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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 06:44
La Nuit des Temps – Jean Dornac
 
 
 
 
Dans la tristesse de mes songes
Je vois passer comme un navire
Un vaisseau fantômes qui me ronge
Qui jamais ne s’incline ou ne vire…
 
Il y a autant de squelettes mouvants
Que d’années au compteur de mes ans…
Il me semble reconnaître chacun d’eux
En dépit des haillons que portent ces gueux…
 
Il y a une curieuse ressemblance
Entre ces restes de ce qui fut vivant
Et ce que j’ai connu lors de mon enfance
Puis tout au long de mes temps…
 
Je reconnais mes joies et mes peines
Mais aussi mes heures d’ennuis
Le temps où mes amours furent reines
Et mes longues années de nuits…
 
Ce vaisseau n’est que le reflet
De ce que fut jusqu’ici ma vie
L’image des coups et des camouflets
Que l’on m’infligeait sans préavis…
 
Ce grand cadavre ambulant qui file
Droit comme un fier goéland
Cherche je ne sais où une sorte d’île
Où accoster le plus dignement…
 
Triste songe sur les ans qui passent
Sur cette vie qui sans cesse trépasse
Mes années me regardent en souriant
Peut-être même en se moquant…
 
Et pourtant je vois sur ce rafiot
Quelques mines au sourire radieux
Il fut des jours où je n’étais pas idiot
Des jours où je frôlais les cieux…
 
Dans ces moments-là
Le vaisseau devient papillon
Mes ans mettent leur tenue de gala
Et mes joies se comptent en millions !
 
Le temps qui passe
Gonfle les voiles
Et file le navire dans l’impasse
De la nuit des étoiles…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 22 mai 2016  



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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 06:53
L’orgueil – Jean Dornac
Hendrick van Cleve
 
 
 
Je suis l’orgueil
Je te fais croire ce que je veux
Pourvu que je te flatte
En te faisant croire
Que tu es dieu…
 
Je sais dessiner
Dans ton cœur et ton esprit
Les plus folles illusions
Oui, déjà, tu crois
Dominer le monde !
Au son de ta voix
Tu espères propager
Tes maléfiques ondes…
 
Du haut de ton insignifiance
Tu juges les autres humains
Telles des quantités négligeables
Des êtres frustes et malléables
De tout petits rien pouilleux…
 
Ah petit homme !
Tu n ‘es jamais
Que mon pantin
Je fais ce que je veux
De ta misérable personne
Tu crois tout maîtriser
Mais ouvre enfin tes yeux
Tu es juste manipulé !
 
Mon art, mon plus grand
Est de t’amener à la haine
De tous ceux qui pourraient
Sait-on jamais, vouloir t’égaler
Je te rends capable de les tuer !
 
La subtilité de mon ingénieuse
Perversité quotidienne
Est de te rendre détestable
Pour ceux qui pourraient t’aimer
Et par voie de conséquence
De développer en eux aussi
Une haine devenue mortelle
Afin qu’ils te réduisent en miettes…
 
Mon nom est Orgueil
De ta liberté tu peux faire le deuil
A jamais, tu m’appartiens
Ma plus grande victoire
Sera ta haine contre l’amour…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 7 mai 2016 


 

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 06:52
Rome, mon bel amour ! – Jean Dornac
Photo JDornac©

 
A mon fils Yves
Pour sa musique et pour Rome…
 
 
 
Rome, ton âme m’a parlé
En chuchotements multiples…
J’ai entendu ce que tu as vu
J’ai senti ta présence
Dans les ruines du Forum
Là où César fut assassiné…
 
J’ai entendu les larmes amères
Du peuple orphelin de son tribun
Mais j’ai écouté également
Les cris et les larmes
Des masses suppliciées
Pour une foi venue d’ailleurs
 
Mon âme est partie dans les songes
Pour tenter de comprendre
Comment la Rome des empereurs
A glissé dans les orgies
Du corps et de l’esprit
Jusqu’à n’être plus rien…
 
Mais deux mille ans plus tard…
 
J’ai aimé la folie de tes rues
L’animation du Trastevere
Ses terrasses, glaces et cafés
Et surtout, quel délice
D’écouter ta langue qui chante
A chaque coin de rue…
 
