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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 07:46
Charlie pour toujours – Jean Dornac
Ce poème veut être un hommage aux douze victimes de deux barbares dans les locaux de Charlie Hebdo. Hommage à leur courage malgré les menaces de mort depuis des années ; hommage à leur volonté d'informer tout en faisait rire ; hommage à des humains que nous n'oublierons pas.
 
 
 
Peut-être qu’un jour
La bombe d’un terroriste
Explosera ma vie
On trouve des fanatiques
Dans la fournaise du désert
Ou paradant dans nos rues

 
Religieux ou simples citoyens
Qu’importe le type de folie
Eructant leurs dogmes
Ils nous ravagent
Toujours les plus petits
En paient le prix
 
Que ce soit au nom
De Dieu, Yahvé ou Allah,
Que ce soit au nom
Du dieu des banquiers
Ou des dogmes d'extrémistes politiques
Leur démence toujours est criminelle
 
Peut-être qu’un jour
Dans les rues de Paris
Ou sur la canebière à Marseille
Ou à Lyon, prenant des photos
Je tomberai
Sous le feu et la mitraille
 
Dérisoire fin
Au nom de ce qui n’est rien
Argent ou mythes
Ces fadaises
Trouent la vie
Comme de vulgaires mites.
 
Qu’aurais-je donc fait
Qui méritât un tel sort
Sinon vivre ma vie
Et juste apprendre à aimer
Pleurer ou rire ?
Ô quel crime !

 
Toujours contre les haines
Passionné par la Justice
Avide d’équité au sein de l’humanité
L’amoureux de la vie
Est une espèce dangereuse
Qui contre sans cesse
Les plans des ambitieux
Revêtus de religion
Ou de pouvoirs indécents
 
Peut-être un jour
Tomberais-je sous les coups
De sombres fanatiques
En burnous ou cols blancs
Mais qu’importent les fous
Moi, j’aurai aimé la vie !
 
© Jean Dornac
Lyon 8 janvier 2015

 



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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:08
Viol – Jean Dornac
 
 
 
Elle était belle
Jeune et fraîche
Attirante et désirable
Sa jeunesse
Eblouissait les cœurs
Purs ou misérables
Elle semblait éternelle
 
Innocente
Ou trop naïve
Peut-être ignorante
Elle ne se défiait
De rien ni personne
 
Un loup l’a harcelée
Trop fragile,
Elle est tombée
La bête
Féroce et sans pitié
L’a souillée
Labourée
Et de son dard
Violentée…
 
Perdue, affolée
Tout son être s’est abîmé
Toute joie l’a quittée
L’espérance elle-même
N’avait plus d’existence
Ni aucun sens
Hier était mort
Demain ne serait que ténèbres
Le présent, que souffrances
 
Petite fille si belle
Et si fragile
Le soleil de ton regard
S’est éteint
Pour trop de beauté
De grâce
De fragilité
Tout t’a été volé…
 
Comment croire encore
En la vie et sa tendresse ?
Comment croire encore
En l’amour pour toujours ?
Comment croire encore
Que demain
Le soleil se lèvera ?
 
Tout en toi
Est brisé
Griffé
Infecté
Sali…
 
Le loup a violé ton corps
Mais c’est ton âme
Qu’il a engloutie
 
© Jean Dornac
2 août 2009
 



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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 08:17
Frémissements - Jean Dornac
© Sabin Balasa - L’univers de l''amour
 
 
 
Lorsque tu parais,
Nue et offerte,
Mon âme louvoie
Entre vie et mort.
 
Te désirer,
Te toucher,
T’embrasser,
Te caresser,
T’enlacer.
M’oublier.
Je suis éternité.
 
Mon esprit danse avec le feu
Il brûle par tous les pores.
 
Feu divin,
Feu infernal,
Ardent,
Eblouissant,
Flamme sans fin,
Flamme que nulle eau
N’éteint jamais.
 
Ma conscience s’évapore
Dans la folie de nos corps.
 
Amour et haine,
Rires et pleurs,
Douceur et violence,
De l’instinct perpétuel.
Rien n’existe
Tout excite.
Toi et moi
Vivants ou morts
A jamais hors du temps.
 
Les frémissements rauques,
Parfois indomptés,
Qui s’exhalent de ta gorge,
Tous tes sens en ébullition,
Mènent mon âme
Aux délices du délire,
Aux portes de la démence.
 
