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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 07:47
Adieu – Carmen
 
 
 
 
Il part vers d’autres cieux
Et ne reviendra pas
Je n’entendrai plus sa voix ni désormais ne pourrai lui parler
 
Mon cœur est à la pluie
A l’ennui
Sans vie
 
Il part et de lui je ne suis pas repue
Pourtant j’aurais préféré ne pas l’avoir connu
Il aimera de nouveau. Moi… je ne crois pas
 
Mon cœur est à la pluie
A l’ennui
Sans vie
 
Il est parti
Mon cœur à la pluie
A l’ennui
Sans vie
Ne veut pas dire adieu
 
Tu es parti
Adieu
Puisses-tu être heureux !  
 
© Carmen - Texte protégé



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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:21
LES SIRENES A LA NUIT NOIRE - Carmen
( ancien titre :Au pays X sur la planète Y)
 
 
 
 
 
Oyez... oyez... braves gens...

Il est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles... pour ne pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tout les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
- Sans eux, le soleil aussi brillera...

Dormez en paix nous veillons sur vous !
Confiez-vous en nous !

Nous vous menons à bon port jusqu'à l'aube et son glorieux soleil !
 
Oyez... oyez... braves gens...

Il est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles... pour ne
pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tous
les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
  • Ils contrôlent vos rêves, vos pensées, vos faits et vos gestes...
  • Dormez en paix nous veillons sur vous !
Laissez-nous vous guider !
Que nenni, nos regards s'arrêtent au seuil de votre porte pour votre sécurité... elle nous tient à cœur !
 
Oyez... oyez... braves gens...

Il est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles pour ne pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tous les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
- Abondance de biens ne rend pas heureux... ils l'obtiennent par la soumission et l'exploitation de peuples... et exterminent ceux s'y refusant...
Dormez en paix nous veillons sur vous !

Croyez en nous !

Si cela était vrai, ils ne parcouraient pas la planète pour venir ici !
 
Oyez... oyez... braves gens...

Il est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles pour ne pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tous les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
- Vos pensées parasités pour plus de passivité... ils exportent leurs combats, arment les belligérants... illusoire est cette paix...
Dormez en paix nous veillons sur vous !
Laissez nous les rênes !
Regardez le monde livré à lui même, partout ailleurs, guerres, famines, pollutions !
 
Oyez... oyez... braves gens...

Il est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles pour ne pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tous les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
- Ils s'approprient votre force, vos pensées et vos rêves... sucent votre énergie vitale pour leur seul bénéfice....
Dormez en paix nous veillons sur vous !

Tous les jours, apportez votre pierre au commun édifice !
Si cela était vrai, vous vous en seriez déjà rendu compte !
 
Oyez... oyez... braves gens...
I
l est nuit sombre... le temps de dormir...
Oyez... oyez... braves gens...
Verrouillez votre porte à clé... fermez vos yeux... bouchez vos oreilles pour ne pas entendre les sirènes à la nuit noire... dans l'obscurité propice à ce que tous les chats soient gris... vous susurrez des horreurs... insinuant :
- Sans désir, sans pensée, sans soucis, ni prévisions, est le mort... Dormez en paix nous veillons sur vous !
Ne désirez rien, ni ne pensez à rien !

Ne prévoyez rien, ni ne vous souciez de rien !
Croyez-en-nous !
Laissez-vous aller !
Laissez-nous faire !
Laissez-nous vous guider !
 
© Carmen - Texte protégé



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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:40
Petit Om - Carmen
 
 
 
Petit Om est petit,

Il veut être grand, dur, fort,
Aussi grand que le ciel bleu,
Aussi dur qu'un blanc cristal de glace,
Aussi fort que le sang rouge.
 
Il désespère d'être petit, moyen, moyennement banal...
La science ne lui est d'aucun secours, chacun naissant tel qu'il est avec ce qu'il a...
 
Il décide alors de simuler comme le caméléon.

Avec les grands bleu : bleu,

Avec les durs blanc : blanc,

Avec les forts rouge : rouge.

Il fera illusion ! 

Mais un reflet de repas dans le miroir, ne nourrit pas le ventre affamé...
 
Un jour, tous, simultanément, se présentent devant lui.
Il clignote,

scintille,

implose !
 
Quelle implosion...
enfin... il est grand

un gigantesque feu d'artifice
un grandiose quatorze juillet
une mémorable libération !
 
© Carmen - Texte protégé




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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:08
ODE AUX MORUES – Carmen
 
 
(elles se reconnaîtront...)
 
Une MORUE se prend pour une SARDINE
Son grand fantasme, elle le clame sur tous les tons & à tous les THONS.
 
 
Voyez-vous, une SARDINE
ça brille,
ça frétille,
ça se dandine,
C’est classe en société !
 
La MORUE entendez-vous,
Ça hue,
ça mord,
ça rue,
C’est autrement moins sympathique.
 
Mais la nature est ainsi qu’elle revient au galop...
Et une MORUE
Bien déguisée en SARDINE, reste une MORUE !
 
Aussi Messieurs lorsque entre elles deux vous choisissez...
Si vous préférez la MORUE,
dites-vous...
être un peu MAQUEREAU !
 