Ah que tes filles sont jolies
Brunes sous les rayons du soleil
Sourires timides ou aguicheurs
Belles à faire fondre les cœurs tendres
Rome, sous l’ardeur du soleil
Ton âme est une troublante femme…
 
À tout instant, face à tes monuments
Tes dômes, tes palais, tes ruines et tes places
J’avais le sentiment que tu te donnais
Mais pas comme une prostituée
Non, comme une douce fiancée
Qui voudrait à son cœur m’accrocher…
 
Et depuis, cœur triste à mourir
Si loin de ton corps offert
Je songe à venir t’épouser
Pour finir mes jours
Doucement ou en folie
Dans tes bras millénaires…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 13 avril 2016 


 
 
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 06:38
Le bonheur… – Jean Dornac
Photo J.Dornac©
 
 
 
                       Modeste hommage à Félix Leclerc…
 
 
Qu’il soit petit ou grand
Il est toujours désirable
Son charme fait aimer la vie
Il met le soleil dans nos cœurs
Il s’appelle « Le Bonheur »…
 
Comme son maître, l’amour
On ne sait pas trop ce qu’il est
Mais dès qu’il apparaît
Tout, autour et en nous
S’éclaire de mille couleurs
 
L’ennui, c’est qu’il ne s’arrête guère
Il va, il vient, jamais il ne cesse
Un petit bonheur par ci
Un autre, parcimonieux, par là
Jamais, il ne tient pas en place
 
Parfois, le bonheur coule de source
Souvent, il danse tel un cabri en folie
Mais lorsque viennent les bises de la vie
Il ralentit et s’arrête comme si venait la nuit
Et il s’en va discrètement, sans faire de bruit…
 
De source fraîche
Qui saute de jour en jour
Il coule toujours
Vers l’océan des heurts
Où il se noie sans retour…
 
Il faut alors attendre
Qu’un autre petit bonheur
Veuille bien éclore
Dans nos fragiles cœurs
Et qu’il apporte ses plus jolies fleurs…
 
Si petit qu’il soit
Il sait nous mener
Jusqu’au pinacle du septième ciel
D’où jamais nous ne souhaitons
Repartir vers les misères de la vie…
 
Cependant, comme le sable ou l’eau
Que l’on prend dans la main
Le bonheur ne se garde pas
Lui seul décide de rester
Ou de partir au loin…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 10 avril 2016
 
 
 


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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 06:46
Le doute – Jean Dornac
 
 
 
 
Je suis le doute
Je me suis saisi de ton être
Dès l’instant de ta naissance
Pour que tu deviennes ma chose…
 
Tu ne peux rien créer
Sans que je n’intervienne
Au cœur de ta pensée
Quoi que tu fasses et qu’il advienne…
 
Quand tes mains tremblent
Que ton corps transpire
Que s’installe insidieusement
Ce qui ressemble à de la peur
Mais oui, je suis à la manœuvre
Parce que je veille sur toi…
 
Planté devant ta page blanche
Je t’oblige à te poser mille questions
Et si tu ne m’écoutes pas
Lorsque tu te relis enfin
Je suis là, entre chaque mot
Pour que tu ne sois plus que doute…
 
Alors, perdu, tu redeviens l’enfant
Que j’ai patiemment élevé
Dans une saine souffrance
Pour, à jamais, t’éviter
Les fourberies de l’orgueil
Et les égarements des folles certitudes…
 
Sans moi serais-tu autre chose
Qu’un tambour qui fait du bruit
A condition que l’on tape sur lui ?
Sans moi, tu alignerais les creux discours
 Qui t’auraient valu toutes les railleries
Des puissants comme des gueux…
 
Mais avec le doute que je t’enseigne
Cette sorte d’insistante torture
Mot après mot depuis toujours
C’est une œuvre magistrale
Qui est sortie droit de ton cœur
Droit des recoins de ton esprit
 
Je suis le doute que tu maudis
Je suis l’enseignant de ton esprit
Je suis ton tuteur en création
Jamais je ne te remplace
Toujours je t’impose de réfléchir
Pour ne pas céder aux banalités…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 27 mars 2016  



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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 07:37
Depuis toujours - Jean Dornac
 
 
 
 
Depuis toujours, je t’attendais
Mon cœur vibrant t’espérait
Toi que je ne connais pas
Que le choix du destin
Avait depuis toujours
Promis à mes plus beaux jours
 
Pourquoi nos routes et nos chemins
Ne se sont-ils pas croisés ?
Pourquoi ne se sont-ils pas entrechoqués ?
Où t’es-tu perdue ? Sur quelle galaxie ?
Dans quelle lassitude es-tu partie ?
Dans quel désespoir as-tu choisi de glisser ?
Savais-tu au moins que j’existais
Et qu’avec espérance, je patientais ?
 
