23 mai 2015
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06:55
" L'homme artiste " NOËLLA WÉBERT
Hier, encore, nous étions des sauvages.
Impuissants face au monde, perdus dans la nature.
Suant, corps et âmes, nous nous mîmes à l'ouvrage
Travaillant sans relâche pour bâtir le futur.
Osant défier les dieux, nous cherchions à comprendre.
Il nous fallait connaître les secrets de la vie !
Rien n'aurait pu freiner notre soif d'apprendre,
Et nos âmes s'épuisèrent dans cette quête infinie.
~~*~~
©Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
8 mai 2015
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06:41
©" Femme enceinte " BÉATRICE CASSARLA
Grâce de ton visage au sourire épanoui,
Rondeurs qui t'enveloppent d'une aura de bonheur
Ovale de ton ventre qui abrite la vie,
Seins dressés fièrement en un geste d'offrande.
Silhouette qui me rappelle que je ne suis qu'un homme
Et qu'entre nos deux êtres, la différence est grande !
Semblables sont nos espoirs, nos peurs, nos envies
Seule tu as cependant le plus grand des bonheurs
En toi vit le futur, l'absence à jamais évanouie.
~~*~~
©Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
29 janvier 2015
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07:50
" Mon paradis " MARKARIAN
Exister en un monde où régnerait la paix,
Louer cette nature qui nous y recueillerait.
Dessiner un avenir où les peuples s'aimeraient,
Oublier cette haine qui nous affaiblissait.
Rencontrer enfin l'Autre, celui qu'on ignorait,
Aimer, naturellement, ainsi qu'on ne l'osait.
Découvrir ce bonheur que, tant on espérait !
On peut croire à cela, Mais il faut être niais !
~~*~~
©Thierry Deschamps
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15 janvier 2015
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07:49
" Le berger et le fumeur d'opium " GASPARD DE TOURSKY
Divin poison infiltre tout mon être
Remonte vers mon cœur, mon âme, ma douleur.
Oubliée la laideur ! J'ai ouvert la fenêtre !
Guidé par la folie dans toute sa splendeur,
Un petit bout de moi a fini par renaître
Embrasant mon esprit d'une douce chaleur.
~~*~~
©Thierry Deschamps
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1 janvier 2015
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07:56
" La lecture " THÉO VAN RYSSELBERGHE
Avoir envie de connaître les autres, voilA !
Bien un petit plaisir qu'ignore le " nabaB "
Certains lui semblent fous et lui donnent le traC,
D'autres encore, bien trop tristes ! Il en a le cafarD…
Et d'aucuns sont si simples ! Il ne peut les comprendrE.
Fier de sa réussite, il ne pense qu'au béneF,
Grossir sa tirelire et maintenir son ranG !
Habité du plaisir de pouvoir payer casH,
Idolâtrer l'argent est là son seul soucI
Jongler avec le fric tel sera donc son hadjdJ…
Khalife de la " Famille ", le pognon est son cracK…
La richesse pour certains devient un idéaL,
Menant droit au pouvoir elle est pire que l'opiuM.
Nul ne devrait en faire son unique passioN !
Ouvrir son cœur au monde, vaincre sa mégalO
Pourvoir à ses besoins, sans en demander troP.
Qu'importe que le lion puisse avaler le coQ,
Rien ne peut l'empêcher lui aussi de mouriR.
Songer à tout cela, refréner nos désirS,
Tandis que riches et snobs ne recherchent que l'argenT !
Un homme ouvert aux autres est plus libre dans sa peaU
Vivant spontanément, il note sur son c.V :
Wargames je vous déteste, je préfère le sloW
Xénophobes, exploiteurs, vos cœurs sont trop affreuX !
Yin ou yang ? tricheurs ou bien fair-plaY ?
Zoner ou avancer ? C'est vous qui choisisseZ !
~~*~~
©Thierry Deschamps
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11 décembre 2014
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08:13
Infographie © Thierry Deschamps
Mots, dits dans la colère,
Emportés par la rage, ils blessent, ils désespèrent !
Maudits soient-ils ! Ces démons échappés
Comment laver l'outrage d'un verbe incontrôlé ?
