17 juillet 2013
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https://www.facebook.com/HaitianHistory?filter=1
Ils ont rebaptisé nos rues et nos squares
De leur gloires immortelles,
Leurs noms luisent
Sur les murs de pluie
De Paris à Berlin
De Londres à Lisbonne.
Ils portaient sur le cœur
Un peu de terre de leur patrie
Et aux lèvres les mots terribles
Nés de leurs combats.
Leurs pages buvaient
Des larmes de sang
Trop tôt répandues
Partout ils musiquaient la mort
Etant devenus Citoyens du Monde.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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Denise Bernhardt
3 juillet 2013
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07:03
http://jardindemariposa.free.fr/blog/?p=570
Je n’ai plus que toi
Et tes espaces juvéniles
Éclairant mon automne
Toi et ta voix de source
Qui inonde mon âme
Quand je vois mes rêves
Sombrer à l’horizon
J’ai coupé un à un
Les liens délétères
J’ai éteint les feux des naufrageurs
Et les heures bleues
Ont déserté mon ciel
Je n’ai plus que toi
Mon cœur
Pour rebroder ma vie
A la frange des jours
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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19 juin 2013
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10:30
http://les-deux-maisons-de-mon-petit.over-blog.com/article-mon-cauchemar-continu-109758497.html
Ils ne savaient pas
Leurs cahiers couverts de sang
Les tableaux blancs de poussière,
Ni la voix du maître trébuchant
Comme un vieux disque éraillé.
Ils ne savaient pas
Pourquoi ils ne pouvaient
Revenir dans leurs corps
Rejetés sous les bancs
Et ce silence….
Dehors leurs mères les attendent
Couronnées de soleil.
C’est l’heure de courir au devant d’elles
Pour des moissons de baisers.
Tiens ! un air épais
Se répand sur la ville
J’ai beau crier,
Mes cris se mêlent à des cris inconnus,
Quel est ce miroir où je ne me vois pas,
Et ce mouchoir qui ne veut
Essuyer mon visage !
Cette eau que je bois, sans me désaltérer
Ce pain qui se dérobe sous mes doigts.
Et toi mon amour,
Je ne vois plus tes yeux
Ni ta bouche tiède,
Dis-moi, je t’en supplie
Que je vais me réveiller !!!!
© Denise Bernhardt
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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Denise Bernhardt
5 juin 2013
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07:41
http://annagaloreleblog.blogs-de-voyage.fr/2011/04/17/un-vrai-samedi-de-printemps/
Je ne pensais plus à ton enfer
ni au cadavre de l’autre
qui semblait avoir présagé
la mort dévorant ton île,
comme nuée de sauterelles
jusqu’à l’ultime brindille de vie.
J’avais repris ma quête d’amour
sans le trouver jamais.
Je ne croiserais que trahisons,
va-et-vient des nuages
au gré des strates indécises.
Je te voyais revivre
dansant sur la place
à l’ombre des micocouliers.
Pourquoi rester sous la chape de plomb,
tu étais loin,
entre-nous s’étiraient
des kilomètres de silence,
et la vague ne m’inondait plus
du souffle voluptueux
de ta respiration.
© Denise Bernhardt
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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22 mai 2013
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08:26
http://v2p.fr.eu.org/coup_de_coeur/4081-Fixer_l%27horizon#pfe_histo
Il faudra vivre désormais
avec ce mal au fond du cœur
et chercher
toutes lampes éteintes
un filet de jour.
Dans le vertige même
de l’amour
il sera là
pour déchirer ton âme
prise dans les ronciers.
Si un jour tu partais
vers d’autres continents
il te suivra
avec sa cohorte
de cris et de poussière,
avec ses pleurs silencieux
sous le couvert des nuits.
Déjà tu es un autre
tu es l’enfant
du haut mal de la terre,
comme ton peuple
qui vit sous des vagues de toile
se brisant à l’infini
à la moindre respiration de l’air.
Demain tu marcheras vers l’horizon
rêvant les yeux ouverts
de ta ville-chair
barricadée d’amour
© Denise Bernhardt
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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8 mai 2013
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07:58
http://vuesblog.wordpress.com/2012/11/10/derives-en-rives-caraibes-vol-i/
Sur ma rive
Quand je ferme les yeux
Monte en moi l’odeur de ma terre
Les cris multicolores de la foule
Les rires des enfants à leurs jeux de marelle
Et je vois l’éclat des draps blancs
Comme des étendards dans les cours
Sur ma rive
Il fait un temps de chien
Qui aboie la grisaille des jours
Je cherche le sourire
Des femmes de mon île
Et le déhanchement
Langoureux de leur pas
Je ne peux oublier leurs parfums
Ni le goût épicé de mes nuits
Sur ma rive
Les aiguilles des heures
Rythment les impatiences de mon cœur
Et l’interminable attente
D’un train venu
De nulle part
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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24 avril 2013
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08:36
http://foudre.chasseurs-orages.com/viewtopic.php?t=4338
Clairvoyance de l’âme
Pour une autre âme
Poèmes venus des célestes lactescences
Jusqu’à mon cœur
Ton île comme un brasier sur la mer
Ne laisse jamais s’éteindre les braises des fascinations
L’amour est un fleuve qui va
Insouciant de l’érosion des berges
Tout à coup le silence inexpliqué
Les retours inutiles
Et toujours la cruauté des non-dits
Carpe Diem avec toi
Avec un autre
Attendant que le mal s’invite un jour
Convive indésirable…
© Denise Bernhardt
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10 avril 2013
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07:46
© L'orpheline au cimetière - Eugène Delacroix
Partir quand l’âme est trop dolente
Et si lente l’espérance
Laisser derrière soi
Des morts inconsolés
Et des vivants inconsolables
Partir pour des soleils incertains
Sur un vaisseau d’infortune
Laisser des maisons vides
Pleines de renoncements
Et traîner à jamais
Le remords
D’une impardonnable absence
© Denise Bernhardt
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27 mars 2013
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08:34
© Magritte
Quand nous aurons parcouru
Le cycle des saisons
En baissant les rideaux
Aux heures méridiennes
Quand nous aurons fui les forêts
Érigées d’arbres
Morts de toutes les blessures humaines
Nous embarquerons
À bord de nos rêves
Sous un brocart d’étoiles
Alors jailliront de la nuit
Des stylets d’obsidienne
Pour graver dans nos cœurs
Le message ancestral
Des exilés de la terre
© Denise Bernhardt
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Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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13 mars 2013
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08:47
http://www.matierevolution.fr/spip.php?breve370
Tes mots ont composé
De blancs mausolées
D’où se sont envolées
Les colombes.
C’est tout ce qu’il reste de la vie
Des carrés de toile
De draps suspendus
Contre le ciel indifférent.
Ils sont des milliers
Vivant à fleur de terre
Dormant sous lune pleine
Et tous nos mots n’y peuvent rien.
Après le temps
Qui ignorait le prix du sang,
Voici venu celui du Earthquake.
Le soir les lampes veillent
Auprès des portes sans battants
Qui parlent aux vents
Pour dire aux enfants
Ce jour de fin du monde,
Qui vous donna un crédit d’amour
Jusqu’à la fin des temps.
© Denise Bernhardt
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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