La destinée peut-elle être trompée ?
Peut-elle se mentir à elle-même ?
Où c’est l’un de nous qui l’a rendu parjure ?
La vie est étrange qui, parfois
Semble nous montrer
Un chemin tout tracé
Puis, sans prévenir
Fait tout pour nous égarer
Sur des chemins sans issue
Comme pour mieux nous abuser…
 
N’est-il pas fou celui qui fait confiance
A ses jours, à ses nuits, pour tout dire, à la vie ?
Y a-t-il autre chose qu’un éternel néant
Que creuse toujours plus profond
L’illusion d’une éternité
Déjà finie avant d’avoir commencé ?…
Toi qui n’es jamais venue
Ton absence a creusé
Le trou où l’on va me jeter
Pour une solitaire nuit d’éternité…
 
Et tu ne verseras pas une larme
Pour ce soupirant inconnu
Qui se meurt de ton indifférence
Torturé par ton ignorance…
 
Je t’avais pourtant réservé
Mille trésors de tendresse
De douceur et de baisers…
Nul doute que tu aurais adoré
Mais tu n’es jamais venu
Tu as perdu ce bonheur
Que ton extrême beauté
Avait de tout temps mérité…
 

©Jean Dornac

Lyon, le 20 mars 2016 



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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 07:55
Lorsque je me lasserai… – Jean Dornac
 
 
 
 
 
Lorsque je me lasserai de toi
Que je connaîtrai tout de ton âme
J’irai sans nul doute
Ailleurs à la recherche
Des amours d’antan
Des amours perdues en route
Sur une terre en jachère
Ou je pensais que plus rien
Ne pourrais jamais germer
Ni donner le moindre fruit…
 
J’irai poser mon âme perdue
Contre d’autres vieilles pierres
Le long des ruelles abandonnées
Elles me diront le désespoir
Des couples en rupture
Les espérances des femmes éperdues
La colère d’hommes trop cossus
Toute la tristesse de notre monde
Qui ne fait que se perdre
À force de se chercher partout…
 
Que tu sois femme, ville ou souvenir
Lorsque je me lasserai de toi
Je partirai au loin écouter
Le bruit des vagues et des tempêtes
Pour apaiser mon cœur en fureur
Car tu n’as rien fait pour me retenir
Alors que j’attendais au moins un regard
M’implorant au nom de notre amour
Mais ce ne fut qu’indifférence noire
Ou pire, lâche et cruel soulagement…
 
Et qu’importe ce que je deviendrai
Paille ou poutre aux yeux des autres
Pauvre fou ou incroyable sage
Misérable en argent ou riche en pensées…
Ce n’est jamais la réputation
Que fait la vérité d’un homme
Mais ce qu’il vit au centre de son cœur
S’il désire aimer ou plutôt maudire
S’il préfère servir plutôt que d’amasser
S’il sait lire dans les cœurs purs…
 
La valeur d’une vie sur cette terre
Se mesure à la grandeur de son amour !
Jamais à ses capacités de violence
De haine, de mépris ou de jalousie !
Je me suis lassé de toi, vie des puissants
Vie des fortunés inconscients
Des politiciens beaucoup trop gourmands
Qui, à force, oublient pourquoi ils sont élus
Je me suis lassé de presque tout
Sauf de l’art et de l’amour qui restent sacrés…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 6 mars 2016  



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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 07:43
Ô Femme, Mystère et Joie !… - Jean Dornac
©Gustav KLIMT
 
 
 
Ô femme, jamais je ne percerai
Le mystère de tes grâces, de ta beauté
Mais je garderai à jamais
La mémoire de ton sourire ensoleillé…
 
Si souvent je m’use les yeux
Jusqu’aux possibles larmes
Pour scruter ce qui fait mes cieux
C’est que ta splendeur fait ma douce alarme…
 