Mots lestes des butors,
Emportés par l'ego ils se croient les plus forts !
Molestent les plus fragiles pour se voir exister
Oubliant qu'une injure se doit d'être lavée.
Mots, râles des sans abris,
Emportés par la nuit, ils gèlent et ils ennuient !
Morale qui nous assaille, comment donc oublier
La misère d'un monde qui gît sur le pavé.
Mots, cœurs qui paradent,
Emportés par l'amour, ils poussent la sérénade !
Moqueurs sont les regards qui ne comprennent pas
Que pour chanter la vie, peu importe le la.
Mots, roses sans épine,
Emportés par la foi, ils adoucissent le spleen !
Moroses étaient les cœurs perdus dans le brouillard
La douceur du verbe éclaire les regards.
~~*~~
©Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
27 novembre 2014
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08:00
Infographie © Thierry Deschamps
Il y a bien longtemps, j'avais douze ans à peine
Mais déjà j'étais pris au piège de la lecture.
Et je passais des heures pleines d'enchantement
À la bibliothèque, en quête d'aventures.
Alexandre Dumas, Jules Verne et autres Dieux,
M'offraient là tant de mondes où je pouvais rêver.
Les lignes qui lentement s'imprimaient en mes yeux,
Tout en m'ouvrant l'esprit, m'emmenaient promener.
Un jour, je pris un livre d'un certain Georges Orwell
Il était trop ardu et je ne pus le suivre.
Pourtant dès le début l'histoire me semblait belle
C'est quelque peu déçu que je laissai ce livre.
Je n'y renonçai point, je me dis simplement,
Attends d'être plus grand pour retrouver ces pages
Car ce livre est sans doute des plus intéressant
Mais pour bien le comprendre tu n'as pas encore l'âge.
Quelques années passèrent et je le retrouvai
Me replongeai dedans, me trouvai fasciné.
Big Brother, le Novlang, tout cela me troublait.
Par chance, ce ne pouvait être réalité !
Et le temps continua son lent cheminement,
D'autres livres occupèrent mon esprit et mon cœur
Et quand quatre-vingt-quatre arriva finalement,
Je pensai à Orwell, à son monde plein d'horreurs.
Comment imaginer un monde si déprimant ?
Où la police surveille le moindre de vos gestes,
Où la presse contrôlée par le gouvernement,
Donne des nouvelles truquées de façon manifeste.
Comment imaginer un monde abêtissant ?
Où la littérature apparaît comme outrage
Dangereuse rébellion aux yeux de dirigeants
Qui craignent que le peuple ne devienne trop Sage.
Comment imaginer que l'on puisse torturer,
Maintenir prisonnier sans même un jugement ?
Comment imaginer que l'on puisse affamer,
Laisser croupir le peuple dans le pire dénuement ?
Comment l'imaginer ?
Quelle folie n'est-ce pas ?
Et qui pourtant progresse,
Lentement, pas à pas…
Je marche dans la rue sous l'œil des caméras,
Je suis localisé grâce à mon téléphone,
La langue s'appauvrit en langage sms,
La star académie est devenue grand-messe.
Les prisons se remplissent chaque jour un peu plus,
Et combien de familles connaissent la pauvreté !
Le racisme ce développe plus vite que tout virus,
Et la police règne au cœur de la cité.
Une moitié du monde est en guerre contre l'autre
Et la démocratie vire en pantalonnade
Car du règne de l'argent les élus sont apôtres
Dés qu'ils ont le pouvoir le peuple reste en rade.
Comment l'imaginer ?
Quelle folie n'est-ce pas ?
Qu'importe, de toute façon,
Deux plus deux égal quatre !
Je garde ma raison
Je n'ai pas peur des rats.
~~*~~
©Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
13 novembre 2014
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08:10
Infographie © Thierry Deschamps
Le ciel est envahi d'une débauche de lumière,
Milliers d'étoiles filantes qui montent de la terre
Comme un feu d'artifice qui embrase l'horizon,
Au-delà des nuages éclatent les tisons.
