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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 07:12
Au grand passe-temps de la vie – Jean Dornac
 
 
 
 
Au grand passe-temps de la vie
Nul ne m’a demandé mon avis
De force, ici, on m’a précipité
Sans prendre le soin de m’expliquer                                  
 
Les expériences sont diverses
Souffrances comme des averses
Joies brèves et parcimonieuses
Avec des morales acrimonieuses
 
Pourquoi ai-je depuis toujours la certitude
De faire partie des humains sans aptitude ?
Je dois l’avouer, je n’ai jamais gagné aux jeux
C’eut été trop contraire à la volonté des dieux !…
 
Ils m’ont offert une certaine intelligence
Juste de quoi rendre les autres jaloux
Ceux-là ne désirent que la vengeance
Du mois de septembre à celui d’août…
 
Je devrais maudire ce qu’on appelle la vie
Pourtant, je n’y suis jamais parvenu…
A côté de la bêtise humaine et de ses envies
Demeure en moi l’image de beautés absolues !
 
Je parle des grands espaces encore vierges
Je pense à l’inexplicable beauté des fleurs
Mais encore à la fragile flamme d’un cierge
Et surtout, de l’amour porté entre deux cœurs…
 
Un jour, sans me demander mon avis, on me sortira
Le jeu, soudain, s’arrêtera que je sois perdant ou gagnant !
Se poursuivra-t-il dans cet ailleurs dépourvu de contrat ?
Serai-je encore de la violente vie, le pauvre amant ?...
 
Ainsi va la vie, dit-on, lorsque l’on veut se rassurer
Mais dans le fond, que choisit-on réellement ?
Notre naissance ? Notre mort ? Ce départ brusqué ?
Nous n’avons que l’illusion pour chasser nos tourments…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 14 août 2015  




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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 06:46
Destinée du pauvre – Jean Dornac
 
 
 
 
Le pauvre est à jamais condamné d’être et rester le garant
De l’éclat du riche qui ne connaît pas la dureté des jours…
 
Le démuni, comme un fier amant
Doit vivre avec la misère toujours !
Celui qui n’a rien ou tellement peu
Doit s’en contenter et paraître heureux !
Tout comme au Pays du Sourire
Où l’on paraît heureux même de mourir…
 
Si tu es pauvre tu n’as pas le droit
De sortir du chemin le plus étroit
Si, de rage,  tu le tentes quant même
La main de la finance ne dira pas amen !
Elle t’enfoncera dans les sables mouvants
D’une misère totalitaire au goût de néant !
 
Tu as cru voir, enfin, un petit bout du tunnel
Mais ce n’était qu’un leurre criminel
Bien vite, les orgueilleux t’abaissent plus bas que terre
A moins qu’ils ne te traînent tout de suite au cimetière
Ignores-tu qu’ils adoreraient que tu te suicides
Afin de leur éviter de passer par l’homicide ?…
 
Tu as cru voir approcher la fin de ta pauvreté
Ô misérable, jamais ils ne te l’auraient accordée !
Comment deviendraient-ils riches
Car c’est avec le pauvre que, toujours, ils trichent !
Tu es la proie idéale et si facile
Ton statut te rend tellement docile…
 
Et tu n’as pas le temps de les combattre
Tes cartes sans cesse, tu dois les rebattre
Il te faut trouver de nouvelles économies
Pour assurer, au moins, un semblant de survie
Trouver de quoi manger, une vague nourriture
Pour qu’une impression de vie perdure…
 
Si ta pauvreté est légère en tant que retraité
Sache qu’à tout moment, ils peuvent te piller
Bien sûr, en toute légalité et main sur le cœur
Les fonctionnaires en excellents phraseurs
Te diront que c’est une loi entrée en fonction
Pour assurer tout le clinquant de la nation !
 
Et tu sauras, alors, qu’un pauvre hère
N’a nulle nation hormis sa mauvaise litière !
Qu’aucun bien-portant ne veut de toi
Pour tous, tu es le misérable maudit
Plus coupable qu’un dictateur ou un roi 
Et que tu devrais être heureux qu’on te laisse la vie…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 1er août 2015 
 




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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 06:39
Les amours mortes – Jean Dornac
 
 
 
 
Cette main qui ne vient plus
Cette chaleur qui ne me caresse plus
Cette peau qui a oublié la mienne
Cette douceur trop vite devenue haine…
Pourquoi es-tu partie
Me laissant loin de ma vie ?
Ce triste jour, en me quittant
Tu as détruit mon cœur aimant…
 
