2 juin 2017
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L'icône, Michel Bénard, gouache, pastel et encre de Chine, 21 x 29,7
en marge
de nos écritures
le goût acidulé
d'espaces
marge vierge
mais brûlante
où peut éclore
juste un graphe
de l'indicible
mot-clef
d'une parenthèse
à la marge
de nos dédales
et de nos chiffres
une ou deux
taches d'encre
hiéroglyphes
indélébiles
de nos attentes
empreintes
au fond de soi
ces marges
annotées
ajourées
si humaines
que personne
ne publiera
et pourtant
essentielles
à nos silences
marge d'erreur
où respire
la tolérance
tranche d'espoir
où repose
l'essentiel
d'un aimé
d'un non-dit
© Claude Luezior
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Claude Luezior
15 mai 2017
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Soul in fire (Âme en feu) de PAVLINA, acrylique et crayon sur papier, 150 x 70 cm
Poème inédit
distille encore les miels
dans le vaste alambic
de nos souvenirs
élague mes absences
au seuil
de ta porte
effleure-moi de tes mèches
pour que mon front
les reconnaisse
remplis ta carafe
de ce vin fort
dont tu as le secret
ajuste les années-lumière
au regard qui palpite
sous nos paupières
délie l'instant
comme on ouvre
la cage de l'oiseau
calligraphie
nos errances
en minuscules
allume sur tes brèches
le bougeoir
de nos confidences
décalque une fois encore
ces mots évanouis
qui nous ont fait vivre
dévoile-moi
l'épure sacrée
de tes désirs
© Claude Luezior
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Claude Luezior
1 mai 2017
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06:53
J'ai le plaisir d'accueillir un nouveau poète, Monsieur Claude Luezior ! C'est toujours un moment important pour la vie du blog de poésie ! Bienvenue à vous, Claude ! (Jean Dornac)
Gil Pottier : La douleur d'Orphée, huile sur toile 120 x 60 cm
tenir dans mes bras
l’incrédule détresse
qui se calfeutrait
au fond des âmes
corps en guenilles
et souffrances éloquentes
sur l’ardoise des jours
j’ai tellement arpenté
ces douleurs mises à feu
les uns m’apportaient
leur indicible charge
d’autres, leur sourire
à l’extrême corde
lacérée par le temps
j’ai souvent perdu
de si nobles batailles
pour quelques escarmouches
emportées avec panache
tenir sur son torse
le poids des larmes
et les stridences
dont je me suis nourri
rendre les armes
en ce matin ultime
mais de nulle manière
rendre la vie
©Claude Luezior
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Claude Luezior