Photo Hélène Bourgès©
Le vrai amour se nourrit d’autre mots,
L’amour finit souvent ainsi
© Bernard Delpech
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Photo Hélène Bourgès©
Photo Hélène Bourgès©
A la semelle des vieux souliers,
Tant de départs à l’aube,
Un rai de soleil perce la brume,
Chaque pas est abandon.
Fine poudre des sentes du causse,
Rebond des cailloux, rapiettes effarouchées,
La boue du ruisseau, caché dans les herbes,
L’eau qui s’insinue, morsure glacée.
De trop de route, le lacet cassé,
La ficelle bleue de la botte de foin,
Les pieds las, la fatigue joyeuse,
La cendre du feu au soir finissant.
Marcher sur les chemins de pluie,
Ou happé par la dune au désert,
Oublieux du monde, couper à travers,
Sans laisser de trace, serrer mon chemin.
© Bernard Delpech
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Près de la source du bonheur
Vit une rainette verte,
La nuit elle me casse la tête
À rire jusqu’à plus d’heure
Quand elle s’endort au matin
Et m’accorde un peu de repos
Le rouge-gorge vient faire le beau
À tue-tête siffler ses potins
Quand il s’envole au marché
Faire sa provision d’histoires
La quiétude me ferait bien croire
Que vient la grasse matinée
Des pas feutrés effleurent le silence
Le lit craque quand vous vous glissez
Tout contre moi, ma tendre aimée,
Affolées, mes mains sont en transe
Votre corps tout chaud est une promesse
Mes baisers voudraient le célébrer
Mais déjà, apaisée, vous vous endormez
Mon désir de vous s’habille de tendresse
Le bonheur est une quête étrange et douce
Fugace et timide, il se fait désirer
À son chevet on peut se pencher
Sans trouver la clé, cachée sous la mousse
©Bernard Delpech
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Jean, la lecture de vos poèmes m’en a inspiré un, en remerciement, pour vous.
Amicalement
Poète mon ami, ton chant désespéré
Tout au long de ta rue, et de tes chemins creux
Appelle la femme, qui un jour t’a manqué
Oiseau insouciant, parti sous d’autres cieux.
Tu n’as pas oublié, miné par le chagrin
Ta colère se tourne vers ce monde insensé
Que tu ne comprends plus, lassé de son dédain
Pour les êtres blessés,
Pauvres, désemparés.
La révolte t’étreint, tes mots sont des brûlots
Tu appelles au sursaut des hommes oublieux
De la vie d’avant, quand tout était plus beau
Joie et insouciance, loin des calculs haineux.
Par leur véhémence et leur sincérité
Reflets de ta tristesse et de ton désespoir
Tes paroles interpellent, disent ta vérité
À la fin dispersées par la brise du soir.
Un matin joyeux dissipe ta détresse
C’est dans les mots d’amour, émouvant messager
Que tu trouves la paix, que plus rien ne te blesse
Animé par l’espoir d’aimer et d’être aimé.
©Bernard Delpech
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