Je ne sais plus qui je suis
Je ne sais plus si je vis ;
Et je n’en ai cure
Ma tendre torture…
 
© Jean Dornac
Grasse, le 4 août 2009

 

 
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 08:34
Qui es-tu, poète ? - Jean Dornac
 
 
 
 
Poète, à quelle Source bois-tu ?
À l’eau éternelle et infinie
Où à celle de tous les embonpoints ?
Laisses-tu gonfler ton orgueil,
Au long des métaphores opaques
Qui éloignent tant de lecteurs ?
 
Es-tu cette douche tantôt glaciale
Tantôt brûlante qui fait fuir
Les fervents amoureux des mots ?
Où préfères-tu être cette caresse,
Cette brise légère qui ne te rendra pas gloire
Mais sera consolation des Humbles et des Passionnés ?
 
Poète, es-tu épris de l’avoir, ce singe grimaçant
Qui t’illusionne, ô combien inutilement,
Qui n’est que miroir de ta vanité ?
Où préfères-tu te porter vers l’Être,
Souvent misérable et faible,
Qui jette une lumière crue sur ta propre misère ?
 
Ce qui est laid n’est pas beau !
Il suffit de l’écrire avec de simples mots !
Si tel pouvoir te déplaît ou te choque,
Il suffit de décrire ta nausée.
Face à la beauté et l’amour,
Crois-moi, Poète, jamais, tu n’en feras trop !
 
Regarde l’oiseau qui, d’un seul coup d’aile,
Vole toujours plus haut vers l’infini du ciel.
Nul besoin d’ego ou de gestes factices,
Nul besoin de flatteries ou d’artifices,
Il n’a d’autres trésors que sa liberté
Et quelque nourriture ici ou là glanée…
 
Contemple l’herbe folle, celle que l’on dit mauvaise,
Elle est pourtant signe de la vie qui affleure partout,
Plus puissante que tous nos gris ou noirs goudrons.
Et toi, Poète, compose tes œuvres sans babioles.
Tu toucheras les cœurs, les esprits s’envoleront,
Ne resteront impassibles que les ventres trop repus…
 
Fais sourire les enfants, rêver les familles,
Détourne-toi des puissants, ils n’ont que faire de toi.
Sers les herbes folles et les moineaux de la vie,
Bois à la Source qui jamais ne s’assèche.
La gloire, la puissance et le pouvoir n’ont qu’un temps,
Tes vers s’ils effleurent vérité et beauté, eux, resteront.
 
© Jean Dornac
Paris, le 29 avril 2010


 


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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:11
À venir… - Jean Dornac
 
 
 
 
 
Lorsque la mort frappe un vivant
Tout semble mourir dans un même élan
Les souvenirs du temps jadis fleurissent
Enjolivés ou tristes pour les âmes désolées
 
Mais qu’est la tristesse sinon notre ignorance ?
Ce départ signifie le néant aux yeux des athées
Paradis ou Enfer pour nombre de croyants
Ou recommencements jamais achevés…
 
Ils sont nombreux ceux qui annoncent
Détenir la vérité et la garder jalousement
La variété des croyances dit qu’il y a erreur
Seul le cœur de chacun peut ressentir le réel
 
Aucune vérité n’est plus grande qu’une autre
Est vrai, sans doute, ce qui nous fait vibrer
Non dans le corps, mais au plus profond de l’âme
Intuition qui nous enveloppe comme une flamme
 
J’ai fréquenté certaines croyances
Croyant trouver mon chemin
Je m’étais juste égaré
Dans le labyrinthe de leurs dogmes
 
Par l’Ordre servilement accepté
Du précepte à l’esclavage
Il n’y a pas plus d’espace
Que l’épaisseur d’un voile
 
Pas même la raison n’est suffisante
Pour faire une intime conviction
Face au mystère de nos existences
Chahutées par le tourment des épreuves
 
Si l’homme y met son grain de folie
Les dieux deviennent des monstres
Assoiffés de sacrifices et de sang
À l’image des fous qui les ont créés
 
Gardez-moi de cette démence
Ouvrez-moi la route des étoiles
Que j’y lise le sens de ma vie
Et les étapes qui m’attendent…
 
© Jean Dornac
Mulhouse, le 25 mai 2010
 
 
 
 
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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:01
Comme un parfum de néant… - Jean Dornac
 
