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19 juin 2017 1 19 /06 /juin /2017 06:31
Brûlants frimas – Jean Dornac
©Valentin Podpomogov
 
 
 
 
Il pleut sur la ville
Il pleut sur nos cœurs
L’amour s’est en allé
Voir si nous sommes ailleurs…
 
Pourquoi est-il si volage
Lui qui est l’essence de tout ?
Au final, il ressemble à la vie
Il donne et reprend tout !...
 
Lorsque tu m’as déclaré ta flamme
Je n’osais pas même y croire
Mais quand tu t’es jetée dans mes bras
C’est la vie qui créait l’art !
 
Je me souviens de ce jour
Le ciel était bleu-canicule
Tu étais en robe légère
Et je voyais presque tout !
 
Plus brillants qu’une étoile
Tes yeux jetaient des éclairs
Non pas d’une surprenante colère
Mais lumineux de bonheur
 
En moi éclatait une tempête
Dont le vent était ma joie
La pluie était mon émotion
Le tonnerre venait de mon cœur !
 
Mais est venu le funeste jour
Où tu as plongé tes yeux ailleurs
En corps plus jeune
En cœur plus tendre
 
Un cœur et un corps
Que tu pouvais façonner à ta guise
Une âme que tu pouvais
Enfin, jeter avec toi en enfer !…
 
Tu as brûlé notre amour
Par besoin de destruction
Tu as réussi au-delà de tes espérances
Toi comme moi, nous n’avons plus rien
Puisque l’amour nous a fuis
Et fait de nous des maudits…
 
Il ne reste plus rien
Que les vagues brumes du souvenir
Pour habiller nos âmes
Et leur éviter les brûlures
Des frimas de solitude
 
©Jean Dornac
Lyon, le 18 juin 2017
 
 
 
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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 06:35
Papier froissé – Jean Dornac
 
 
 
 
 
Au-delà des murs de la ville
Commence le monde
Que je ne peux plus explorer depuis mon île
Car au-dedans tu as détruit toutes mes ondes…
 
Comme au premier jour
J’aimerais t’offrir mon amour
Mais comme en fin de vie
De plus rien, je n’ai envie…
 
Recommencer notre histoire
Là où tu l’as déchirée
Ne peut se faire même dans un miroir
Nous avons vieillis et tout est abîmé
 
Les rides marquent nos visages
Les douleurs envahissent nos corps
L’espoir n’est plus de notre âge
Depuis la rupture, tout est mort…
 
Le poids des ans a courbé nos échines
Mais il n’est pas le seul coupable
On dirait qu’une cruelle machine
Nous a rendu d’amour incapables…
 
Quand d’aventure tu viens chez moi
Je pourrais bien être comme un roi
Plus rien ne m’attire en ta personne
Plus rien, en moi, ne résonne…
 
Comment avons-nous pu en arriver là ?
Nous nous aimions pourtant jadis !
Quelque chose comme le Horla
Nous a sans doute imposé son vice…
 
Je devrais te maudire
Mais à quoi bon
Répéter et encore dire
Ce qui est noir comme du charbon ?
 
Nos routes à jamais se sont séparées
C’est sans doute préférable
Car nous aurions pu nous détester
Et d’horreurs devenir capables…
 
Tu aimeras de ton côté et moi du mien
Nous tenterons d’être dignes de l’amour
En oubliant nos caractères de chien
Pour éviter de connaître de nouveaux fours…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 4 juin 20177
 
 
 
 
 
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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 06:43
Consciences – Jean Dornac
 
 
 
 
 
C’est quoi, la vie ?
Réalité ou illusion ?
Eternité ou brève envie ?
Beauté ou simple aberration ?...
 
La vie est fulgurance
Mélange de particules
Ordonnées ou coup de chance ?
Avec un dieu ou sans férule ?
 
On dit qu’elle est un vrai cadeau
Mais ne nous mènerait-on pas en bateau ?
J’ai plus souvent vu du sordide
Qu’une humanité solide…
 
J’ai vu le rejet de l’amour
Par choix d’orgueil ou de cupidité !
J’ai vu le mal dès le début du jour
Et tant d’incroyables lâchetés !
 
J’ai appris que pour ne pas mourir
Il faut tuer pour toujours se nourrir
On dit qu’il ne s’agit pas de cruauté
Mais juste une évidente nécessité !
 
Oui, mais, moi j’aimais tout le vivant
Depuis les plantes jusqu’aux humains
Depuis les vieux jusqu’aux enfants
Et des animaux jusqu’aux plus petits grains…
 
Alors oui, ils disent que la vie est belle
Que tout est ordonné selon l’amour
Contre ce mensonge je suis rebelle
Sans nul doute et pour toujours !
 
