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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 08:32

 

cuba-fleur-bougainvillier-rose-60.jpg

http://www.pentaradiaire.com/blog/index.php?2008/03/19/19-bougainvilliers-roses-a-cuba-flore-de-cuba



                                                                  Pour René Philoctète


Ces îles qui marchent René
Se souviennent-elles du jardin des regards mouillés
où le fier soleil d’été narguait les vasques de bougainvilliers
au contour des départs
Se souviennent-elles
des rives où nos rêves s’époumonèrent
à déclamer bonheur
dans la profusion des émotions inexplorées
Des sensations de grand vent où nos âmes se brûlèrent
d’avoir couru sans cache-poussière
les flancs dépouillés
de nos quêtes insensées
Nos illusions de félicité

Ces îles qui marchent René
se souviennent-elles
de nos silences satinés valsant à tire-d’aile
dans la somnolence
de prunelles cheminant vaille que vaille
telles somnambules
à travers le tulle de nos
épanchements
Se souviennent-elles
du frisson de « la perle à nos lèvres accrochée » dans l’heure des confidences
déambulant pêle-mêle sous le halo intime
d’une lampe d’opaline
Nos débordements dans l’immédiateté de l’abondance
de nos frénésies intimes

Dis-moi René
Se souviennent-elles ces îles qui marchent
de l’adulte retrouvant les bonds impromptus du rire de l’enfance
dans le fugace moment d’absolue vérité
Moment indéfinissable
où les orients cristallisent le passage des courtisans de l’aube
Prose de gammes réconciliées des grandes orgues
Chant d’osmose et de liberté

Ces îles qui marchent René
Se souviennent-elles de la mémoire oubliée

© Marie Alice Théard
Au Pays du Soleil bleu, 1997.



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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:12

 

autre-face.jpg

http://oceanes.canalblog.com/albums/



Dans la ville dévastée où tout vacille
Deux âmes s’en vont cote à cote
Leurs pas, devenus étrangers
cadencent à contretemps
Tandis que sur un piano borgne un bémol s’obstine à obscurcir la flamboyance
insolente de leurs rires en cascade
Dans leur sillage, la machine à broyer la joie ouvre déjà sa gueule puante
pour recevoir l’empreinte de ces âmes en mal de jumelage
Ici tout, jusqu'à l’angoisse
tout s’estompe
Autour de leurs visages, l’ennui guette….

Elle se souvient encore comme si c’était hier
ou plutôt aujourd’hui
Elle et lui, enlacés sur cette place des amants en mal d’amour
Lui, oubliant jusqu’au clin d’œil du moment d’éternité
et vivant son désarroi
comme s’il s’était trompé de gare
Elle, croyant encore à la complicité retrouvée des unions saisonnières

Non loin, la fenêtre ouverte bée sur la montagne ou s’exile la pleine lune dont
la face ruisselle des stries dévastatrices d’une pluie inattendue
Les amants ou ce qui y ressemble
s’amusent à jouer à effacer les maux des mal-aimés
Deux visages se grimant de silence, de peur
se rapprochent
et se barbouillent de l’opacité des demi-vérités
Elle se veut pareille à la source au printemps des amours renouvelées
Lui ne connaît plus de saisons si ce n’est l’illusion d’une conquête d’été
Le froid a emporté la foi
l’engouffrant dans les grandes giboulées d’occident

Eux, c’est la solitude
jusqu’au moindre gémissement d’un contre-chant déballant des « miserere»
striant les empreintes de l’âme

Elle, la chevelure en éventail
le corps modulé de désirs
Elle devient navire, océan,
à la fois captive et conquérante des gréements de la voile
et du tournis de la vague
Lui, phallus vengeur
Lui bourlingue dans sa chaire
comme en terre étrangère

Leur seul geste d’intimité est l’acceptation de l’orgasme femelle, tel hommage
à la virilité
Les mots d’amour dérivent, hoquettent et se taisent naufragés du bégaiement
de l’angoisse