Les projecteurs balayent cette scène céleste,
La lune s'est enfuie sans demander son reste,
Sans doute est-elle vexée de ses pâles lueurs,
Quand l'azur resplendit tout comme un arbre en fleurs.
Oh ! Spectacle grandiose !
Contempler la lumière,
Qui comme par osmose,
Se fond dans les ténèbres.
Il manque les flonflons d'un petit bal musette,
La danse, les chansons et les rires de la fête.
Si la ville se réveille, sous ce feu d'artifice,
Ce n'sont pas des artistes qui sont entrés en lice.
Seul le tonnerre gronde à cent lieues à la ronde.
Monstrueuse batterie qui dominerait le monde,
Accompagnée seulement de ce son si strident
Des étoiles filantes qui montent au firmament.
Oh ! Le ciel est en fête !
Le contempler encore,
Au-dessus de nos têtes,
C'est contempler la mort.
Cette mort qui nous vient des soutes des avions,
Ces tirs de DCA qui chantent à l'unisson.
La faucheuse revêtue de ses plus beaux atours,
Dansera sur la ville, jusqu'au lever du jour.
Gigantesque festival de sons et de lumières,
Alors que des abris ne montent que des prières.
Chœurs désespérés appelant l'Eternel,
À l'aide, pour retrouver la pureté de leur ciel.
Oh ! Par quel maléfice !
La nuit est-elle si belle,
Alors que meurent ses fils
En une pluie d'étincelles.
~~*~~
© Thierry Deschamps
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30 octobre 2014
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07:48
Infographie © Thierry Deschamps
Il y a d’abord le bruit de la déflagration,
Et le fracas des murs, mis en pièces, qui s’écroulent.
Il y a les hurlements de terreur d’une foule
Qui se trouvait bien près du lieu de l’explosion.
Arrivent les secours, leurs sirènes lancinantes
Renchérissent aux cris de souffrance des blessés.
Tandis que les témoins par l’horreur emportés
S’effondrent alors brisés en des pleurs déchirantes.
Au milieu des décombres les chairs sanguinolentes.
Morceaux de corps broyés, prisonniers de la pierre
Morceaux de corps brulés, mêlés à la poussière
Et l’odeur de la mort qui rode, là, obsédante.
A quelques rues de là, elle attend dans l’angoisse,
Que l’on vienne à sa porte lui ramener un corps
Lui parler de destin, de hasard ou de sort
L’inviter à prier au sein d’une paroisse.
Elle a déjà perdu un frère et puis aussi son père
Des amis, des cousins. Elle vit dans la terreur.
L’armée a-t-elle commis une nouvelle erreur ?
Etait-ce un terroriste, un martyre suicidaire ?
Elle attend à Beyrouth, à Alger ou Bagdad
Elle attend dans la peur d’un nouvel attentat
Elle rêve qu’un jour peut-être, cesseront les combats.
Elle attend à Khartoum ou à Islamabad
Elle attend simplement, espère pour son enfant
Que vienne enfin le jour où ils vivront sereins
Avec la famille, les amis, les voisins
Sans craindre que la mort ne frappe à tout moment.
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©Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
16 octobre 2014
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06:51
Infographie © Thierry Deschamps
J'en ai marre des fanfarons
Qui se clament haut et fort,
Aiment à donner des leçons,
Ont battu tous les records !
J'en ai marre des pharaons
Qui dirigent leur petit monde
Et pavanent comme des paons
Sur une cour de fausses blondes !
J'en ai marre de ces rats tristes
Si rapiats et si avides,
Pour qui seul l'argent existe,
Ils remplissent leur vie de vide !
J'en ai marre de ces racistes
Qui méprisent l'étranger.
Ils insultent le nom du Christ
Par leur inhumanité !
J'en ai marre de ces " blondasses "
Qui croient trop en leur plumage,
Ces grues à l'esprit fadasse
À la femme sont outrage !
J'en ai marre de ces " trop classe ! "
À la frime existentielle
Qui se croient d'une autre race
Que le commun des mortels !
J'en ai marre…
D'en avoir marre !
~~*~~
©Thierry Deschamps
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