23 novembre 2012
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http://www.unesourisetmoi.info/wallpaper_10/pages/rever-de-soleil.html
Il n'est point de chemin ou il est interdit de rêver
Quel mal y a-t-il à fuir la souffrance et tout ce qui insupporte
Conter des lunaisons ou l'enfant insouciant
tourne le nez vers la saveur des certitudes du lendemain
Boucler la boucle de la fraternité par des mains reliées dans un élan qui soit d'amitié
Se croire protégé des dieux pour toutes les initiations et les vœux de
passage
Rire jusqu'aux larmes dont le cristal irise les regards du garçon déposant un
papillon bleu
au ciel de lit de l'innocence
Jouir des coups de folie sans crainte de démériter et de faillir
Apprivoisant un monde où le geste porte vie dans un territoire habité par les
augures de la bonne fée.
© Marie Alice Théard
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Marie Alice Theard
3 novembre 2012
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08:18
http://www.audemargueriteschmitt.com/Dessins/pages/les%20amants%20_jpg.htm
Me revient l'envie de l'insouciant bien-être ressenti à humer tes odeurs
Moi, la bacchante à l'appétit insatiable
Lorsque nos étreintes nous mènent jusqu'à l'oubli de soi
O mon amant de saveur cannelle et autres épices de mon île
Sorcier de mes transes sexuelles
Tu es l'élixir d'amour de mes plaisirs bavards
Dans le monde de la confluence de nos harmonies
Partenaire de mes extases
Une musique joue en moi Sensible à cette attente
Où tu m'ouvres la porte de tous les nirvanas
O mon amant, porteur de mes promesses d'infini
Tu me séduis et me désaltères
Ton amour offert
Est ma parcelle de paradis
© Marie Alice Théard
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Marie Alice Theard
24 septembre 2012
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© Picasso
Dans le passage du temps, le réel se joint à l'imaginaire et je visite encore les sables
chauds des encolures marines.
Ma main remontant les creux et les vallons de ton corps offert.
Ton sexe est le plus beau des paysages
O mon amant de croissant de lune et de soleil ardent.
Secrète jubilation de mon corps en attente de la marée haute.
Quand tu dérives dans mes ports d'ancrage
Que tes mains larguent les amarres de tous mes interdits
O mon amour de ma saison de pluie
Je me niche dans ta cale pour réinventer l'accoutumance des rafales de coïts infinis.
O mon amant de ma saison d'été et de mangues mûres,
Le souffle
de nos souvenirs d'amour réchauffe les arbres aux feuilles tombantes des premiers jours d'automne..
© Marie Alice Théard.
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Marie Alice Theard
16 septembre 2012
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http://www.carevox.fr/
Le bonheur est de passage
C'est un délicieux superflu ajouté à nos rêves
Un sourire malicieux dans la musicalité de l'air
compagnon du désir et de l'amour
qui au gré du hasard et d'une suite de petits riens
s'installe chez nous le temps d'un frisson
Mais le temps tourne et nos pas se séparent
vulnérables, désemparés,
Essayant de sauver la face,
nous partons vers l'horizon de l'imaginaire
À la recherche de ce que nous possédons déjà
Abandonnant sans regret, ni nostalgie, nos gestes de secrètes habitudes,
lentement nos heures enchantées
se mettent en queue de cortège du cours de l'existence
et se fondent dans la pénombre de l'indifférence
Tous nos mots d'amour se retrouvent jouant les imposteurs, enfouis
un, parmi d'innombrables souvenirs
auxquels ils se mêlent, pêle-mêle
pour un destin commun : l’oubli
Reposent sur le papier jauni,
au fond d'un tiroir
les tapages, les envies, les silences
les plaintes, les turbulences
les chavirements, les excentriques débordements
les tentations, les écarts inavouables, les repentances
les fracas et les éclats de voix
Ah! L’amour et ses exaltations…
Je n'aurais jamais cru que ton image un jour
déserterait mes rêves
J'ai tant aimée que tu m'aimes
J'ai chéri jusqu'à l'illusion de ta présence
Les gestes intimes, les communs embarras
les baisers furtifs, quémandant des accords discrets
tous les câlins des petits matins d'après l'amour
les sourires tendus et le corps bandant sur un sexe béant
Prise en flagrant délit d'oubli
je remonte le souvenir flou au bout de ma mémoire
Comme on effectue un pèlerinage,
je m'attendris sur la douceur intime de cette étoile éphémère
Il est loin le temps ou j'ai cherché
jusqu'à ton ombre
pour m'accrocher a une parcelle d'éternité, faite à ton image
Mais, les amours partis,
ne reviennent jamais au même rivage
et l'envie de te séduire
semble se réfugier au fond des âges
Ah! Que sont donc devenus mes souvenirs d’amour
© Marie Alice Theard
Thomassin 2011
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Marie Alice Theard
6 mai 2012
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http://arbrealettres.wordpress.com/tag/epopee
Partant à la recherche du gardien des promesses intenues et des indiscrétions mal venues
Entre l'aube et l'aurore la mélancolie diffuse des pistes nouvelles dans les allées du ciel
Serpentant les montagnes cherchant un point d'ancrage
Le jour s'effiloche comme un souffle d'ailleurs dans la tiédeur du matin naissant
Somnolant dans un relent d'oubli
Les angoisses des âmes chimériques errent dans l'imaginaire le plus profond
Où l'abstrait et la fiction racontent les carambolages du hasard
Des accords symbiotiques suscitant le rêve ou les utopies inaccessibles deviennent réalités
Le nomade jouit de la complaisance des harmoniques de la pensée
La fulguration du jour s'accouplant aux minuscules parcelles de rosée des paysages habités
Et le conteur visionnaire mire à travers la persienne aux paupières mi-closes l'ombre fluide de son double mouvant
Son œil s'évade évasant les vains espaces où les pas de son frère inconnu flottent le long du flanc des vérités
éternelles
Ludique il se réjouit des improvisations ciselant la vastitude du rivage de la mémoire révélée
Voyageur effréné la silhouette de l'homme sillonne les variantes légendaires des secrets oubliés et des dires
interrompus
II plonge impoliment dans la cadence de l'ambiance d'une vie parallèle
Et prend son envol impétueusement là où la lumière accentue le raffinement du rideau de dentelle
Ses flancs frémissants devancent l'exquise connivence parsemant l'exubérance de son intrépide randonnée
Sur l'île il rencontre l'âme sœur ou son autre moitie
Depuis les mythes l'histoire raconte que dans le rituel du lieu
Clef précieuse du mariage de l'imaginaire et du symbole
Chacun retrouve son double
Pareillement curieux de voir s'animer le sien dans le rationnel ou dans l'absurde
Et le dormeur se perd dans la fine mousseline des nuages s'étirant jusqu'en fin d'horizon
Son rire moutonnant par endroit l'azur de pyramides de lumière
© Marie Alice Théard
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Marie Alice Theard
4 février 2012
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© La valse - Camille Claudel
Dans cette ville où tout se meurt
Ma mélopée veut envoûter un baiser d’arc-en–ciel
Epousant la croisée des chemins neufs
Maîtresse de mes désirs et de mes scarifications
Je danse la valse du vent
Fébrile et consentante déjà
Je t’attends dans la frénésie de l’hyménée réinventée
Là où nous jouons si souvent
à nous faire croire que le bonheur se conjugue au présent
de tous les temps
Colmatant les bleus faits à l’empreinte de nos âmes,
Nous pouvons rêver de vivre au-delà de nos souffles
Pour nous chanter un petit mot d’amour,
Mon amour
© Marie Alice Theard
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Marie Alice Theard