Un amour se noie dans la jouissance devenue stérile
Et pleure son pareil envoûté par le sifflement des mirages aux contours
submergés de sable

Elle sait qu’il va faire nuit dans l’aube impalpable ou le coït terminé
leurs corps se séparent à nouveau étrangers

Une note claire enclavée dans le tumulte des émotions contraires
Laisse échapper sa démesure comme une indécence dans le courant d’air
Ce n’est que la voix d’un bébé qui pleure dans le voisinage
Elle croit entendre claquer le fouet aveugle du néant dans l’embouchure de
leur luxure

Il ne reste plus à quai que le mâle fonceur
dérivant les replis d’un antre désemparé

C’est l’agonie d’un amour qui n’arrête pas de mourir
Elle, devenue femme de passage
plie le bagage de ses attentes bafouées
Lui, tourne le dos, avec pour seul aveu,
Son pantalon accordeonant sa mollesse le long de deux cuisses musclées
balafrées des dégoulinades d’une semence mort-née

Dans l’ombre, se profile indéfinie la souffrance d’une âme endolorie étreignant
l’inconstance du vent ou l’amour joue encore à se faire croire vivant

Dans la ville défigurée, les lys se penchent sur leurs tiges privées de sève

Pas un effleurement, pas un geste d’amitié quand l’amour s’absente

Et la pleine lune pleure des larmes
rougeoyant de sang la source engorgée
des vomissures de cet adieu
qui emporte avec lui jusqu'à l’ultime cri du plaisir

© Marie Alice Théard (IWA/AICA)
Thomassin 2011



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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 07:38

 

rouge-a-levres03.jpg

http://muscatine64.blogspot.fr/2010/03/xxieme-siecle-et-marivaudage.html



La marée va et vient
tant fait le sable dans le sablier

Me tient le goût de te plaire et de te séduire

Basculer avec toi hors des limites de la décence

Ô mon amant de toutes mes aventures
et de mes inconstances

Jusque dans mes tréfonds tu fais de mes imperfections
des souvenirs d'amour

Tu sais mes attentes
dans les balbutiements de l'aube
et mes pulsions sous le soleil ardent.

Dans les jours sans relief notre couple porte beau.

Ô mon amant de marivaudages
et de feux de camp

Ton regard qui me parle réinvente chaque fois
la clarté de mes rêves éveillés.

Je crois aux présages
et nos pas sur la plage
À l'heure des mille galanteries
Me prédisent qu'au fond des âges
Sur nos corps patinés
le bonheur est à jamais inscrit.

Ô mon amant de toutes les infinitudes
et de l'inimaginable beauté des caprices
et de leurs fidélités.

Dans les souterrains du temps
Toi et moi c'est écrit
Nous allons ensemble
Curieux et attendris
sur les pas des élus.

Chantant nos âmes éprises
Jusqu'aux derniers quatrains joués
sur l'ivoire des clavecins
et les cordes de la mandoline

Ô mon amant de toute éternité
Qu'il fait bon vivre
Au rythme de nos affinités

© Marie Alice Théard



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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 07:40

 

passion.jpg

http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/351189-tartare-de-saumon-rose-aux-fruits-de-la-passion



Belle et profonde est cette histoire unique. Face aux effluves salins de la mouvance désinvolte des marées, c'est déjà le jour. Tout là-bas, dans le charme prenant de l'immensité océanique, avoir loisir de se laisser aller à rêver. Traverser l'espace quand tout se délabre et avoir la certitude de transcender la douleur, de fuir le malaise mondial, loin des univers gorgés d’horreur. Savoir rompre avec les amertumes de la vie et jeter un regard hors des limites du doute. Vaguer à la recherche du baiser sexuel, laissant libre cours à l’irraison quand, par un curieux coup du sort, l'amour déborde de toutes parts.

