8 janvier 2015
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Ce poème veut être un hommage aux douze victimes de deux barbares dans les locaux de Charlie Hebdo. Hommage à leur courage malgré les menaces de mort depuis des années ; hommage à leur volonté d'informer tout en faisait rire ; hommage à des humains que nous n'oublierons pas.
Peut-être qu’un jour
La bombe d’un terroriste
Explosera ma vie
On trouve des fanatiques
Dans la fournaise du désert
Ou paradant dans nos rues
La bombe d’un terroriste
Explosera ma vie
On trouve des fanatiques
Dans la fournaise du désert
Ou paradant dans nos rues
Religieux ou simples citoyens
Qu’importe le type de folie
Eructant leurs dogmes
Ils nous ravagent
Toujours les plus petits
En paient le prix
Eructant leurs dogmes
Ils nous ravagent
Toujours les plus petits
En paient le prix
Que ce soit au nom
De Dieu, Yahvé ou Allah,
Que ce soit au nom
Du dieu des banquiers
De Dieu, Yahvé ou Allah,
Que ce soit au nom
Du dieu des banquiers
Ou des dogmes d'extrémistes politiques
Leur démence toujours est criminelle
Leur démence toujours est criminelle
Peut-être qu’un jour
Dans les rues de Paris
Ou sur la canebière à Marseille
Ou à Lyon, prenant des photos
Je tomberai
Sous le feu et la mitraille
Dans les rues de Paris
Ou sur la canebière à Marseille
Ou à Lyon, prenant des photos
Je tomberai
Sous le feu et la mitraille
Dérisoire fin
Au nom de ce qui n’est rien
Argent ou mythes
Ces fadaises
Trouent la vie
Comme de vulgaires mites.
Au nom de ce qui n’est rien
Argent ou mythes
Ces fadaises
Trouent la vie
Comme de vulgaires mites.
Qu’aurais-je donc fait
Qui méritât un tel sort
Sinon vivre ma vie
Et juste apprendre à aimer
Qui méritât un tel sort
Sinon vivre ma vie
Et juste apprendre à aimer
Pleurer ou rire ?
Ô quel crime !
Ô quel crime !
Toujours contre les haines
Passionné par la Justice
Avide d’équité au sein de l’humanité
L’amoureux de la vie
Est une espèce dangereuse
Qui contre sans cesse
Les plans des ambitieux
Revêtus de religion
Ou de pouvoirs indécents
Passionné par la Justice
Avide d’équité au sein de l’humanité
L’amoureux de la vie
Est une espèce dangereuse
Qui contre sans cesse
Les plans des ambitieux
Revêtus de religion
Ou de pouvoirs indécents
Peut-être un jour
Tomberais-je sous les coups
De sombres fanatiques
En burnous ou cols blancs
Mais qu’importent les fous
Moi, j’aurai aimé la vie !
Tomberais-je sous les coups
De sombres fanatiques
En burnous ou cols blancs
Mais qu’importent les fous
Moi, j’aurai aimé la vie !
© Jean Dornac
Lyon 8 janvier 2015
Lyon 8 janvier 2015
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