 
 
Je dédie ce poème à toutes les victimes des déments du pouvoir et des fous de dieu, tous ces êtres indignes du beau nom d’humain…
 
 
- Qui es-tu, toi que je ne vois pas ?
- Je ne suis rien, je ne suis qu’éternel vide !...
Me répondit, en écho, Maître Néant
Qui déjà semblait vouloir happer ma vie…
 
Aux quatre saisons de la souffrance
Dès les premiers instants de ma naissance
Une bien méchante fée
Promptement m’a abonné…
Trop vite, j’ai senti l’haleine fétide
De celui qui nous happera tous
Et nous gardera en éternité insipide
Dans ses mortelles housses…
 
Je me suis raccroché à l’espérance
Qu’un Dieu amical devait exister
Mais je n’ai vu que les mares de sang
Dans lesquelles se vautraient
De cruels égorgeurs à l’horrible rictus
Qui dansaient sur les corps désarticulés des femmes et des enfants !
Seul le vide, alors, me paraissait acceptable
Seul ce vide pouvait devenir désirable…
 
Je voudrais oublier ce monde de fous
Qui n’a jamais aimé la vie !
Car je connais le désespoir
De l’âme qui ne rencontre plus l’amour
De l’âme qui, au fil des jours, se dessèche
De l’âme qui cherche une maîtresse
Mais ne croise plus que la mort
Si loin de toute lumière de vie…
 
Oui, je voulais espérer et m’accrocher encore
Mais à quoi bon entretenir
Les plus belles illusions
Lorsqu’elles servent juste à se mentir
A oublier qu’existent des monstres
A refuser de regarder la vérité dans mes propres yeux
Devenus glauques à force de pieux mensonges
Et finir par se retrouver en totale perdition ?
 
© Jean Dornac
Lyon, le 16 novembre 2014

 


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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:32
Amours illégitimes… - Jean Dornac
© Jules Romain
 
 
Les esprits prisonniers des morales éculées
Crient au scandale et aux amours illégitimes !
N’ont-ils jamais su ce que veut dire « aimer »
Et offert leur cœur à l’amour jusqu’à l’ultime ?
 
Qui sont les auteurs de ces cruelles lois ?
Des religieux et quelques autres, tous des mâles ?
N’ont-ils pas juste cherché des excuses de bon aloi
Pour garder leurs femmes par jalousie de crotale ?
 
Pour ceux qui connaissent la puissance de l’amour
Il n’existe aucun « toujours » qui serait illégitime
Les lois humaines ont menti depuis toujours
Les amants de tous les siècles en sont victimes !
 
Le comble de la sauvagerie et du ridicule
C’est de persuader ces cœurs qui s’aiment
Qu’ils sont en faute et que de peur, ils reculent
Renonçant par remords au plus beau diadème…
 
Combien d’amours et d’âmes détruites
Au seul nom des prétendues fidélités ?
Combien de vies gâchées par suite
De toutes ces abominables cruautés ?
 
Le poète se doit de pleurer les amours mortes
Et ces âmes que l’on conduit à l’échafaud
Elles sont emmenées sous bonne escorte
Sous les railleries de stupides badauds…
 
On ne pleurera jamais assez
Ces cœurs martyrisés
Victimes des âmes trop sèches
Et de leurs abominables flèches…
 
On les conduit dans les ténèbres
Eux qui n’aimaient que la lumière
C’est une horrible marche funèbre
Vers d’atroces cimetières…
 
© Jean Dornac
Lyon, le 23 juin 2013



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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:16
Aimer, quelle folie – Jean Dornac
© Charles Jalabert – Roméo et Juliette
 
 
Aimer, quoi de plus beau
Aimer, quoi de plus doux
Mais, aimer, c’est aussi épouser la souffrance
C’est parfois prendre le risque de la folie
C’est, quelquefois, embrasser la mort…

Est-il pire sort que celui-ci
Souffrir parce qu’on aime
Qu’existe-t-il de plus absurde
Que de perdre la raison ou
De mourir d’avoir trop aimé

Quel sadique a institué cette règle d’airain
« Si tu veux t’approprier l’amour
Empoignes aussi tout le poids de la souffrance…
»
Les amours humaines qui se défont, se détruisent
Les amitiés qui s’écroulent dans la trahison
L’enfant qui te maudit ou qu’on te détruit
Celle ou celui que tu aimais follement
Et qui, de trop de souffrances, se supprime
Ou encore, ces ignobles maladies
qui rongent le corps de l’aimé, avant de le pourrir…

