quand le temps fait son boulot Aime si cela te chante, mais prends bien garde à ne pas perdre de vue qui tu es. A trop aimer, à trop vouloir donner, on s’oublie soi-même et, alors, on manque de simplement s’aimer. L’estime de soi t’évitera de solliciter...
Dessin de Jacques Faizant Parfois le ciel est bleu Mais combien de temps Avant que ne vienne l’orage Qui couve déjà à l’horizon ? Il n’y a pourtant aucun nuage Entre ton cœur et le mien ! Alors pourquoi entendre déjà Le tonnerre au lointain ? Peut-être...
Photo Claude Luezior quand tressaille au fond de nous la fêlure du deuil et s’écroulent nos caillasses en tragiques éboulis quand se hérissent les épines en sanglants buissons échines d’une douleur pour pèlerins fourbus en mal présages quand s’embourbent...
Lumière d'arbre... Depuis une semaine, chaque soir, elle était assise près du téléphone, attendant des nouvelles, des nouvelles plus rassurantes. Des mots couraient et se chevauchaient dans son crâne. On aurait dit qu’elle n’avait plus toute sa tête....
Photo Roland Souchon© Entends-tu la flûte du vent Sur le bourgeon ébloui de tendresse Cœur intemporel à la source de l’aube Les nymphes à coiffes blanches S’envolent sans fin Errance vers la brume des rêves Où l’enchanteur embaume les étoiles ©Roland...
Mon pendentif à croix ansée Est suspendu à la paroi. Par les hasards du mouvement, Il est tourné du côté pile, Sa surface argentée De la sorte allumée Par les feux du matin. Il me présente alors Un ange de lumière, Ample robe et bras écartés, Qui m’accueille...
Qui sera dans cette maison Quand fini sera notre temps Et transmis notre patrimoine ? Oh ! J’y pense parfois Avec effarement, Essayant de clairvoir Les vivants d’un futur Dont je serai exclue. Pour trouver ma réponse Au souci de durer, D’abord choisir...
www.psy-paris-sengler.fr Si son regard ne te fait pas honneur Cherche ton reflet dans le regard de ceux qui te respectent Cela pourrait t'apporter du bonheur En dépit de ce que tu ne veux pas laisser paraître Regarde-toi dans les yeux de ceux qui voient...
Salvator Rosa (Naples, 1615 – Rome, 1673), Scène de sorcellerie, c.1646 Dans les métamorphoses dépravées du cauchemar, les sorcières boivent la salive des astres et la semence des pendus : sources matricielles, sources coupables. C’est une nuit où brasillent...
« Te rejoindre » Je voudrais cueillir le mot à sa source retenir l'oiseau et ses plumes déplacer rêves et confidences tramer les feuilles élargir le nid de tes phrases affranchir encre et métamorphoses laisser glisser le songe aux yeux clos pétrir les...
Edward Lamson Henry :The Great Clock on the Stairs -1868 Sur le parquet en sycomore la comtoise cherche les heures perdues celles piquées dans le délire de la vieille machine à coudre les secondes sont dégrafées les pluies sont surfilées les minutes se...
Catastrophe de Courrières : D’après « Le Petit Journal. Supplément du dimanche », paru en 1906) Roches aux sourdes comptines Où l’eau à demi-voix clapote Soudain se sauve et le bois plie, Où le feu couvant grignote Soudain crache et le bois crie. Roches...
©œuvre d’Eliane Hurtado J’aime ce flot de lumière qui descend vers les abîmes, Cette roue du temps qui tourne imperturbable en course effrénée, Ces quelques lueurs colorées qui flottent dans l’espace Et celles qui se rassemblent pour allumer un feu, Chaudes...