La terre n’est pas un havre de beauté et de paix
C’est un horrible navire pourvoyeur de mort
Perdu dans un univers qui n’est qu’un essai
Dont nous sommes les cobayes d’un triste sort…
 
Pourtant, je sais qu’au-delà des apparences
En dépit des cruautés que la vie impose
Elles pourraient être belles, nos existences
Si nous acceptions l’amour et ses métamorphoses…
 
Si nous le voulions
Nous pourrions transformer l’accident
En superbe partition
Pour créer enfin une terre d’enchantement…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 21 mai 2017




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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 06:35
Souvent, je pense à toi – Jean Dornac
 
 
 
 
Souvent je pense à toi
Qui n’est plus revenue
Pour combler nos cœurs
Et nos désirs de bonheur
 
Je cherchais ta main
Tu me la refusais
Je cherchais ton sourire
Tu me rejetais
Je cherchais tes yeux
Ils étaient déjà ailleurs
 
Souvent je pense à nous
A ce que nous serions
Avec nos rides creusées
Nos visages et nos corps fatigués
 
Peut-être que l’amour
Aurait grandi
Aurait submergé nos esprits
Nous disant que peu importent les ans
Seul compte l’amour que nous aurions
L’un pour l’autre comme plus beau don…
 
Souvent je me demande
Ce que nous serions devenus
Si tu n’avais pas tant rêvé
A d’autres princes charmants…
 
Alors, tu aurais su me regarder
Pas seulement en surface
Mais à l’intérieur de mon cœur
Au plus profonde de mon âme
Là ou se construisent avec le temps
Les plus beaux et grands sentiments
 
Souvent je pleure en souvenir
Des espérances du jeune adulte
Souvent je pleure en souvenir
Des cruelles désespérances…
 
L’avenir s’est fermé devant moi
Le jour où tu m’as quitté
Sans un mot d’amitié
Juste avec une moquerie
Tu ne me reprochais rien, disais-tu
Et pourtant, tu m’abandonnais…
 
Ce jour-là, tu m’as fait connaître
Le goût amer et cruel de la mort
Mais encore le non-sens de la vie
Lorsque l’amour n’a plus envie…
 
Désormais, nous sommes deux solitudes
Ton prince charmant n’est jamais venu
L’amour ne m’a plus jamais visité
Mais en lui je crois encore
Car la vie n’a de sens que par l’aimer
De tout temps et pour l’éternité !...
 
©Jean Dornac
Lyon, le 7 mai 2017




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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 06:33
Tel un ouragan – Jean Dornac
 
 
 
 
 
La vie, au fil du temps
Prend l’image d’un ouragan
Sa vitesse s’emballe
Comme un cheval fougueux
Qui vient d’être piqué
Par une guêpe ou un bourdon…
 
Impossible d’arrêter la course du temps
Pas plus que celle du cheval affolé
On a beau tirer sur les harnais
Rien n’y fait ni les pas de la bête
Ni la ronde des jours
Ne connaissent un sain repos…
 
Au contraire, plus la bête s’affole
Plus les jours passent
Plus la vitesse nous entraîne
Vers la chute que l’on sait fatale
Où cette fois, tout s’arrêtera
Alors qu’on ne le veut pas…
 
Les jours s’enroulent autour de la vie
Qui ne ressemble plus qu’à l’œil de l’ouragan
Tout le reste devient confus
Les expériences comme les souvenirs
Il n’est plus que le point central
Le mot « fin » qui perdure clairement…
 
Les souvenirs, bons comme mauvais
Ne sont plus qu’ombres de fantôme
Comme les spectres, ils glacent mon sang
Ils hantent mon esprit qui s’engourdit
Souvenirs d’échecs répétés
Et de bonheurs qui ne reviendront plus
 
Heures mortes et desséchées
Diluées dans l’éther du temps
Qui n’oublie jamais rien
Qui ne pardonne aucun faux pas
Passé dressé devant moi
Comme un défi permanent !
 
Passé ricanant et moqueur
Passé mort depuis longtemps
Mais passé persifleur face à la vie
Pour mieux me rappeler
Que, bientôt, demain ne sera plus…
…Plus qu’un passé décomposé…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 22 avril 2017

 



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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 06:39
Un monde sans coeur… - Jean Dornac
 
Quelques vers pour la campagne électorale la plus lamentable qu’il m’ait été donné de connaître. De quoi craindre gravement ce qu’il en sortira pour les cinq prochaines années ! Haines ? Filouteries ? Amateurisme ? Quelque chose de proche du néant, assurément…
 
 
 
 
Pourquoi le vivant
Doit-il, pour survivre
Dévorer d’autres vivants
Animaux ou plantes ?
N’est-ce pas un sort cruel
Que de nous obliger à nous entre-tuer ?
 