Tous ont été adorés, tous se sont en allés
Tous ceux qui les ont chéris, de trop de douleurs
Ne peuvent plus, ne savent plus que survivre
Avec des souvenirs que le temps efface
Ne laissant qu’amertume et douleur à la place…

Alors, aimer ou être indifférent
Pour ne pas souffrir, tu refuses d’aimer…
Peut-être as-tu raison de choisir la solitude…
Mais choisi-t-on vraiment d’aimer
Ou n’est-ce pas plutôt l’irrésistible appel

Qui ne sait pas ou n’a pas compris
Qu’une vie refusant la tendresse et l’amour
N’est qu’un implacable échec
Que rien ne vient consoler
Qu’elle n’est que vide, froid semblable à la mort…

Mourir après avoir intensément aimé
Ne vaut-il pas mieux que de mourir desséché
Que de mourir sans avoir connu le bonheur
La consolation d’un être qui t’accueil
Qui te console et te donne tout

L’amour est risque, merveille et déroute…
Il n’est pourtant pas d’autre vivante lumière
Sur les chemins de nos vies accablées…
Un cœur sec n’est qu’abîme sans fin
D’où nulle lumière ne jaillit
Que nulle beauté ne transcende…

Alors aimer, oui, et jusqu’à la folie
Aimer au risque d’en mourir, qu’importe
Aimer au risque de paraître niais ou stupide
Mais aimer toujours et malgré tout…


© Jean Dornac
le 29 mai 2007


 



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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:44
Vanités et folies – Jean Dornac
© Vanité - Philippe de Champaigne
 
 
 
L’histoire est un vaste bain de sang
Où l’on tue par cupidité
Ou par orgueil d’humain
Ou par folie des dieux
 
L’histoire est une vaste supercherie
Où certains s’imaginent si puissants
Qu’ils s’offrent d’écraser les petits
Pour tenter d’apaiser leur appétit
 
Aujourd’hui comme toujours
Le meilleur sang reste celui des innocents
A faire couler pour le boire à satiété
Et donner leurs couleurs aux tuniques des tyrans
 
Hier c’étaient les paysans soldats
Qu’on sacrifiait à la voracité des « grands »
Aujourd’hui, ce sont des otages qu’on égorge
Pour l’unique goût d’un pouvoir imbécile
 
Qu’est donc cette autorité ridicule
Qui au regard de l’univers infini
N’est que sottise de microbes délirants
Frustrés de n’être que néants
 
Il ne fait pas bon d’être un juste
En ce monde de cruautés
Qui n’aime que les vastes charniers
Pour donner de la gloire aux rustres
 
Que l’innocent ait été passé par les armes
Ou égorgé comme un agneau
Ou jeté au chômage criminel
Ou jeté sans égard à la rue
 
Oui, l’histoire est pavée de crimes
En l’honneur des « maîtres » fous
Politiques, militaires ou économiques
Ou encore religieux détenant, paraît-il, la vérité
 
Ils aiment le sang, ces atroces « importants »
Car le sang ne pense pas, il coule
Car le sang ne parle pas, il sèche
Car le sang ne crie pas vengeance, il meurt
 
Mais où donc est leur victoire ?
 
© Jean Dornac
Lyon, 2 novembre 2014

 

 


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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:59
La poésie est femme – Jean Dornac
John William Waterhouse
 
 
 
La poésie est femme
Elle est sensuelle
Gaie ou triste
Ronde ou grande
Directe ou louvoyante
Elle crie ou pleure
Mais elle est si belle
Si poignante jusqu’au centre du coeur
Qu’elle provoquera toujours le bonheur
 
La femme est comme le ciel bleu
Que le poète dessine dans ses vers
Elle a le teint d’une rose du matin
Et ses lèvres sont baignées de fraîches rosées
Que le poète ne se lassera jamais d’embrasser
Elle ne peut se décrire qu’en termes de beauté
Semblable à l’orchidée
De tendresse baignée
Son sourire ouvre le ciel
 
La femme est poème
Elle sera toujours
Le plus beau
En vers éternels…
 
© Jean Dornac
Lyon, le 19 octobre 2014

 

 
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