Et comme toujours je reste coi
Ne comprenant pas vraiment
Et pas plus, je te l’assure, en quoi
Tes traits diffèrent assurément
 
Et pourtant, c’est le jour et la nuit
De ton visage grâcieux au mien
Qui certe n’est ni laid ni détruit
Mais ne peut être comparé au tien…
 
Ô femme façonnée par les ondes
Pour être le plus bel être du monde
Ô femme dessinée pour être éternelle
Finesse d’esprit et beauté charnelle…
 
Quel homme amoureux de la beauté
Pourrait ne pas, dans l’instant, succomber
Face à tant de merveilleux arguments
Pour finir dans tes bras en doux amant ?
 
Corps mélangés dans la chaleur de l’amour
Je cherche encore le mystère qui t’entoure
Par quel miracle tout en toi est merveille
Pourquoi dès que je te vois, à la vie je m’éveille ?...
 
©Jean Dornac
Lyon, le 21 février 2016


 
 

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 07:51
Monologue avec la Vie… - Jean Dornac
 
 
 
 
Ô vie capable d’être si belle
Mais si fréquemment cruelle
Pourquoi m’as-tu trahi ?
Sais-tu que je n’ai plus envie
D’être et rester cette marionnette
Que tu agites telle une sonnette ?
 
Tu m’as fait croire pourtant
A tellement de promesses
De lendemains chantants
Aux doux parfums d’allégresses…
Pauvre sot que je suis
Par naïveté, je t’ai cru…
 
Et me voilà plongé dans la nuit
Ame et corps totalement nus…
Ô certes, tu nous laisses rêver
Aux jours que tu annonces meilleurs !
Et sinon, selon toi, il resterait l’éternité…
Deux pieds sous terre en dessous des fleurs…
 
Alors la Vie que sais-tu faire
Qui ne soit pas marqué
Du sceau des rougeoyants fers
Et des malheurs programmés ?
Tout au long de mon enfance
Et même bien plus tard encore !
J’attendais chaque jour en transe
Certain qu’il serait de miel et d’or !
 
Mais en lieu et place de ces merveilles
Tu ne m’as offert rien que des deuils
Chaque jour dans ma triste corbeille
J’ai trouvé toutes sortes de morts sur mon seuil…
Tu m’as promptement volé l’amour
Avant de me prendre mon travail
Tu n’as cessé d’assombrir mes jours
Me traitant comme si je n’étais que bétail…
 
Il m’aura fallu toute une longue vie
Pour apprendre que tes promesses
N’étaient qu’illusions et lente agonie
Et que la mort est ta seule maîtresse…
Qu’elle est ton unique serment
Pour tout ce que tu as voulu vivant…
 
©Jean Dornac
7 février 2016
 


 
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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 07:50
La voix des amants – Jean Dornac
« Les Amants », Camille Claudel
 
 
 
Ecoute les paroles
De la pluie et du vent
Ecoute le murmure d’Eole
Qui porte le chant des amants
 
Ne cherche pas les mots
Dans le langage des pierres
Cela n’est réservé qu’aux sots
Qui n’aiment que leurs carrières…
 
Si parfois, les amants poussent des cris
Le plus souvent, ils sont douce mélodie
Celle de l’amour des cœurs épris
Qui ne jouent pas la comédie !
 
Leur langage se noue par la bouche
Ils se comprennent par les yeux
Allongés, nus, sur l’accueillante couche
Qui, de bonheur, les mène aux cieux !
 
Ecoute encore leur bruyant silence
Ô combien il semble étrange…
Crois-moi, il ne s’agit pas d’absence
C’est juste que leurs corps se mélangent…
 
Alors, toi aussi, si tu veux te sentir vivant
Sachant que ta vie pourrait devenir épique
N’oublie pas le doux chant des amants
Que dans les bras de l’amour tout est magique…
 
Le corps de ton aimée sera plus doux que la soie
Son regard sera plus puissant que l’éclat du diamant
Ses baisers seront plus brûlants qu’un feu de joie
Et votre bonheur sera un volcan de plaisir désarmant !
 
Oui, vraiment, il n’est que l’amour
Qui puisse ainsi nous transfigurer
C’est l’unique voie au cœur de tes jours
Qui comptera pour l’éternité…!
 
©Jean Dornac
Lyon, le 23 janvier 2016



 
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