17 août 2015
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Au grand passe-temps de la vie
Nul ne m’a demandé mon avis
De force, ici, on m’a précipité
Sans prendre le soin de m’expliquer
Les expériences sont diverses
Souffrances comme des averses
Joies brèves et parcimonieuses
Avec des morales acrimonieuses
Pourquoi ai-je depuis toujours la certitude
De faire partie des humains sans aptitude ?
Je dois l’avouer, je n’ai jamais gagné aux jeux
C’eut été trop contraire à la volonté des dieux !…
Ils m’ont offert une certaine intelligence
Juste de quoi rendre les autres jaloux
Ceux-là ne désirent que la vengeance
Du mois de septembre à celui d’août…
Je devrais maudire ce qu’on appelle la vie
Pourtant, je n’y suis jamais parvenu…
A côté de la bêtise humaine et de ses envies
Demeure en moi l’image de beautés absolues !
Je parle des grands espaces encore vierges
Je pense à l’inexplicable beauté des fleurs
Mais encore à la fragile flamme d’un cierge
Et surtout, de l’amour porté entre deux cœurs…
Un jour, sans me demander mon avis, on me sortira
Le jeu, soudain, s’arrêtera que je sois perdant ou gagnant !
Se poursuivra-t-il dans cet ailleurs dépourvu de contrat ?
Serai-je encore de la violente vie, le pauvre amant ?...
Ainsi va la vie, dit-on, lorsque l’on veut se rassurer
Mais dans le fond, que choisit-on réellement ?
Notre naissance ? Notre mort ? Ce départ brusqué ?
Nous n’avons que l’illusion pour chasser nos tourments…
©Jean Dornac
Lyon, le 14 août 2015
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