Pourquoi tant de cruauté
Au point de m’abandonner
A cet absurde sort
Qui ressemble déjà à la mort…
L’amour trahi lorsqu’il fut beau
C’est comme douze balles dans la peau.
Ce n’est rien d’autre que l’exécution
D’un cœur jeté en éternelle perdition…
 
Plus jamais, tes lèvres sur les miennes
De notre amour ne seront gardiennes
Plus jamais en te voyant
Je serai fier d’être ton amant
Plus jamais ton insouciance
Rompra mes impatiences…
Plus jamais je ne sourirai à la vie
Je n’ai plus ni goûts ni envies…
 
Tu pouvais faire de moi un homme
Mais tu m’as pris pour une pauvre pomme !
Pourtant, en rien tu n’as été récompensée
Ton salaire s’appelle solitude assurée !
Nous ne vieillirons pas ensemble
Tant mieux, notre malheur trop se ressemble
Je n’ai nulle envie de me voir en te regardant
Ton corps, désormais, est trop glaçant !
 
Et dire qu’avant de te connaître
A l’amour, je ne voulais que naître !
Je t’ai tant attendue, jusqu’au ciel et ses nues
Parcourant les champs et les avenues…
Je ne savais pas qu’en t’aimant
C’est de la mort que je devenais amant…
Le pire crime sans possible indulgence
Sera toujours le meurtre de l’espérance…
 
©Jean Dornac
22 juillet 2015
 



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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 06:59
Les étrangers – Jean Dornac
 
 
 
 
Ils sont là, les étrangers
Yeux perdus au fond
D’un avenir qui n’existe plus…
Ils tendent la main
Pour oublier la guerre
Pour éloigner la misère…
 
Sans toi, sans nous
Ils n’ont plus de lendemains
Juste la certitude des cercueils…
Oublie ta peur de nanti
Tu as tout
Ils n’ont plus rien !
 
Oublie tes effrois
Tes angoisses
D’enfant gâté
Qui craint
Qu’on lui enlève
Son superflu !
 
Oublie tes alarmes
Face à l’inconnu
Apprends à le connaître
Tu verras que bientôt
Ta frayeur aura disparu
Car nous sommes frères…
 
Qu’on le veuille ou non
Nous sommes nés
De la même terre
D’une même menue planète
Nul n’est étranger
Sur ce sol trop limité !
 
Regarde-le au fond des yeux
Donne-lui juste une pièce
Elle fera son bonheur !
Et même s’il la boit
Cela ne te regarde pas !
Es-tu chargé de sa morale ?
 
Si tu donnes
C’est sans condition
Sinon abstiens-toi
Tu serais trop blessant
Aux yeux du pauvre !
Non, ouvre-lui ton cœur !
 
Apprends enfin à lire
Au fond de son âme
Qu’il se meure
De l’absence d’amour
De notre part
Nous qui sommes ses frères…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 5 juillet 2015
 



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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 06:51
Homme… - Jean Dornac
Des déplacés yézidis marchent vers la frontière syrienne pour fuir une offensive jihadiste, le 11 août 2014 en Irak. (REUTERS©)
 
 
 
Homme, d’où vient ton vice,
Dont on voit très tôt les prémices ?
D’où te vient cette violence
Que tu aimes imposer à l’innocence ?
 
Homme, j’ai beau faire
Je ne comprends plus rien
Pourtant, je ne peux me taire
Ta brutalité étant sans frein !
 
Bientôt plus rien ne tiendra debout
Tant mon âme est prise de dégoût !
Tuer au nom d’un faux dieu
Est ton art en toutes époques et tous lieux !
 
Qu’il soit dieu ou stupide idole
Qu’importe puisque ton âme est folle !
Ton bonheur ultime est la torture
Des êtres, à présent et dans le futur !
 
Tu entretiens ta folie
Sans elle tu n’es plus rien
Ton esprit est pourri
Tu ne vaux pas même un chien !
 
Ta foi, c’est le sang qui coule
C’est la mort au milieu de la foule
C’est ton amour de l’horreur
De la colère et de la fureur…
 
Tu n’aimes pas plus la femme
Que l’ensemble des enfants
Elle, tu la jettes aux flammes
Eux, tu les méprises à tout instant…
 
Tu n’as qu’un problème dans la vie
Ta haine pour tout ce qui est vivant !
Tu n’as qu’un amour permanent
Imposer la mort jusqu’à l’envie…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 21 juin 2012
 

 


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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 14:04
Imaginaire... encore que - 2ème souscription
Bonjour à toutes et à tous,
 
Mon premier recueil de nouvelles « Imaginaire… encore que » est à nouveau disponible sur le site http://www.bibliocratie.com depuis un peu plus de deux semaines. Le principe de vente reste la souscription.
 