Avoir la sensation de chalouper, de tanguer, dans ces plaisirs sans cesse renouvelés. Plaisir du corps élégamment lascif, somptueux, désinvolte, énergique, espiègle et farceur. L’être vigilant, intuitif, s'accrocher à la résonance des choses tues et à l'expressivité du silence pour donner relief à un discours intime.

Se laisser bercer, flotter dans le ruissellement des accords sensuels pour s'y installer douillettement. S’inscrire dans le fourmillement de la cambrure des reins habités d'envies païennes. Tenter l'aventure des convoitises qui séduisent, provocant le volcanique tumulte érotique. Indécemment, s'alanguir dans l'attente de son quota d'amour.

Évoluer, leste, vers les audaces tranquilles. Chavirer dans la luxure tout en nuances de deux corps accolés l'un à l'autre sous les éclaboussures d'un soleil d'été s'attardant dans les ondulations de la coulée d'un dos.

Ah ! L’irrépressible désir de mordre dans une chair. Se couler dans un monde connu et pourtant si secret, si neuf. Masquer son impatience quand la tête tourne à mélanger des rires aux gestes faussement innocents. S’arrêter, hésitant, en bordure de l'élégance d'un sexe mâle au paroxysme de sa faim d’une amante mutine, complice et insatiable. Dévaler, fougueusement, les sinuosités de l'exaltante angoisse et débouler, haletant, perpétuel étranger, à l'affût d'un bonheur à découvrir et cascader dans la jubilation de ce voyage initiatique. S’affranchir de tous les interdits et rester prisonnier d'un fourreau enflammé. N’accorder nul répit aux envies tumultueuses de toutes les impertinences sexuelles.

Galvanisé, s'abreuver de tous les sortilèges sortis de ce fleuve de vie. Assouvir sa soif dans l'essence de l'autre. Se pâmer de plaisirs multiples...

Et l'amour est là, dans les replis des draps s'assoupissant dans la tiédeur moite des lèvres mordillant le bout d'un sein repu.
Se retrouver fort et fragilisé sous le charme d'un dernier baiser, et débarquer dans l'insignifiance d'un monde où tu n'es pas, vigilant, comme attentif au phénomène du bonheur accompagnant la délicieuse surprise de l'arrivée de tes pas dans la nonchalance d'un soir évanescent.

Célébrer avec toi la mémoire du bonheur suivant le sillage de la saison des amours fous, faire fête à ton cœur. Brûler du même feu, impatients de la même aventure continûment festive.

Plonger avec toi dans le tourbillon des paroles à dire, intarissables de sensualité, nos corps jumelés, nos haleines mêlées, âmes voluptueusement aimées.

Marie Alice Théard "Paroles à dire"





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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 07:35

 

dialogue.jpg

http://koalangie.unblog.fr/tag/mes-poemes-lamour/page/2/



MARIE ALICE


Mon angoisse voudrait s'enflammer à ton cri
Arracher à jamais ses oripeaux d'exil
Raccommoder les déchirures de mon coeur
Irriter le printemps à peupler mon hiver
Et, délirant, rêver de robe nuptiale

Au milieu du désert s'inventer des mirages
Laver mon front dans le Jourdain de ton regard
Il faut quand il fait tard s'associer les étoiles
Cultiver malgré tout l'espoir d'un bonheur neuf
Et de fantasmes purs peupler ma solitude

© JEAN BRIERRE (DELMAS, 14 AVRIL 1990)


REPONSE A JEAN BRIERRE


Je renais en toi, jubilant sous la caresse de ton regard
Et, impulsive, fais écho a ton chant, te donnant de mon âme comme on donne
de la voix
Au bout de la mémoire, l’amour se renouvelle, s’abreuvant au hasard de nos
désirs.
N’existant qu’à la mesure de nos attentes et en dehors du cours des choses.

