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Tabernacle de toutes les ignominies
Haïti s'immole sur l'horloge déréglée de la haine.
Aveugles, nous pataugeons dans le labyrinthe des folies assassines.
Pourtant, au-delà des remparts de la peur se dessine
le halo des brises vagabondes, porteuses de renaissance et d'amour.
La perle sur ta joue mon aimé, dans ce nouveau matin, sera de volupté.
Dieu le veut !
© Marie Alice Théard
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http://tout-sur-la-memoire.com/wp-content/uploads/2014/03/Probleme-de-thyroide.jpg
La mémoire est souvent oublieuse de ce que l'on a fait.
Se croire vieux à cinquante ans accroche à nos pas la moisissure des souvenirs brumeux
Chacun redevient prisonnier de sa pudeur,
parlant à voix contenue dans la respectueuse familiarité des
conversations de salon.
Avoir le sentiment que sa vie est une œuvre aboutie alors que l'on
n'a connu que quelques fragments.
On se fond dans le fondamental ennui
des conventions sociales.
Gagnant de moins en moins de combats
et n'utilisant le pouvoir des mots à dire
que pour faire le déni de nos échecs
et exorciser nos désillusions.
Étonnés un matin,
on se surprend à vivre les émotions des autres.
Quelle tristesse habite donc l'aire de ces vampires du vide.
© Marie Alice Théard
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http://breizhshot.blogspot.fr/2012/11/la-valse-des-ocres-et-des-pourpres.html
Les paroles salvatrices lovées dans les limbes des non-dits
irisent l'arc-en-ciel des mémoires infidèles.
Malgré les contraintes et les exigences du temps
elles chantent les amours illusoires et les noces de printemps
vivifiant la rime et fécondant l'imaginaire.
Il fait toujours beau dans le petit matin
quand les fous sont porteurs de raison
et chantent l'apothéose des valses d'impudeurs ou de luxure de la nouvelle saison.
Fréquentant le fil de la frontière ténue entre réalité et inconnaissable,
le poète trouve alors sa semence
et atteint á la plénitude tressant la longue pratique des rêves serpentant le fil de sa mémoire.
Et les amours "bluesent" sur les notes de nos sens repus
pourtant nostalgiques de tous nos suspensifs...
© Marie Alice Théard
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http://et-si-on-changeait-le-monde.blogspot.fr/2012/11/sous-la-meme-lune-50-metres-de-la.html
Surprise en flagrant délit de bonheur, campe à ma fenêtre la pleine lune des amours de saison et de joies interdites
Et je voyage avec toi dans le champ périlleux des rites de passage de nos croissants de nuit
Là où les brassées d’étoiles font la cour aux inconstances et aux envies.
Muette de tout questionnement, je file le cerf-volant de luxure dans l’espace de tes convoitises d’amant
Tarde l’heure pour que s’accomplissent tes vœux
Tu murmures ces choses osées dont la hardiesse fait monter le cramoisi de mes pieds á mes joues enflammées
Ivre de tes caresses vagabondes, je tangue en porte-voix de tes mers houleuses habitées par mes îles sources de passions et de
démesures
Dessinant les instants filant la trame des souvenirs heureux pour que naissent les heures d’éternité
Tes hasards nous font voyager dans le voisinage des grands soleils où un moment banal s’habille des confettis de
félicité
© Marie Alice Théard
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© Jean-Louis Forain
N'étant pas malhonnête, tu suis les règles de la fête.
Amateur de bonne chair,
Tu en fais provision pour tes soirées d'hiver.
Demain, tu te tairas ou parleras de ces femmes-là
au subjonctif imparfait.
Nul n'en pâti, le théâtre est complet.
Quant à moi sur mon parapet,
de tes amours, je ne comprends point les faits.
Si ta réputation perdure
dans le quartier des arlequins,
tu restes sous la lanterne, gueule ouverte sur ta faim.
Quelle misère pour une putain,
de toi, qui se souvient.
Dieu seul accorde miséricorde aux catins.