Ainsi du monde politique
Qui ne pense exister qu’en « tuant » l’autre…
 
Il est curieux de découvrir
Que par chauvinisme de parti
On garde sa confiance
En tel candidat mis en examen…
La conscience des compatriotes
S’est-elle donc tant affaiblie ?
 
Tout aussi surprenant
Quand on croit encore
En la France généreuse des Lumières
Ce choix d’un tiers des citoyens
Pour la candidate de la haine
Et d’un nauséabond racisme…
 
Etonnant, encore, je l’avoue
La précipitation de tant d’électeurs
Vers un candidat jamais élu
Dépourvu d’expérience
Sachant faire semblant d’assurance
En fidèle esprit de banquier…
 
Ainsi vont à leur perte les peuples aveugles
Qui accordent le pouvoir aux aigrefins et arrogants…
 
Rien de surprenant, en revanche
De voir de récents dirigeants
Trahir leur propre camp
Pour sauver la France disent-ils…
En réalité seulement leur carrière politique…
 
Jamais peut-être autant que cette fois
Une élection pour les présidentielles
N’aura aussi bien révélé les caractères
Turpitudes, mensonges et trahisons
Infligés lors de leurs discours pour ménagères
Supposées attardées mais tant espérées comme électrices…
 
Car c’est comme des cruches
Que nous considèrent
Ces candidats de pacotille
Pas même capables
D’êtres de bons Français moyens
Tant ils s’imaginent supérieurs !
 
Offrir le pouvoir aux gens indignes ou incompétents
Revient à glisser nos têtes sous le fil de la guillotine…
 
Alors, je rêve d’un nouveau monde
Un monde en blanc
Et bulletins sans noms
Glissés dans des urnes dénuées de sens
Oui, je rêve d’un monde sans menteurs
Sans tricheurs, sans porteurs de haine…
 
Je rêve simplement d’un monde
Dont on parle depuis plus de deux siècles
Ce monde de Liberté, d’Egalité, de Fraternité
Je rêve naïvement qu’enfin
Il devient la réalité et notre Lumière
Celle aussi d’une planète qui l’attend et l’espère…
 
Les belles utopies peuvent nous permettre de survivre
Mais les affamés de pouvoir nous dévoreront toujours…
Sauf si nous nous réveillons enfin !
 
©Jean Dornac
Lyon, le 3 avril 2017




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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 06:38
Pendant que tombe la pluie – Jean Dornac
 
 
 
 
Pendant que tombe la pluie
Et qu’en politique la vérité s’enfuit…
 
Je te contemple, corps et âme
Dans ta sublime nudité de femme
Toi, l’amour de ma vie
Toi sans qui, je n’ai point de survie !
 
Toi qui est l’amour que je bois
Et l’existence qui me nourrit…
Toi qui es mon meilleur choix
Et mon plus tendre abri…
 
Pendant que tombe la pluie
et qu’en politique l’honnêteté s’ennuie…
 
Un seul de tes sourires
Suffit à mes poumons
Pour qu’ils puissent rire
Loin de tous les sermons !
 
Tes douces paroles
Sont presque d’Evangile
Ta voix est ma seule boussole
Et me fait malléable comme l’argile…
 
Pendant que tombe la pluie
Et que la politique est ridicule…
 
En toi, je crois pour toujours
Nul besoin de vains discours
Tu es mon amour et mon choix
Car ton cœur est toujours droit !
 
À quoi bon choisir un politicien
Malandrin certifié coquin
Ou puceau jamais élu
Ou raciste farfelue ?
 
Moi, pendant que tombe la pluie
Je décrète que toi seule es mon élue !
 
Je n’ai nul besoin d’un Président
Qui ne pactise qu’avec les puissants !
Je n’ai nul besoin d’un quelconque chef
Qui tournera, comme toujours, sa veste derechef !
 
Pour que ma vie reste digne
Je n’ai besoin que d’amour
Nulle compromission grave ou bénigne
Ni malhonnêtes pratiques de cour !
 
Pendant que la pluie tombera
Tu seras mon unique isoloir…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 25 mars 2017


 


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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 07:28
Mon cœur bat – Jean Dornac
 
 
 
 
 
Son cœur bat et il ne sait même pas pourquoi…
Quelle magie fait qu’il soit en vie ?
Quel tour de passe-passe le fait danser
Au centre de sa poitrine, parfois jusqu’à la folie ?
 