Béni soit la sagesse de l’hiver et ses arabesques de cristal apprivoisant la
flamboyance du printemps.
Ressentant un singulier plaisir dans l’acceptation inconditionnelle des signes
précurseurs de ce qui ne vaut que dans l’instant.
Indomptables, libérant le geste, franchissant toutes les limites des émotions
interdites.
Ensorcelés par la magie du moment occupant l’infini de la mouvance de nos
errances.
Revenir de nulle part, passagers du temps devenu source de chemin neuf.
Refoulant vers l’exil les hoquets du départ, m’aimer en toi.
Et prête à toutes les audaces, rires en cascatelles, combler ta solitude en
t’offrant l’étoile dans le mitan du jour.

© Marie Alice Théard (21 avril 1990)



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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 07:51

 

saint_valentin.jpg

http://www.clipart-fr.com/wallpaper.php?id=19151



Quelle inconvenance de tomber amoureux
d’une musique écrite
pour un air de violoncelle. Fascinante plongée dans le quatuor des rêves et des désirs interdits du périlleux voyage appelant de nos vœux les illusions tapies au fond d’un regard de braise pour aller se perdre dans un fugace bonheur.

Sevrée de raison, l’âme redevenue fragile chavire
et fugue au premier bruissement d’une farandole. Et le cœur décroche en chambardant
les bonnes résolutions d’adultes avertis les narines accrochées aux suaves envolées de la séduction d’une odeur d’alambic paressant en plein air.

Coulées de baisers furtifs emmêlés de « je t’aime aujourd’hui »-« moi aussi ». Prêts pour
l’aventure de la mer caraïbe épousant les frôlements érotiques de graves et de rondes dans la nuit blanche touchant les corps aux bas-ventres en fournaise sur la route de tous les délires tourbillonnant le cuivre d’une peau de soie et s'emparant de toutes les chances de l’amour.

Hésitation confuse des nuances sur les allées du couche-moi juste un instant dans l’éphémère éblouissement d’une pleine lune étrangement baroque. Vacillante beauté partout courtisant et comblant les attentes dans le jaillissement du
rire d’un jour aux éclats bleu orange voguant sur un air de violoncelle

L’heure s’attache à l’attrait sacrilège du piment de l’aventure taquinant la précarité des joies furtives tournant la tête et chamboulant les mœurs sur l’archet des quatre cordes du souffle ondulant de l’écho chantant l’amour enfoui dans les modulations d’un air de violoncelle.


© Marie Alice Théard

Écrit à l’occasion de la Saint Valentin 2013


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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 07:55

 

nuit.jpg

© William Turner



Le balancier du temps s’est déréglé
Rire
Mais qui va rire du charivari des tonnerres avariés sous la sarabande
des pluies hystériques et la clownerie des vents aveugles ?
Pillage des passions éparpillées dans le délire des maux sans âge
et l’opéra mensonger des orages
Pourtant j’entends une voix qui traverse le temps des ouragans
Voix de chemins neufs
Voix de clarté sauvage
Voix d’eaux vives et de sève ardente
Voix de mirages debout dans la confusion des averses
des éclats de rire des amours syncopés
et des désirs inassouvis
Il pleut des confettis de feux sonores dans la nuit d’encre
Demain les amants se réveilleront dans la plénitude d’une aube nouvelle
au pays du Soleil bleu, 1997.