© Carmen - Texte protégé
09/09/2012



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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 07:13
Adieu – Carmen
 
 
 
Il s’en va, et de lui, je n’en suis pas repue
 
Mon cœur à la pluie
A l’ennui
Sans vie
Préfère ne pas l’avoir connu
 
Il s’envole vers d’autres cieux, et jamais, n’en reviendra
 
Mon cœur à la pluie
A l’ennui
Sans vie
Désire entendre sa voix
 
Il est parti, mon cœur malheureux
A la pluie
A l’ennui
Sans vie
Ne veux pas d’adieu
 
© Carmen
2014 – Tout droits réservés
 
 
 
 
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:24
À toutes les sauces – Carmen
 
 
 
Cœur Sauce Marinière
Pour volage, toujours en voyage, sur un voilier fendant… toutes les mers
 
Cœur Sauce Tyrolienne
Quand il hésite entre une belle italienne… et la saine Autrichienne
 
Cœur Sauce beurre Maître-d’Hôtel
Pour le désir charnel, sans relationnel
 
Cœur Sauce Béchamel
Où les sentiments sont pêle-mêle, parce que de « bons amis » s’en mêlent…
 
Cœur Sauce Bordelaise
En panne dans la « Bérésina » des émotions, et les sables mouvants du malaise…
 
Cœur Sauce Aigre-douce
Entre rire jaune et larmes amères, brisé, cassé, saccagé, émoussé, enveloppé d’une housse
 
Cœur Sauce Verte
De rage d’y avoir cru et n’avoir pas vu venir la fin de l’amour malgré les alertes
 
Cœur Sauce Espagnole
Quand enfin, il trouve le bon « corazon » vibrant à l’unisson du sien, aussi bien face au Taj Mahal ou sur l’Acropole ! 
 
© Carmen 2014 – Tout droits réservés



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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:16
De flamme et de feu – Carmen
 
 
 
Dans les flammes du feu
Consumant mon corps et mon cœur
Qui se meurent
Trempe le calame !
 
Trace rouge sur blanc
Écris, décris
Les maux d’amour de mon âme
Criant au souvenir de lui, sa nostalgie
 
Conte, comment mon esprit, en cette nuit d’insomnie
Souffle sur des braises et ne recueille que des cendres
Au foyer d’une passion de flamme et de feu
S’éteignant peu à peu…
 
Narre cet amour de flamme et de feu
Brûlant encore et encore en moi
Et qui tel un brasier me consume
En cette nuit de glace
 
© Carmen 2014 – Tout droits réservés
 
 
 
 
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 07:16
Elle désire - Carmen
                                                                                                                                
 
 
Elle désire un baroudeur
Au grand cœur
Cérébral autant qu’animal
Fort, mais pas brutal
Âme sœur, ami, amant – aimant
Un bon vivant !
 
Mais elle ne veut pas d’une bête de somme
Ni d’un quelconque bonhomme
 
Explorant, en lui, sa part de féminin
Elle… dévoilera son côté masculin
 
Sans vulgarité, sans résumer à l’entre-jambes sa virilité
Lui… exacerbera sa sensualité
 
Puis… face à face… devant l’océan de caresses
Au flux, reflux et raz-de-marée salé-osé
Tous deux… ensemble… avec tendresse
Croqueront la pomme !
 
Célébrant l’animalité commune de l’humanité
Durant ce voyage intérieur et extérieur
Jusqu’à point d’heure, dans une noce charnelle
Avec pour témoin, le ciel…
Ils réécriront le synopsis des « Mille et une nuits »
A l’infini…
 
© Carmen
2013 Tout droits réservés
 
 
 
 
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 08:32
Monsieur le Vent - Carmen
© Chaim Soutine
 
 
 
 
Monsieur le Vent
Courtisant Madame la Terre
Envoie dans l’atmosphère, sa douce brise
Messagère de ses caresses et de bises
 
Mais coquine, poursuivant de ses ardeurs l’astre flamboyant
Madame la Terre danse une ronde dans l’espace alentour
Parée de ses plus beaux atours
 
Alors…, Monsieur le Vent, lui…, qui à son passage
Par ses bourrasques et ses autans
Fait courber toutes les têtes, et voguer les goélettes
Tout en tournant les ailes des moulins
Perd sa raison
 
Jaloux, il s’emporte contre la coquette
La traitant de sans cœur et de girouette, avec grande rage
Par des rafales, la tornade et la tempête
 
Aussi, le comprenant, je ne lui en veux, ni ne le maudis
Quand parfois il souffle violemment
Car Monsieur le Vent, mon ami
Exprime ainsi son malheureux tourment
 
Car, depuis la nuit des temps
Comme le constant déplacement des courants
Redessine à chaque instant, les couleurs de la mer
L’humeur de Monsieur le Vent
Transforme le firmament là-haut, dans l’éther
 
© Carmen 2014 Tout droits réservés
 
 
 
 
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 07:39
Couturière... si, si ma mère ! - Carmen
Couturière... si, si ma mère ! - Carmen
© Adolphe William Bouguereau
 
 
 
Tu seras couturière ! dit la mère
Couturière...?! Si, si ma mère !
 
Cachant son chagrin
Elle le devint
 
Sans mettre son cœur à l'ouvrage
Elle appliquait des froufrous

Sur les jupons et les corsages

De gentes dames fort bien enrobées
Dotées d'inconsistants maris
Un tantinet volage

Aux pantalons pattes d’éléphant

Et mains gantées jaune canarie

Mais possesseurs de titres ronflants

Et de jeunes crécelles crédules sans cervelle
Au charme fou

Faisant sur demande piou piou

Tout en tournant sur elles-mêmes

Comme des soufis
 
Puis, par temps d'orage
Elle se révolta
Bifurqua

Tangua
Louvoya
Zigzagua

Fit marche avant
Et marche arrière
Et de travers
 
Comme un bateau

Sans capitaine, ni gouvernail sur la mer
Flottant mal, prend souvent l'eau

Elle chavira parfois

Mais jamais ne sombra

En s'essayant à se rencontrer
 
Esseulée, elle subit des coups
Tomba à genoux

Écorchée, elle s'essuya, se massa
Se consola, se releva
Pour continuer à se définir
Et à se dire sans ire
Envers tous ceux

Croisés sur le chemin
 
© Carmen 2013 – Tout droits réservés



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