A quoi bon tous ces battements inutiles
Puisqu’il n’y a nul écho venant d’un cœur de femme
Disant qu’il serait si bon et si désirable
Que leurs deux cœurs enfin s’accordent
 
Et qu’il serait merveilleux que tous deux
S’aiment sans tabou ni limite
Qu’ensemble par une folle parade
Ils dansent et s’épuisent à l’unisson…
 
A quoi bon ces battements qui sonnent creux
Si nul autre cœur ne répond
Chantant en duo avec ces martèlements
Que la vie est si belle à deux ?
 
Un cœur à qui l’on refuse l’amour
A quoi pourrait-il servir
Sinon juste à survivre et toujours souffrir
D’une solitude infernale à jamais mortelle ?…
 
Alors, depuis le temps
Il a affalé les voiles
Avant de s’échouer
Sur la plage sans amours
 
Celle des pirates
Ou des désespérés
Qui n’attendent plus rien
Sinon la fin…
 
Il le sait, ce cœur
Que nulle terre féminine
Ne le laissera plus accoster
Et encore moins aborder…
 
Mille récifs s’accumuleront
Devant le navire en détresse
Et les sirènes hurleront à la mort
De l’orphelin des belles amours…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 12 mars 2017




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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 07:50
Le quai du désir – Jean Dornac
 
 
 
 
Sur le quai du désir
Depuis toujours je t’attendais
Passaient les filles
Comme passent les trains
Dans les ténèbres d’un triste soir…
 
Ces amourettes, vapeurs et fumées
Se dissipaient au gré des vents
Bon ou mauvais, c’était selon
Nos humeurs de passants pressés
Ou d’amants déboussolés…
 
J’aurais préféré t’attendre
Sur une claire jetée
Où ton sublime navire
Serait venu accoster
A la lumière d’un feu de joie
 
Mais non, nos vies suivent des rails
Pas moyen d’y échapper
Tout au plus être ailleurs expédié
Par un tour malin d’aiguillage
Pour t’amener sur le quai d’une autre gare…
 
Tout eut été différent
Si tu avais pu voler de tes propres ailes
Parcourir le ciel, portée par le Zéphyr
De là-haut, tu aurais vu mon amour
Pour ton cœur et pour ton corps…
 
Mais, prise dans la foule du quai des désirs
Dans cette escale d’un autre rêve
Tu es passée à côté de l’amour
Ne me voyant même pas
Moi qui toujours t’ai espérée…
 
Et toi, le train de la vie
Tu es reparti sans moi
Vers d’autres gares et ports
M’abandonnant sur ce quai
De la « Mortelle Solitude »…
 
©Jean Dornac
27 février 2017
 
 


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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 06:26
Monique… - Jean Dornac
 
 
 
 
Je ne sais pas pourquoi nous sommes nés
Je ne sais pas pourquoi nous devons mourir
Je sais, enfin.. je pense que je vis,
Mais qu’est-ce que cela veut dire ?
Je l’ignore comme tous ceux
Qui doutent qu’un dieu existe
Et se sentent infiniment seuls…
 
Pourquoi ces questions vitales ?
Parce qu’une amie est morte
Parce qu’elle a choisi de partir
Comme on dit pudiquement
Pour taire le mot « suicide » !
Mais à bout de souffrance
Comment ne pas la comprendre ?…
 
Elle a tiré le voile de fin sur sa vie
Venant d’un autre continent
Pour finir sa route non loin d’ici
Dans un pays que l’on dit neutre…
Cela ressemble à un suicide
Mais tâchons d’être un peu lucide
C’est un système qui l’a poussée…
 
Dans son pays, pas de soins gratuits
Pas de prise en charge valable
Le message tragique était :
Tu payes ou tu meurs !…
Les sans-cœur étaient au pouvoir
Les sans-âmes prenaient les décisions
Ils n’avaient qu’à mourir les trop pauvres !
 
« Ils ne servent à rien les gueux
S’ils ne remplissent pas nos caisses
Ils ne sont que bouches inutiles
Ils ne sont que des êtres nuisibles
Voire possiblement des ennemis
Du système qui, si bien, nous enrichit !
Sans argent à donner, qu’ils crèvent !... »
 
Monique ! Oui, ils t’ont tuée
Refusant de te soigner
Lorsque c’était encore possible !
Ils t’ont condamnée
Car ils ignoraient la compassion
Ils ne reconnaissaient que la richesse
Et la leur comptait plus que ta vie…
 
Mais leur vie n’est rien qu’un naufrage
Certes, leurs cales sont pleines
Des larcins commis contre nous tous
Mais si le ciel est vide
Leur âme n’est que néant
Et si le ciel est habité
Ils se puniront céans !
 
Pour avoir préféré leurs coffres à l’Amour
Ils habiteront dans les ténèbres !
Et toi, belle âme au corps lourdement torturé
Tu vivras dans l’éternelle lumière…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 11 février 2017
 


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