Ce « livre papier » de 204 pages pour 8 nouvelles est toujours au prix de 17 euros, frais de port inclus pour la France métropolitaine. Pour les autres pays, il faut ajouter 5 euros de frais de port. Le thème principal de mes nouvelles est le rêve et le fantastique mais pas l’horreur. Je ne m’interdis pas un peu d’humour, mais, toujours, la chute est inattendue !
 
En visitant sur le site, ma page, à ce lien : http://www.bibliocratie.com/produit/imaginaire-encore-que-2e-souscription  si vous ne connaissiez pas mon livre, vous pourrez vous faire une idée plus précise. Vous y découvrirez les 27 premières pages du livre, quatre extraits et un résumé.
 
Le principe de la souscription est simple. Avec l’éditeur, nous avons fait le choix, comme la première fois, d’un objectif de 50 livres à souscrire. La vente est ouverte durant 60 jours.
Au terme des 60 jours, si l’objectif est atteint, le livre est édité et expédié aux acheteurs dans un délai de trois semaines. Il reste, à présent, 42 jours.
 
Pour l’instant, 14 exemplaires ont été commandés. Il reste donc 36 exemplaires à souscrire, sachant que s’il y a une délai de 60 jours pour la souscription, il n’y a pas de limites pour le nombre maximum d’exemplaires. Cependant, si au bout des 60 jours, nous n’avons pas atteint les 50 souscriptions d’exemplaires, le livre n’existera pas, ne sera pas imprimé une deuxième fois ! Dans ce triste cas, bien sûr, tous les souscripteurs seront remboursés…
 
Certains d’entre vous connaissent et apprécient mes poèmes. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir mes nouvelles. Je compte sur vous, j’ai besoin de vous pour que mes œuvres existent en tant que livre papier, cet objet que l’on aime tenir en main, dont on aime aussi le parfum… Et j’espère que vous aimerez, voire plus, le contenu de ce livre !
 
Concernant l’achat, vous pouvez payer par carte bancaire sur le site de Bibliocratie, par chèque, à l’ordre de Bibliocratie ou par virement bancaire. Pensez à préciser quel ouvrage vous commandez, donc le nom du livre, l’adresse de livraison, votre téléphone et le mail pour votre reçu de commande. Pour le virement bancaire, contacter  sandra.perrin@biblicratie.com
 
Côté pratique, pour acheter le livre en souscription, il suffit de cliquer sur « panier », puis de remplir les champs obligatoires et de payer…
 
Un auteur sans lecteur n’est rien. C’est vous qui construisez l’avenir d’un écrivain, vous seuls. Dans ce dessein, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur ma page de Bibliocratie, cela peut être une aide essentielle !
 
Plusieurs d’entre ont acheté mon livre la première fois. Si vous l’avez aimé et, vu les retours de commentaires, je n’en doute pas dans l’immense majorité des cas, pourquoi ne pas en parler à votre entourage, famille (peut-être en cadeau !), amis, connaissances professionnelles ou amicales ? Aider un auteur, c’est aussi oser le présenter aux autres et à ceux qu’on aime !
 
Merci à toutes et à tous !
 
Jean Dornac
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 06:52
La dame aux oiseaux – Jean Dornac
Photo J. Dornac©
 
 
 
Avec son petit chapeau rond
Sa jupe foncée et sa veste de bon ton
Toute seule au bord de l’eau
Entourée de nombreux oiseaux
La Dame, tous les matins
Vient distribuer son bon pain
 
Les moineaux gourmands
Et les pigeons virevoltants
Lui font la fête en l’honneur de son amour
Des volatiles qu’elle nourrit chaque jour
D’une main toujours généreuse
Avec sa bonne humeur si joyeuse
 
Avec le Rhône pour piste d’atterrissage
Les canards ne sont pas boiteux
Mais ne leur demandez pas d’être sages
Ils vous regarderaient d’un air piteux
Car après leur sorte de ski nautique
Ils diraient que c’était parfaitement artistique !
 
