
Comme tout être humain qui médite et qui pense,
Ignorant d’où je viens, ne sachant où je vais,
Je me suis bien souvent demandé qui j’étais
Sur le chemin pentu de mon adolescence,
Je ne sais toujours pas, mais, de toute évidence,
Du gamin d’autrefois qui déjà se cherchait,
Ou du portrait d’hier, aussi fin soit le trait,
Je ne suis qu’un reflet qui change en permanence.
Mon image a terni, perdu de son brillant,
D’heure en heure, il est vrai, je deviens moins vaillant.
Qui sait ce qui demain restera dans ma tête.
En attendant je suis chaque matin qui vient
Un enfant qui renaît, la vie est une fête.
Tourne, tourne manège un jour tu n’es plus rien.
©Gérard Cazé
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