© Marie Alice Theard



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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 09:16

 

cc_rfe01.jpg

© Camille Claudel



Au bout de mon doigt, tu vois, je porte pour te plaire quelques fleurs écloses
On dirait ton plaisir jaillissant sauvagement de mon pouce
Si le temps le permet, dans ton jardin feuillu, j'irai me dévergonder
et nous emmêler
Ce temps-la n'est pas daté
Celui ou je t'attends dans toutes nos appétences
En route nous avons tant tardé
Il faut se dépêcher mon aimé
Il n'est que d'aimer

Sous un ciel cendreux ou au soleil d'été
Nous refaisons les gréements de nos voilures
Continuant le voyage, visitant tous les ports de la curiosité
emportés par le souffle du grand large
De temps en temps, ancrés dans la crique aux essences,
nous faisons escale
Solitaires un moment, nous redevenons complices en bout de saison
Nous dansons, tanguons et tressons nos rubans
Corps frémissant aux alentours de la complicité
Peu importe la durée de l'absence,
l'on se reconnaît nous deux quand le vent a soufflé,
car au bout de mon doigt, nos odeurs sont mêlées, mon aimé.

© Marie Alice Theard


(extrait du livre "Le temps, paroles à dire" publié en 2007)



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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 08:32

 

va.jpg

© Le baiser - Toulouse-Lautrec



Un va-et-vient qui ne cesse de s'enrouler dans le temps pour revenir l'espace
d'un ressourcement de nos âmes avides d'évolution et de joie intérieure.

Calme, timide, une main devient fébrile, coquine, cherchant un refuge au fond de ton bas ventre. Circonspect, presque indifférent, tu as l'air d'un spectateur dans ce rendez-vous des "souvenez-vous".

Tu guettes, tu attends, placide apparemment.

Ma porte s'entrebâille, hésite un instant, pour s'ouvrir béante, moelleuse afin
d'accueillir tes envies de mâle conquérant.

Ceci n'est pas un quant à soi mon amour, mais le besoin débridé de tes
chevauchements annoncés.

Et tu reviens mon amant à ton point d'ancrage où j'attends dans une douce
exaltation le paroxysme de ton désir.

Hésitant, d'abord, pointe cet instant magique ou nous, amants d'un temps, toi, abordant mes flancs, le gant de mon antre enserrant ton sexe victorieux de toutes ces batailles qu'Il n'aura pas livrées,
moi dans le babillement érotique de mon fondement ventouse,
nous nous fondons dans cet hyménée aux étincelles multiples de tous les kaléidoscopes de l'orgasme, perdant nos moyens de civilisés
pour ne garder que les soubresauts des accouplements pérennes.

Le temps d'une étreinte, tu es moi, je suis toi, mâle et femelle à la fois.
Ta bave dans ma gorge me soulant de ta volupté. Jouissance exacerbée dans
ce va- et- vient de l'érotisme débridé.
Je me pâme égoïstement, oubliant toutes les astuces qui dit-on provoquent le plaisir du partenaire.
En fait, tu n'es pas mon partenaire dans ce partage, mais la partie de mon être qui me rend à moi-même, entière, belle et renouvelée quand jaillit dans mon entre jambe ce plaisir au fait duquel tu as tant et tant de fois bu mon âme. Demain n'existe pas car l'éternité est seule complice de notre bonheur.

L'amour n'a de référence que dans l'absolu.

© Marie Alice Theard



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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 08:39

 

prairie.jpg

http://heremoana.vefblog.net/26.html



Dans les premiers frissons de l’aube
Mon corps recrée l’aventure des vents inaudibles
Transmutation qui me fait revenir de l’absence
Ma chair toute illusoire et réelle jusqu’au faîte du regard
Vêtue de lumière dans le tournoiement d’un piège crépusculaire
Voyager jusqu’au vertige à travers le cabotinage
de tes doigts et le labyrinthe de tes désirs
Revoyager sur le tranchant subversif de la mémoire
Repartager les versants obscurs du territoire absolu de l’amour
Inventorier d’ineffables trésors enfouis dans le gouffre des cathédrales
englouties dans l’oubli
Je me retrouve aujourd’hui reine de mes douleurs
et de mes joies jusqu’au transport de mes reins ivres
de la poussière des astres
Exorcisant les plaies du désastre
Cassant les malédictions de fin de siècle
Pour que ne revienne jamais le vide atroce de la mort

© Marie Alice Theard



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  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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