Jadis, François, du côté de la ville d’Assise
Tranquillement, parlaient aux oiseaux
La dame du fleuve est également admise
Par la cour des poules d’eau !
Mais ici, le dialogue est dans la geste
Et les oiseaux ne sont pas en reste…
 
Et lorsqu’enfin ils semblent repus
Ils s’en vont comme ils étaient venus
La Dame du Rhône reprend le chemin
Tenant le sachet aux victuailles d’une main
Son sac accroché en fière bandoulière
D’une manière délicieusement familière
 
Si le long du fleuve qui baigne mon Lyon
Vous venez vous promener entre deux ponts
Ne manquez pas l’heure du joyeux festin
Offert par la Dame d’un gracieux coup de main
Et vous verrez la superbe fête des oiseaux !
Pour les appeler, nul besoin d’un appeau…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 7 juin 2015
 



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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 07:28
Le temps s’envole – Jean Dornac
©Mihai Criste
 
 
 
Les nuages de mon âme
Ne pourront se dissiper
Que dans tes bras de femme
Si tu sais encore m’aimer
 
Mais n’es-tu pas déjà
Le fantôme de l’ancien bonheur
Juste une trace des instants effacés
Qui meurent plus vite qu’une rumeur ?
 
Ne suis-je pas déjà
Une ombre du passé
Avalée et trop tôt dévorée
Par un ogre sans indulgence ?
 
Ma vie ne fut-elle pas déjà
Un semblant de rêve
Ou plutôt un cauchemar
Où la mort était une vulgaire associée ?
 
On dit pourtant qu’avant d’être un homme
J’étais une âme en déshérence
Ne sachant d’où elle venait
N’ayant nul droit de savoir où elle allait !
 
Mais moi je sais pourtant
Que j’étais une sensibilité folle
A fleur de peau et de poils
Depuis toujours et à jamais !
 
J’étais une âme détestant la violence
Un esprit qui vomissait
Les insultes et les mensonges !
Un cœur juste fait pour aimer…
 
Je ne trouverai plus de repos
Que dans tes étreintes
 
Donne-moi l’amour
Que la vie me refuse
Par ses lumières qui s’éteignent
Au soir de ma vie…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 24 mai 2015


 
 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 06:57
La Veuve Noire - Jean Dornac
 
 
 
Grinçante, méchante
Jamais elle ne manque
De piquer sa proie
Fixant son venin
Dans les âmes désemparées

Jalouse jusqu’à la maladie
Ses paroles blessantes
Écorchent les êtres sensibles
De ses pattes, elle se dresse
Comme un mur inviolable

Elle impose sa volonté
Sans égard pour la société
Alliée des plus noirs desseins
Attirant ses victimes
Par de douces mélodies

Elle endort les méfiances
Par sa sinistre science
Promettant d’une patte
Ce qu’elle supprimera
D’un seul coup de dard

Hideuse image
De ce qui fut un jour
Une frêle femme
Elle devient monstre
Au service de ses intérêts

Un jour pourtant,
Elle trouvera face à elle
Un être plus futé
Qui lui fermera le bec
Par quelques mots bien sentis

Elle partira s’enfermer
Dans sa laide tanière
Fulminant contre ce monde
Qui rejette ses manières
Maugréant sa misère…

©Jean Dornac
Paris, le 26 janvier 2011


 
 


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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 07:04
A l’aune de l’univers – Jean Dornac
©Salvador Dalí, L'énigme sans fin
 
 
 
Que sommes-nous à l’aune de l’univers ?
Pas même une misérable poussière…
Il en est qui s’imaginent au sommet
Et du pouvoir se montrent si gourmets
 
Ils ne songent, ô grand jamais ! à leur propre fin
Elle arrive plus ou moins inopinément
Venant les rattraper dans ses filins
Comme le ferait n’importe quel amant
 
Et je songe à ma propre décrépitude
Annonciatrice d’un futur cruel trépas
Je n’ai pour cela aucune aptitude
Mais demande-t-on son avis à l’appât ?
 
Sentir que tout s’échappe
Se savoir déjà en partie dans la trappe
Ne rien pouvoir retenir
Pour mieux nous obliger à mourir
 
Je voudrais pourtant résister
Pour prolonger ce qui me reste de vie
Et garder la flamme allumée
Mais que faire quand à rien, on est réduit ?
 
Ô combien me semblent dérisoires
Les luttes humaines si repoussoirs
Qu’elles soient au nom d’un dieu
Ou d’idéologie tragiquement boutefeu
 
Ô combien sommes-nous ridicules
Lorsque nous croyons détenir la vérité
Que bien sûr comme tous les crédules
Nous ne pouvons pas sérieusement vérifier
 
Faut-il regretter d’être né, un jour, par hasard ?
Nul ne peut répondre à notre place
Certains se la posent, âme et cœurs hagards
 D’autres se regardent dans une glace…
 
Et presque tous, nous nous posons les questions
Du pourquoi, du comment et tout à foison…
Nous savons que nous n’aurons nulle réponse
Alors, nous inventons et nous écorchons contre les ronces…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 26 avril 2015

 


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