13 avril 2015
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Je ne suis pas, selon vous, à votre hauteur ?
Qu’importe, ô pauvre bretteur !
Je n’ai que faire de votre mépris
Jamais, il n’engendre la vie !
Le poète, par essence
N’agit qu’au travers de ses sens
Les cruautés des autres,
Du mal, sont les apôtres !
Vous n’avez rien compris à notre art
Et c’est pourquoi, vous n’y avez aucune part
Vous n’imaginez pas ce que vous perdez
C’est pourtant, un morceau d’éternité
Il sied aux âmes trop prisonnières
Des habitudes et traditions
D’user de viles manières
Juste pour leurs ambitions
Les poètes ne font pas de l’argent
Leur dieu maléfique, sourd et égoïste
Ils assemblent les mots portés par le vent
Ils sont un peu anarchistes…
Il n’est pas plus libre qu’un poète
Lorsqu’il se laisse visiter par ses muses
Elles sont beautés, grâces et fêtes
Et par leur bouche, certaines vérités fusent…
Alors que faire des vilaines médisances
De ceux qui n’ont point de dons ?
Leur jalousie sort des fosses d’aisance
Avant d’être englouties par le fond…
La liberté n’a pas de prix
Elle ne peut s’acheter
Le poète n’est jamais surpris
Que les lâches veuillent la tuer…
©Jean Dornac
Lyon, le 12 avril 2015
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