© Marie Alice Théard
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http://goafrica.about.com/od/africatraveltips/ss/africaplanner_3.htm
Ce geste amoureusement accompli
Comme une touche isolée sur le piano que l’on effleure du doigt
La main qui caresse l’épaule par simple fantaisie
Se laisse aller à se reposer dans la joie
Pour revivre les moindres détails d’une fleur à la boutonnière
Jeter son dévolu sur la poésie cristalline de l’heure
Où l’empreinte du pied séduit le sablier du cœur
Laisser planer le mystère et me pencher câline
À l’écoute d’un rien qui devient quelque chose
Et danser ce délicieux moment de tous les privilèges
Quand le clocher de la petite église au loin s’affine
S’enivrant des effluves de la rose
Avec fièvre rencontrer le sourire attaché à tes lèvres
Dans l’air tout est imprévoyance
Au sortir du jour rentrer dans les profondeurs de l’éternité
Prendre goût à la déterminance
Du chant de l’oiseau de plein vent
Le temps de se rappeler nos êtres aimés
Au cours de nos revenances et de nos cheminements
Les paillettes de soleil dans nos yeux ravis
Font une place à l’hallucinant attelage
De la nuit qui remonte comme un point sur un i
Le chemin des guirlandes de feuillage
Des bougainvilliers redessinant les balustres du balcon
Autour des courbes surannées des effets consolateurs
De la nostalgie de ton sourire coquin et de tes façons
Il passe nous voir ce souvenir visiteur
Éblouissant il s’assoit dans un bruit de cristal
Réécrivant le meilleur roman du siècle, un gars, une fille
S’invitent à l’écoute du caquètement des oiseaux
De la plage tropicale
Et toutes les chansons d’amour filent
Tout au long de la danse du volcan des idylles
Penché sur la margelle de mon épaule je t’aperçois
Apprivoisant l’arc-en-ciel des revenir
Toujours toi
Encore moi
Dans nos accoutumances d’hier et du futur
© Marie Alice Théard
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© René Magritte
Mélancolie prévisible du dormeur
Que piègent les caprices de ses souvenirs d’antan
Plongé dans les îlots abandonnés des terres interdites
Le poète règle les césures des rimes gorgées de volupté
Dans le bégaiement de l’aurore
La femme insoumise revit l’amplitude
Du voyage des doubles retrouvés
La fantaisie danse sur les cils du dormeur
Le présent a trouvé le passé
Outrance couleurs, les yeux dessinent les vallons des corps oubliés
Variance frissons, les mains redécouvrent les courbes de l’antre solitaire
Stridence passions, la longue caresse repeint la fulgurance de l’inconditionnelle jouissance
Aphorisme, insolent accord libération, le passé valse autour du péristyle des énergies cosmiques
Tout parle de transcendance, d’harmonisation, de double et d’appartenance
Mais pleure le regard du rêveur revenu d’ailleurs
Est-il de l’occident ou du pays d’ici
Sa larme a coulé sur l’âme du frère oublié
Pleure le regard du rêveur éveillé
© Marie Alice Théard
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http://alayce666.skyrock.com/2127100857-Petit-mot-d-amour-a-mon-cheri-et-ma-cess-Tryo.html
Dans cette ville où tout se meurt
Ma mélopée veut envoûter un baiser d’arc -en –ciel
Épousant la croisée des chemins neufs
Maîtresse de mes désirs et de mes scarifications
Je danse la valse du vent
Fébrile et consentante déjà
Je t’attends dans la frénésie de l’hyménée réinventée
Là où nous jouons si souvent
à nous faire croire que le bonheur se conjugue au présent
de tous les temps
Colmatant les bleus faits à l’empreinte de nos âmes,
Nous pouvons rêver de vivre au-delà de nos souffles
Pour nous chanter un petit mot d’amour,
Mon amour
© Marie Alice Theard
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© Edith Lataillade
La lune est pleine sur l'ile
Les enigmes et les mystères exacerbent la curiosité
La hardiesse de la luxure souffle en conquérante sur les pans de rêve
Nul sens de la déraison dans l'effervescence d'un sensuel bonheur
Il n'est pas si loin le temps de la jeunesse folle et de ses démesures
Trois femmes assises prennent la mesure du silence et du long lamento de l'absence
Des deux cotés de la frontière des voix hurlent à la mort
© Marie Alice Théard
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